SALGRENN
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de toujours
Naissance d'un écrivain, là-bas, loin du tumulte. Rencontres hypothétiques, tendres, insensées, et parfois drôles. C'est tout cela que je vous raconte, moi, Ernest, avec une certaine ironie sur mon sort, et sans complaisance aucune pour celui que j'appelle maintenant Salgrenn...
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Petite nouvelle dans un autre genre.Mais je ne vous en dis pas plus...
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Bonjour,
Voici mon premier texte proposé sur SCRIBAY.
J'écris des nouvelles, assez courtes (!) et à raison d'une ou deux par semaine environ, tout en poursuivant dans le même temps l'écriture d'un roman.
Toutes les remarques (constructives) seront appréciées bien évidemment.Merci !
Voici mon premier texte proposé sur SCRIBAY.
J'écris des nouvelles, assez courtes (!) et à raison d'une ou deux par semaine environ, tout en poursuivant dans le même temps l'écriture d'un roman.
Toutes les remarques (constructives) seront appréciées bien évidemment.Merci !
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SI PLUS DE 10 LIKES : je continue l'histoire... !
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Recueil de textes sur la guerre.
Le premier s'intitule : " Recette du lapin au gaz moutarde "...
Peut-être une bonne idée pour vos fêtes de fin d'année ?!
Le premier s'intitule : " Recette du lapin au gaz moutarde "...
Peut-être une bonne idée pour vos fêtes de fin d'année ?!
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Elle a déboulé dans ma piaule comme un furoncle sur un cul sale. Anastasia. C'est ma gamine. La p'tite dernière que j'ai eue avec ma deuxième femme, une Ruskoff, ex-mannequin et ex-potiche d'un footballeur du PSG. «Papa, dear Papounet, je voudrais être ambassadrice des Déserts, plus tard quand je sera grande... !» C'est vraiment pas une réussite cette gamine. Non seulement elle est laide comme un pou, mais pas très vive non plus. Elle cumule. — Ambassadrice ? Et pourquoi pas Présidente de la République pendant que tu y es ?! — Mais si, Papounet, je veux faire comme Madame Sigolaine... La vieille dame de la télé... " Je ne supporte pas qu'elle m'appelle Papounet. Si je ne me retenais pas, je lui foutrais des claques à longueur de journée. — T'as déjà changé d'idée... ? La semaine dernière tu voulais être vétérinaire comme tout le monde... ?! — Oui... Ambassadrice des Déserts c'est beaucoup mieux... ! Et puis, c'est très bien payé ! Et là au moins je n'aurais pas besoin de mettre mon bras dans le culcul des vaches... Oh, c'est trop sale le culcul des vaches... ! On sait maintenant de qui elle tient celle-là. Sa bimbo de mère me coûte une fortune à entretenir. Et la voilà qui rit à pl
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Cette nuit, je me suis fait un petit calcul.
Oh, pas dans l'uretère, ni même biliaire, non, seulement dans ma tête !
Et, comme je n'ai jamais été très fort pour le calcul mental à l'école (Nous n'allons pas encore revenir là-dessus…), ce matin, dès le réveil, la première chose que je fis, fut de sauter sur une calculette afin de vérifier si je ne m'étais pas trompé…
Et bien, non ! J'avais raison ! Nous serons tous morts dans très exactement 26 jours… !
Et quand je dis tous, c'est bien tous, vous, moi, et même le milliard de petits chinois là-bas à l'autre bout de la planète…
Je m'explique. Avant-hier, nous en étions à cinquante décès suite à ce machin que l'on appelle très gentiment "Coronavirus" –alors que c'est tout de même une sacrément belle saloperie– puis, hier, à cent décès, et ce matin… à deux cents… ! Ah... je vois que vous commencez à comprendre où que c'est'y que je veux en venir !
À vos calculettes vous aussi !
Alors ? Et oui… c'est bien ça ! Vous avez bien compté vous aussi ; à ce rythme, dans vingt-six jours, nous approcherons les six milliards et demi de macchabées...
Oui, je le sais bien, on est environ 9 milliards… Mais là, vous chipotez un peu, parce que si vous regardez bien, il suffira juste d'une dernière toute petite demi-journée pour fignoler le travail…
Même pas un mois ! Et là, c'est pour les plus chanceux d'entre nous…
Un peu con, je trouve, de finir comme ça. En toussant.
Bon… je vais vous laisser parce que j'ai encore pas mal de trucs à faire si vous voyez ce que je veux dire… Heureux de vous avoir connu !
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Un début d'été, je m'en souviens très bien...
