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Véracité

Défi
Véracité
Réponse à ''Sans le nommer....''
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Défi
Véracité

Tes longs cheveux dorés comme le sable,
Ta peau douce et fraîche comme la mer
Et tes yeux bleu ciel comme l'outremer
Me diront : « Je suis vraie comme une fable ».

Tu conquiers le cœur des hommes des eaux,
Submergé par un torrent de tristesse,
Que tu renverses par ton chant, Déesse,
Comme les plages boivent leurs châteaux.

Baiser mortel sur mon amour cruel !
Ton charme, ainsi que tes lèvres pulpeuses,
Dissimulent tes allures trompeuses...

Ton regard est funeste et sensuel :
Belle sirène, oh ! – je t'aime et je crains
Que tu ne dévores tous mes marins.
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Défi
Véracité

Demain, dès la nuit, à l'heure où noircit la voûte,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu me fuis.
J'irai par la campagne, j'irai par la route.
Je ne puis demeurer près de toi sans ennui.


Je marcherai les yeux fixés sur mes chaussures,
Sans rien voir au dedans, sans entendre aucun soupir,
Seul, sans nom, les reins morts comme des sépultures,
Triste, et le jour pour moi sera un souvenir.


Je n'omettrai ni l'argent du jour qui monte,
Ni les voiles au loin s'avançant vers Toulon,
Et quand je partirai, je mettrai sur ta honte
Une croix rouge ainsi qu'un cercueil fait de plomb.
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Tautogramme poétique en « s »
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Véracité
Chanson rap intitulé « Populaire »
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C’est l’histoire d’un homme...
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Véracité

« Bonjour et bienvenue sur Éléna, le réseau social le plus populaire au monde. »

C'était le message qui était écrit sur le téléphone holographique de Clara. Elle venait de compléter le formulaire d'inscription et accepter les termes et les conditions d'utilisation, et elle avait maintenant un compte assigné à son nom sur la plateforme la plus prisée de l'heure.

– Tu vas voir, lui cria son ami Josh à côté d'elle alors que jouait à tue-tête de la musique pop en arrière-fond, cette application est complètement dingue, tu vas adorer !

– T'es certain ?

– Ouais, je te jure. La plus belle fille du lycée ne peut quand même pas se permettre de passer à côté de cette nouvelle vogue.

– Arrêtes, t'exagères quand même !

– Exagérer ? Moi ? Voyons, tu le sais bien que tous les gars te matent en salle de classe et que toutes les filles sont jalouses de toi.

– Okay, peut-être...

– Quoi ? hurla-t-il.

La musique était si bruyante que l'on s'entendait à peine penser.

– Ouais, t'as raison ! criai-je plus fort cette fois-ci.

Il prit une autre gorgée de sa bière avant de me demander :

– Alors, tu m'as ajouté ?

– Pas encore, je suis en train de te chercher. Ah, je t'ai trouvé. Voilà, maintenant, c'est fait.

Josh reçut alors au même moment sur son portable holographique une notification d'une demande d'ami avec Clara. Il l'accepta d'un geste machinal, puis éteignit son téléphone et le remit dans sa poche.

Josh regarda son amie faire défiler le nom des personnes de son lycée tout en les ajoutant tous un après l'autre.

– Je t'avais dit que t'allais kiffé ça, hein ?

– Eh bien, tu avais encore une fois raison, Josh, répondit-elle sans même détacher ses yeux de son écran.

Cela faisait à peine vingt secondes qu'elle était sur ce réseau social et elle possédait déjà à son compte une cinquantaine d'amis.

– J'espère que tu vas pas rester toute la soirée à adder des personnes du lycée, hein ?

– Je fais bien ce que je veux, rétorqua-t-elle en continuant son mouvement répétif d'ajouter des amis à son compte.

– Mais tu devrais profiter un peu de l'ambiance et de la musique, tu penses pas ?

– Non. De toute façon, je trouve cette teuf un peu chiante. Regarde ces zigotos là-bas défoncés, dit-elle en pointant du menton des garçons qui se trémoussaient dans un salon sans dessus dessous qui servait de plancher de danse. Ça craint vraiment.

– Bon, et bien, tu fais ce que tu veux, après tout...

Elle avait déjà à son compte 114 amis. Un message apparut lui demandant si elle désirait accepter toutes les nouvelles requêtes d'amis qu'on lui envoierait. Elle cocha sur le bouton « J'accepte », sachant que tout le monde qui voudrait être son ami sur Éléna le deviendrait automatiquement.

– Est-ce que ça te dirait de prendre un selfie ensemble ? demanda Clara à son ami.

Josh, qui buvait alors sa bière, déglutit et reposa la bouteille sur le comptoir à côté de lui.

– Ouais, d'accord, pourquoi pas !

Josh se rapprocha de Clara qui tenait son téléphone à pleine extension de bras, puis cliqua sur le bouton pour prendre une photo tridimensionnelle. Clara montra la photo à son ami qui parut satisfait, puis la publia sur Éléna avec comme message qui accompagnait l'image : « Grosse teuf chez Ethan. XOXO. »

Clara ferma son téléphone pour de bon.

