Kouabenan
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de toujours
Petit recueil de Poèmes qui retracent la vie, ou qui en parlent, ou qui la chantent...enfin je n'en sais plus grande chose. La poésie pour moi est le surplus de sentiments qui ne trouvent plus assez de place dans le cœur.
A vous d’apprécier ce surplus de sentiments.
A vous d’apprécier ce surplus de sentiments.
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Ce texte raconte une histoire, l'histoire d'un village d'Afrique, l'histoire d'un peuple, l'histoire des deux millions de franc CFA. Une histoire d'abord banale, mais qui s'avère révéler toute la philosophie, ou plutôt toute la psychologie de tout un peuple.
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L’histoire fascinante d’un jeune homme pris entre le piège de la guerre et de l’amour.
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Dado est mort, mais pas pour lui. D'ailleurs, pour lui, Dado ne peut mourir, Dado n'est pas aussi méchant que ça... Dado est un Super-héros, il en est sûr...
Cette petite histoire, que je crée (je l'ai déjà dit : J'aime créer) vous dévoilera le refus d'un gamin face à la mort, et plus qu'un refus, vous verrez une autre vision de la vie. C'est "La vie made by a Child (ou by me)".
Cette petite histoire, que je crée (je l'ai déjà dit : J'aime créer) vous dévoilera le refus d'un gamin face à la mort, et plus qu'un refus, vous verrez une autre vision de la vie. C'est "La vie made by a Child (ou by me)".
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Défi
Bonjour Monsieur le Président,
C’est pour moi un immense plaisir de vous écrire, d’avoir pour moi tout seul, un rien parmi des milliers, votre attention présidentielle. Votre pays, votre population et même le monde entier a la chance de vous avoir.
Monsieur, pour être honnête, je ne suis pas sûr que vous me lirez. Mais on ne sait jamais, peut-être que si. Alors si vous me lisez, sachez qui je suis : je suis un migrant qui ne mérite peut-être pas de vous écrire ; c’est à vous de voir. Je suis un migrant qui envahit votre pays comme ça, sans dire quand il repartira.
Maman disait : « Si tu veux parler à Dieu, parle dans le vent ». Maman était moins vieille quand elle le disait. Aujourd’hui elle s’effondre sous le poids des années de durs travaux champêtres. Que c’est pénible le champ.
Elle disait aussi : « Mon fils je mourrai pour toi, mais toi veille sur ma vieillesse et ensevelis-moi dignement ». Aussi bizarre que cela pourrait vous paraître, chez nous c’est un rêve de mourir dignement. C’était son rêve, le prix de mes caprices disait-elle, le prix pour les torts que je lui ai causés (que je lui cause encore).
Vous comprendrez, je veux veiller sur la vieillesse de maman, je veux l’ensevelir dignement. Elle le mérite. Mais comment ? L’école chez nous, c’est une autre histoire, c’est un luxe, c’est inaccessible pour nous autres enfants-de-mères-de-champs. Il y a plein d’autres choses que je pourrais faire, me dit Monsieur Tout-le-monde. Mais maman me disait aussi : « Mon fils, rêve. Ne rêve pas de vains rêves, rêve de grands rêves. »
Sans savoir comment vous y êtes arrivés, chez-nous tout le monde vous aime. Tout le monde aime votre pays et tout le monde chante haut et fort : Le blanc est fort, le blanc est beau, le blanc est riche !
Et voilà, je suis venu, je suis chez vous. Il faut que je veille sur la vieillesse de maman, il faut que vous m’aidiez à ensevelir maman dignement.
Non, je ne dirai pas : Faites-le ; c’est le prix pour l’esclavage, c’est le prix de la colonisation. Ce n’est le prix de rien !
D’ailleurs je ne suis pas sûr que vous me lirez. Mais si vous me lisez, sachez que je ne suis qu’un simple migrant… un simple migrant qui porte le poids des rêves de maman.
Par un simple migrant.
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Défi
Elle demanda :
-Comment va-t-on l'appeler ?
Je souris. Deux ans plus tard ...
-Fred, criai-je en souriant, tout en sachant que papa revivait à travers le nom que portait mon fils.
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Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours ce texte en tête. C'est pourquoi je me suis dit : pourquoi ne pas le publier ?
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Défi
Une lettre du futur dois paraître étonnante. Étonne-toi. Et ensuite lis-la, lis-la attentivement et crois-moi : la guerre est horrible.
Tu connais l'Afrique, tu y vis. Ne la fuis surtout pas mais garde espoir car il nous faudra, à toi et à moi plus que de l'espoir. Il fait nuit et j'écris sans savoir quoi dire. Dans ma tête, c'est la seule et même idée qui défile : je dois m'écrire, il faut qu'on change le monde.
Ce que je te demande est plus grand, si tu le veux, c'est un avertissement ; je préfère marcher dans un enfer les yeux grands ouverts plutôt qu'aveugle.
Il fait noir et j'écris... J'ai faim, j'ai peur et j'ai froid. La guerre est là ; partout des morts. Fuir n'est plus la solution. Où aller ? Partout c'est la guerre. Les Kalachnikovs chantent l'horrible chant de la frayeur. La guerre est horrible.
Je ne vois plus personne, ni papa, ni maman, ni grand-frère. Je suis seul, sont-il mort ? Je l'ignore. Tout le monde est mort. Les visages ont changé, personne ne rit plus.
Il fait noir et j'écris... Profite de tes beaux temps. Tu fais toujours le bien... fais-le toujours. Mais il faudra encore plus, empêche la guerre s'il te plait... Peu importe comment tu feras, empêche la guerre.
Une autre chose que tu dois faire pour moi : serre Dado très fort, aime-le très fort et dis-le lui. Il ne vivra pas longtemps. Triste à savoir, mais j'aurais voulu le savoir. Je préfère marcher dans un enfer les yeux grands ouverts plutôt qu'aveugle.
Écrite par toi, dans le futur.
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Défi
J'aime le défis sans savoir pourquoi. Je me suis dit que peut-être le saurai-je en le relevant
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Défi
Pour le Défis Négritude, je vous propose un texte de David Diop; texte intitulé Afrique mon Afrique.
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