La première fois que je l'ai rencontrée, elle portait robe légère, à grands motifs floraux, collier d'or, et montre fine, identique à celles qu'on offre aux Premières Communiantes. Ce soir-là, le doux soleil de juin jouait les prolongations dans sa chevelure d'ange, et ses escarpins blancs piétinaient joyeusement le gazon. Oui, de tout cela, j'ai le parfait souvenir...
Elle avait peut-être trente-cinq ans, et moi, dix de moins. Ou plutôt l'inverse, je crois, mais elle m'intimidait tellement. Pourtant, j'aurais fait n'importe quoi pour attirer son attention. Absolument n'importe quelle folie, comme gravir cette très haute montagne, là-bas, loin derrière nous, puis sauter dans le vide, sans hésitation, en hurlant "Vive la vie !", ou bien marcher sur les mains, ou peut-être même assassiner quelqu'un, sauvagement... qui le sait... ? Ce soir-là, ce merveilleux soir d'été, j'aurais été capable de faire n'importe quoi d'insensé pour qu'elle s'intéresse seulement un peu à moi.
Alors, j'ai bafouillé, renversé mon verre de punch, raconté des tas d'histoires idiotes, fait le malin plus que les autres, comme souvent. Mais, je sais si bien le faire. Et elle a ri. Elle a ri à toutes ces bêtises, à ma lourdeur, et surtout à cette timidité qui m'empêtrait tant. Elle a ri de moi à pleines dents et ma vie a basculé. Plus rien désormais ne serait comme avant.
Notre idylle a duré quelques semaines. Un été à peine. Mais le plus bel été depuis que les étés existent sur Terre. Je savais maintenant presque tout d'elle. De son corps, de son âme. De ses petits secrets aussi. Sa peau était mon livre de lecture préféré. Je connaissais par cœur tous ses grains de beauté. Je lui ai fait l'amour. Maladroitement. Je la trouvais si belle, et je le lui disais souvent. Trop peut-être...
Je me souviens aussi de cette boite, pleine de petits chaussons de danse... Ses premiers chaussons... Et puis de ses yeux verts...
J'aurais fait n'importe quoi encore, mais cette fois pour la garder près de moi. Elle adorait les voitures de sport ; alors je trouverais bien assez d'argent pour lui en offrir une. Et puis je l'emmènerais au bout du monde, très loin d'ici, là où je la couvrirais de bijoux, de perles nacrés, d'émeraudes, de fleurs exotiques... Je prendrais soin d'elle... toujours... oui, pour toujours... je le lui promettais, je me le jurais à moi-même...
Mais voilà, toujours ne rime jamais avec amour, jamais, et il est revenu.
Lui. Être insignifiant, sans aucune envergure, désolant de banalité, minable, tellement haïssable...
Pourtant, elle l'aimait. Lui. Et lui seul.
Un soir, je les ai surpris. J'attendais dans ma voiture, devant chez elle. Elle m'a vu, alors, elle est sortie...
"Qu'est-ce tu fais là... voilà que tu me surveilles maintenant... ?! a-t-elle dit
— Et lui... que fait-il ici, lui... ?!
— Il veut me parler... on doit s'expliquer... tu comprends... ? a-t-elle menti.
— Mais, je croyais que c'était fini... ?
— Oui... c'est fini... ! a-t-elle avoué...
Ensuite, j'ai attendu. Toute la nuit. Pour la tuer. Mais, on ne tue pas les gens qu'on aime... et ce revolver me brûlait les doigts. Celui de mon grand-père. Un héros, lui. Un héros bien discret qui avait refusé toutes les décorations : « Crois-tu que j'ai fait tout ça pour leurs babioles ! Allons, on ne crève pas les gens pour une médaille ! On le fait seulement pour protéger les siens, sa femme, ses enfants, ses amis, son pays parfois...»
Alors, je suis resté, mais pour le tuer lui, cette fois...
... J'entends ses pas sur le trottoir. Il ne m'a pas vu, caché dans un recoin, et il s'approche sans méfiance de sa voiture. Dans ma poche de manteau, je fais sauter à tâtons le cran de sécurité du revolver, et je m'avance. Il met le moteur en marche. Je ne suis plus qu'à deux mètres à peine maintenant, mais il ne me voit toujours pas. Je sors mon arme, et puis je vise, la tête. Il n'a aucune chance de s'en sortir à cette distance. Il va pour démarrer, alors je tire...
Je l'ai revue. Bien plus tard. Vingt-cinq ans plus tard. Elle a changé. Évidemment, comme tout le monde après vingt-cinq ans. Elle porte des lunettes aujourd'hui. Et elle a pris un peu de poids aussi. Ses deux grossesses, l'abus de chocolat peut-être, l'arrêt définitif de la danse plus sûrement... mais ses yeux sont toujours verts. Deux belles émeraudes scintillantes.