– T'en veux une, dit-il en pointant sa bière.

– Non, merci.

– Bien, c'est comme tu voudras, dit-il avant de partir vers le frigidaire de son ami.

Une musique douce s'entama et les couples, dont la plupart étaient ivres, se mirent ensemble et dansèrent maladroitement sur le slow. Clara fit, bien malgré elle, une moue de dégoût.

Josh revint avec une bière à la main et Clara lui demanda une question qui lui brûlait les lèvres depuis qu'elle était arrivée ici.

– Josh, dis-moi, pourquoi tu viens jamais aux fêtes d'habitude ? Je veux dire... tu n'es jamais là, à celles que je vais habituellement.

– Ouais, je sais, mais j'aime seulement aller à celles où tu es là. Sinon, je me sens seul un peu...

Clara eut un petit rire narquois.

– Te sentir seul ? Voyons, ce genre d'évènements est fait pour socialiser, faire de nouvelles connaissances et parler avec du monde ! Je ne comprends pas comment tu peux te sentir seul dans des tels cas ?

– C'est compliqué... je sais que tu ne comprends pas ça, toi, la fille populaire, mais, parfois, quand on a trop de gens autour de soi, c'est comme s'il y avait personne.

– Tu divagues, Josh, se moqua-t-elle. Je pense que t'as trop pris de bière pour ce soir.

Puis on entendit sonner à l'entrée. Quelqu'un vint ouvrir la porte et un adolescent de l'âge à tous les autres cria à son entrée :

– Où est Clara Spark ? Je veux voir Clara Spark et prendre une photo avec elle !

– Mais qu'est-ce qui se passe ? murmura Josh, sidéré par le nombre de personnes qui entrait dans le vestibule.

Il devait y avoir une dizaine de personne dans l'entrée, et beaucoup d'autre était à venir. Il y avait une centaine de personnes qui attendait à l'extérieur pour prendre une photo avec Clara, qui n'était pourtant pas si populaire d'habitude, mais on aurait dit que ce réseau social, Éléna, avait comme soudainement exacerbé sa popularité.

Clara, n'ayant aucune envie d'affronter cette foule immense et de se photographier plusieurs fois avec des amis, mais parfois des inconnus, devait trouver un moyen de s'extirper de cette situation.
Sans vraiment réfléchir, Clara s'enfuit en prenant l'escalier, avec, à ses trousses, Josh qui était complètement confus.

– Où vas-tu donc, Clara !? cria-t-il. Reviens, reviens !

Elle n'eut aucune considération pour le pauvre Josh. La foule, l'ayant aperçue monter au deuxième étage, se précipita dans un mouvement violent et effréné pour aller la rejoindre.

Clara devait agir rapidement. Elle prit la première chambre à coucher qu'elle vit à son arrivée, et s'y réfugia. Avant de refermer la porte, elle vit son ami Josh monter les escaliers, essoufflé, et derrière elle vit des dizaines et des dizaines de personnes, comme un troupeau de taureaux, qui montèrent et se précipitèrent vers elle.

Josh tomba sur la dernière marche et avant de refermer la porte et la barrer pour de bon, elle vit son ami se faire piétiner à plusieurs reprises. Ces admirateurs avaient atteint à sa porte close, et frappait intensément sur celle-ci, suppliant Clara de prendre une photo avec elle, sûrement pour faire exploser leur nombre de « j'aime » sur leur profil.

Clara était assise, adossée à la porte fermée, qui ne cessait d'être percutée par ses fans devenus complètement fous et déjantés. Elle pleurait silencieusement en pensant à Josh qui venait d'être piétiné mort sous les pas de ses plus fidèles abonnés. Elle frissonna toute la nuit. De peur ou de froid, elle ne le savait pas. Tout ce que Clara savait, c'est qu'elle attendrait patiemment que la nuit se termine et que le jour se lève.

Elle ne s'était jamais sentie aussi seule...

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Défi
Véracité

Les idées sont comme des nuages ;
Certaines sont grandes, d'autres petites,
Certaines sont rayonnantes, d'autres grises,
Mais comme la mer, elles passent toutes, puis viennent
De jour en jour, elles passent toutes, puis reviennent...

Les mots sont comme les idées ;
On veut les coffrer dans notre coeur,
Pour qu'il bat avec encore plus de vigueur,
Et lorsqu'on les collectionne en des amas impressionnants,
On découvre celles faits d'or, et ce sont celles-là qu'il faut dépenser.

Les noms sont comme les mots ;
On les voit partout : sur les visages,
Les billets de banque, les livres, les nuages.
Mais si certaines idées, mots ou noms deviennent de renom,
C'est que leur part d'ombre à l'intérieur d'elles sont pleines de véracité.