De loin, elle m'a reconnu, elle aussi, et s'est avancée vers moi, un peu gênée.
« Mais qu'est-ce que tu fais là ?! Je te croyais loin... à l'autre bout du monde... !
— Je suis revenu... fatigué de la belle vie ! Tu sais, on se lasse de tout... !
Elle rit. Et le Monde bascule encore.
— ... je voulais te dire quelque chose...
— Quoi donc... ?
— Cela fait si longtemps... mais malgré tout... je voulais te demander pardon... oui... pardonne-moi, s'il-te-plaît... pardon... »
Le voilà maintenant, lui, ce misérable parmi les misérables qui ne sait même plus qui je suis, ou en tout cas fait tout pour feindre de l'ignorer. Alors, je lui parlerai bien volontiers du revolver qui se trouve toujours dans ma poche. De ce même revolver qui s'est enrayé, à l'aube, un matin de septembre, il y a tout juste vingt-cinq ans.
De ce vieux revolver, que je jetterai dès demain, parce qu'on ne peut pas vivre toute une vie comme cela, une arme cachée dans sa poche...
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Défi
Je triche un peu... Il s'agit d'un texte déjà publié il y a quelques jours de cela.
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Je ne sais pas trop ce que je fais là, ils m'ont finalement traîné de force. Pourtant, je n'avais pas du tout le cœur à faire la fête, ce soir...
— Mais si, allez quoi, viens avec nous, Nénesse... ! Ne fais pas ta tête de mule... Tu vas voir ; cela te changera les idées ! La bringue de l'été, à Poudis, ça ne se manque sous aucun prétexte... !
Flonflons, lampions. Il y a un monde fou. Toutes les tables sont occupées. Ils aperçoivent des amis. Alors on se faufile tant bien que mal, et ils nous font une petite place à coté d'eux. L'orchestre sur son estrade fait un boucan épouvantable, on ne s'entend plus, et l'on doit hurler nos prénoms pour les présentations d'usage...
— Ernest... enchanté !
Je la vois.
Un coup de foudre est la chose la plus merveilleuse qui puisse vous arriver dans une existence. Il a ce pouvoir étrange, inexplicable, de suspendre à la fois le temps qui s'écoule, le monde entier autour de vous , le vacarme le plus assourdissant, votre vie...
Et si je n'aperçois d'elle que son visage, ses yeux, son sourire, mon cœur sait déjà.
Je lui fais répéter son prénom.
— Clara...
Bien sûr, on commande à boire. Les gens bougent, chantent à tue-tête, dansent devant nous sur la place du village. L'air est électrique et l'orchestre fait des fausses notes, mais tout le monde s'en moque. Moi le premier. Car plus rien ne compte qu'elle.
— Alors, comme ça, vous êtes en vacances chez vos amis... ?
Elle s'intéresse donc à moi. Je bafouille. J'ai chaud. Besoin d'air. Je cherche péniblement mes mots.
— ... Oui... c'est ça... Édith et Jacques m'ont proposé de venir passer quelques jours chez eux... Je n'étais jamais venu par ici... c'est vraiment une belle région !
— Moi, j'étais à l'école avec Édith... On se connaît depuis la maternelle toutes les deux...
Je l'imagine maintenant à cinq ans ou six ans. On nous apporte les boissons, et l'on trinque joyeusement.
— Et vous... vous vivez par ici... ?
Je me sens idiot. Je suis un idiot. Je voudrais déjà tout savoir d'elle. Et puis qu'elle apprenne, elle aussi, tout de moi. Nous avons déjà perdu tant de temps...
— Oui, bien sûr... ! Je suis instit' à Poudis... mais l'école a bien failli fermer vous savez... !
— Institutrice... ? C'est le plus beau métier qui soit, non ?!
— Oui... peut-être... c'est ce que l'on dit souvent en tout cas... mais il faut tout de même avoir la foi... !
Je voudrais tant lui parler de ses yeux. De ses magnifiques cheveux aussi... Lui proposer d'aller danser, l'embrasser dans le cou, lui chuchoter des mots insensés dans le creux de l'oreille... amour, caresses, étreinte, tendresse, et même fidélité...
Au lieu de tout cela, je ne sors que des banalités... Alors il faut que je me reprenne maintenant. J'ai déjà tellement peur de la perdre.
— Vous êtes mariée... et... vous avez peut-être des enfants... ?
Pourquoi toutes ces questions ? Est-ce vraiment bien sérieux ? Qui me permet d'interroger ainsi une jeune femme que je ne connais que depuis quelques minutes ?! Voilà donc que je m'enfonce un peu plus...
— ... Non... pas du tout ! Célibataire sans enfants ! Mais pourquoi... cela t'intéresse... ?!
Elle me sourit. Elle est merveilleuse. La musique s'arrête soudain, un speaker monte sur le podium et lance des annonces au micro pour une tombola. Il déclame la liste des lots à remporter : Un voyage pour deux à Venise... une télévision écran plat... un repas gastronomique au restaurant "le vieux moulin"...
Jacques se tourne vers moi et me dit en rigolant que je devrais prendre un billet.
— Toi qui as toujours eu beaucoup de veine dans la vie... ! Venise... ça ne te dirait pas un week-end à Venise... ?! En amoureux... !
Il a raison. Je vais acheter un billet, la chance est de mon côté, ce soir, à Poudis...
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9 H 30.
Vivian est un garçon charmant. Et l'amant idéal. Le soleil est déjà haut dans le ciel mais nous sommes encore serrés l'un à l'autre dans ce grand lit. Mon nez dans sa nuque, je rêvasse. Cette fois, j'en suis certaine, je suis amoureuse...
— On devrait se lever tout de même, non ? T'as vu l'heure un peu... ?!
— ... Mais on s'en fiche de l'heure ! On est si bien, là, tous les deux !
Il se tourne et m'embrasse tendrement. Je caresse son beau visage.
— ...Vivian...
— ... Oui... quoi... ?
— ... Non... rien !
Il m'embrasse encore. Je l'aime...
11 H 30.
Je reviens du village. On n'avait absolument rien à manger. Tous les placards sont désespérément vides dans cette maison.
— Tu sais, depuis la mort de mes grands-parents, cette maison n'est plus la même. De temps en temps, je viens y passer un week-end... C'est quand même un peu tristounet ici... surtout seul...
— Seul... ? Mais tu n'es plus seul aujourd'hui mon chéri... Je suis là maintenant !
Vivian s'est mis en tête de mettre un peu d'ordre pendant mon absence. Ce garçon est parfait. Lorsque j'apparais dans l'encadrement de la porte d'entrée, il me sourit. Je frissonne un peu. Toutes les fenêtres de la maison sont grandes ouvertes.
— Tu as froid... ? J'ai aéré... cela sentait tellement le vieux ! Mais si le courant d'air te gêne, on va refermer maintenant ?
— Non, laisse donc... cela ira... dis, c'est incroyable ce que les gens du coin sont drôlement sympathiques... je me suis déjà fait plein de copines sur le marché ! Et puis quelques copains aussi !
— Ah bon... ? As-tu trouvé des fraises ? J'adore les fraises !
— Bien sûr ! Et puis de bons fromages de chèvre aussi... tu aimes le fromage de chèvre... ?!
15 H 30.
Je crois que je n'aurai pas dû boire autant de vin pendant le repas. Du garage, Vivian a sorti deux vieilles chiliennes sur lesquelles nous nous sommes allongés. Il fait si doux dans ce jardin. Et je crois que je n'ai jamais été aussi bien de toute ma vie. Je donnerai sans hésiter tout ce que je possède pour que ces instants merveilleux durent une éternité.
— ... Est-ce que tu as entendu parler de cette jeune femme habitant le village et qui aurait disparu depuis plus d'un mois maintenant... ?
— ... Non... je ne suis pas au courant de ça...
— Pourtant sa photographie est placardée un peu partout... Elle était vraiment très belle, cette fille...
Un nuage passe devant le soleil. Je frissonne encore. Nous ne sommes qu'au début de l'été.
— Et il paraît que ce n'est pas la première qui disparaît ainsi dans la région...
19 H 30.
Nous avons déjà faim. Et soif aussi. Vivre d'amour peut-être... mais certainement pas d'eau fraîche ! Apéritif sur la terrasse, j'abuse encore du rosé, et Vivian, un peu plus de moi. Mais je ne m'en lasse pas.
— Tu as pris de belles couleurs cet après-midi...
— Alors passe-moi donc un peu de crème dans le dos, si tu veux bien... mais n'en profite pas, hein... ?!
Pour le dîner, Vivian propose de nous faire un taboulé. J'adore ça. Il nous faut simplement un peu de menthe fraîche.
— Il y en a là-bas, tout au fond du jardin... !
Je file en ramasser. Quelque chose brille dans la terre et attire mon œil. Une chaîne en or, avec un petit pendentif en forme de cœur. Exactement le même que porte cette jeune femme sur ces affiches. Je frissonne encore...
— Tiens, je t'ai apporté un lainage... regarde... tu trembles, mon amour...
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