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Véracité
C’était ma première et dernière danse. Une nuit que j’aurais voulu qu’elle dure à tout jamais.
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Véracité
Liste de mots (tirés au hasard) :
Virus / olivier / sévices / anecdote / ustensile / instruire / parasite / intact / jaune / filer

!!! ATTENTION !!!
Certaines descriptions graphiques pourraient en déstabiliser plus d'un. Âmes sensibles s'abstenir.
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Véracité

Le sniper américain était accroupi dans un immeuble inhabité de Paris. Il avait dans son collimateur le dictateur Frédéric Butcher, auquel la Troisième Guerre Mondiale était largement due.
Un seul tir suffirait à mettre fin à ces deux entités. Le sort de la guerre reposait sur ses épaules – lesquels, d'ailleurs, étaient particulièrement douleureuses depuis quelques semaines ; à force de transporter de lourds sacs contenant des munitions et des armes, le soldat avait fini par avoir un dos courbaturé...
Le souffle court, la poitrine serrée et le coeur battant comme les signaux sonores répétés d'une bombe à retardement sur le point d'exploser, l'Américain était prêt à tirer, mais il n'en avait pas envie.
Un bon chrétien ne devait pas tuer. Ainsi étaient-ce les commandements de Dieu. Et voilà qu'il se trouvait en direct confrontation avec ses croyances dans une situation qui lui apparaissait irréelle, presque dystopique. Est-ce que le Seigneur lui pardonnerait ce grave péché ? Est-ce que, pour le salut de tout un peuple, voire de toute une planète, son crime pouvait faire l'objet d'une rédemption ? Ou est-ce que les portes du Paradis ne lui seraient à jamais fermés pour ce simple geste à la limite de la moralité ?
Il ne le savait pas. Mais ce qu'il savait, c'est qu'il n'avait plus le choix. Le soldat devait prendre une décision, ou espérer que Dieu s'en charge pour lui. L'ennemi était dans la mire, le sort de la guerre entre ses doigts et le sable, dans le sablier, en train de s'écouler.
Du revers de sa main, le soldat essuya à la hâte son front, puis il replaça son arme devant sa lentille, anticipa la position du général et appuya sur la gâchette.
L'arme eut un léger recul et la crosse de cette dernière vint se coller douilletement contre l'épaule du tireur, puis elle retrouva sa position initiale, là où elle pouvait retrouver repos. Comme un bébé naissant, la cartouche pointa le bout de son nez hors du canon, comme si elle voulait seulement observer le monde extérieur avant de l'affronter. Puis, elle s'y extirpa farouchement, contrairement aux flamèches rebelles qui venaient de décoller avant elle. Finalement, déterminée à connaître sa destinée, la munition abandonna complètement son refuge, enhardie par le goût de l'aventure.
Nue, seule et timide, la balle fit ses premiers pas dans ce vide immense en suivant une trajectoire droite. Elle aurait certainement voulu reculer, revenir en arrière, retourner dans l'ombre là où elle était sortie, mais c'était impossible pour elle. Elle était condamnée, par la force des choses, à avancer, sans qu'elle ne put y faire quoique ce soit, et c'était parfait ainsi.
La balle rencontra d'abord une fenêtre, qui se fissura en un petit trou pour la laisser passer, puis cette dernière se craquela sur toute sa surface avant de se briser en milles morceaux de verres, aussi tranchants que des lames. Certains étaient gros, d'autres plus petits, mais tout ce que l'on pouvait vraiment dire, c'était que chacun d'entre eux était unique.
La balle progressait, autant en distance qu'en confiance, sous les réfléchissements lumineux des éclats de vitre. Elle n'avait aucune crainte et elle se laissait désormais transporter librement par le feu qui la poussait gentiment derrière elle, éprouvant un plaisir évident à évoluer dans cet espace inconnu et à savourer ce moment qui s'annonçait comme une libération.
Après avoir entendu une détonation vers les habitations délabrées au loin, la tête de Monsieur Butcher se tourna doucement vers la droite. Sa bouche s'ouvrit légèrement, des sueurs froides et salées perlèrent sur son crâne dégarni et ses pupilles s'agrandirent, tout comme le reflet de la balle dans ces dernières.
La cartouche, qui avait parcouru des mètres et des mètres de distance, finit son long et épuisant trajet entre les deux yeux de l'homme pour se loger confortablement dans sa cervelle.
Frédéric tomba au sol et ses gardes du corps se précipitèrent vers lui. Furieux, l'un deux déversa toutes ses munitions de son pistolet vers le sniper se trouvant dans les bâtiments lointains.
Le soldat américan se jetta au sol, les deux mains sur ses oreilles. Il n'avait pas été touché, et pourtant, son corps tout entier se contractait à intervalle régulier, comme pris de spasmes.
Il pleurait bruyammant, tel un bébé, comprenant enfin qu'il venait de commettre l'irréparable...

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Véracité

Rouge. Ça lui faisait bien. Le rouge.
Mais quelle sorte de rouge cette personne portait-elle ? Toute... et aucune. Un rouge... moins cramoisie que l'incarnat mais plus carmin que le rouge pâle. Rouge.
N'y a-t-il pas de couleur si vive mais si douce ? Rouge. Mais où vas-tu, toi, là-bas, avec cette couleur ? Rouge. Dis-moi, qui se cache derrière cette couleur ? Rouge. Pourquoi y en a-t-il partout dans ma maison, de cette couleur ? Rouge.
Rouge... rouge... rouge.
L'éternel, le flamboyant, le terne...
Rouge.
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