igotnotim
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Des externalités du monde aux réseaux synaptiques de l'être humain. 272 pensées écrites sur le moment présent sur 272 jours dans 100 villes du monde.
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À tous les êtres, à tous les haineux, À tous les pessimistes et les optimistes, À tous les vieux, les jeunes, Les cons et les moins cons, Aux femmes, aux hommes, aux enfant, À mes parents, à toi ma nièce, Au président et aux ministres, Aux êtres de l'enfer et au paradis, À toi l'être. J'ai cette envie de me foutre en l'air Je pourrais parier sur le prochain qui se fout en l'air Où quand je pense le soir, je manque d'air et pense au futur que j'aurai pas, Aux politiques qui m'auront pas, À l'argent qui prend le pas, Aux enfants que j'aurai pas, Au mariage que j'aurais pas, Au voyage que j'aurais plus, À toutes les privations de joies que je ne vois pas, Tout ça dans une supposé espérance que je n’comprends pas, Ma mère tente de m’faire sourire, Elle m'envoie des emojis, Elle tente d’nous dire que jusqu'ici tout va bien, On répond pas des coeurs emojis, Larme à l'oeil. À se dire qu'on ne devrait pas, À se dire qu'on pourrait s'endormir une dernière fois, À se dire qu'on serait mieux si on n’était pas là. Je peux pas leur dire que j'ai voulu tout bousiller plusieurs fois, Que mes idées sombres étaient là quand ils ne les voyaient pas. Je n'ai pas d'enfants, Par ce qu'on se pose trop d
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L'être humain est gonflé de choses. Le surdimensionnisme de sa vie a dépassé sa conscience humaniste quant au décompte des choses qu'il a, il en oublie ceux qui n'ont rien. Qu'à l'image de nos richesses, celles-ci font la pauvreté des autres et l'appauvrissement de nos terres. Qu'à l'image de la multitude de nos biens, nous en sommes noyés et que la conception de la simple chose tel qu'un bol de riz n'est plus. Nous nous confions dans nos consciences à valoriser un téléphone plus qu'une soupe. Nous sommes submergés par la propriété éphémère de biens mortifères, de l'aspirateur robot a l'extracteur de jus, quand il nous faudrait simplement pressé les agrumes à la force des mains, nous nous confortons dans la robotisation de mouvements humains pour se satisfaire du moindre effort. C'est de ça que nos grasses consciences se nourrissent pour faire de nous des corps obèses. Alors, cher être, dans les habitudes de ta vie, trouve des réponses organiques plus que robotiques, utilise la machine de ton corps pour subvenir à tes besoins primaires. Quand tu suggères une idée qui faiblit le mécanisme de ton corps, prévaut la qualité des muscles dont tu es fait pour faire valoir tes organes au l
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Les mille et un chemins de l'Amour sont l'irrésistible danse de nos émotions du corps.
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Vous m'avez trahi.
Dans l'audace de votre nonchalance couplée à votre égoïsme prépondérant, vous m'avez trahi.
De votre beauté, j'étais pourtant si amoureuse. De votre intelligence, si éperdue. Il y avait dans vos mouvements l'espérance idyllique d'une vie meilleure aux allures d'utopie. Vous étiez si intelligent et si charmeur que mon âme s'est éprise de vous. Je me suis alors donné à cœur joie de vous confier les clefs de mon espace, celui dans lequel je vous ai proposé de fonder un foyer.
Je vous ai donné du vent pour lever vos grands esprits au ciel, je vous ai donné la mer pour faire briller vos yeux, je vous ai donné le soleil pour y éclairer vos journées, je vous ai donné les étoiles pour y contempler vos âmes, je vous ai donné la pluie pour alimenter votre bonheur, je vous ai donné les arbres pour oxygéner votre Amour.
Mille fois, j'ai construit le chemin de votre vie pour vous accueillir tendrement.
Vous aviez l'esprit débordant et vos premiers pas m'ont épris de vous.
Pourtant, il m'a fallu cligner des yeux un siècle de temps pour me réveiller dans les enfers de la Terre. À la place du vent, j'y ai trouvé le souffre de la vie. À la place de la pluie, l'acide de vos pensées. À la place des étoiles, des montagnes de ferrailles. À la place de la mer, la décharge de vos inconsciences. À la place des arbres, des cadavres.
Il n'y peut y avoir de deuxième Terre trompée.
Vous, dans votre belle maison aux mille et unes lumières, vous m'avez mutilé. Vous avez atteint le creux de mon âme pour vous servir et boire votre narcissisme. Vous avez affolé l'équilibre de la vie que je vous avais si tendrement fait pour y construire le nombrilisme de votre quotidien. Dans l'impétuosité de vos journées, vous effacez le don des miens pour y construire l'anarchie de vos besoins.
Vous, dans vos belles maisons, derrière les cloisons de votre arrogance, vous, tout en haut, à la lumière de votre égoïsme, qui êtes terré dans votre inconscience, vous êtes responsable.
Avec tout l'Amour que je vous porte, le courroux d'une Terre trompée est inaltérable. Alors s’abattra ma lente dépression, mon orage de colère, mes torrents de larme sur le cœur tendre de vos enfants que j'aime si tendrement.
A votre insu, sans science ni décence, dans le ventre vide de vos émotions, vous êtes les monstres de votre vie.
Le monstre, c'est pourtant vous.
Le monstre, c'est nous.
Le monstre, c'est toi.
Le monstre, c'est moi.
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Encore enfant et premières écritures de poèmes pour la femme que j'aimais, que j'aime encore et que j'aimerai pour toujours.
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Défi
Le monde de demain sera la plus grande guerre que l’humanité n’aura jamais connu. Une bataille contre une matière grise invisible qui s’accapare un bonheur insipide au goût amer de féraille dont nous attendons ardemment leur réaction ou la disparition de leur cupidité. Une bataille contre l’asservissement des consciences, quant à l’aube des longues canicules, nos cerveaux matraqués par des informations orientées, nous nous rendrons compte de notre illusion dans les incendies de notre liberté. Une bataille contre l’uniformisation et l’aveuglement des populations, quant à la plume de Tocqueville, nous nous rendrons compte que la dystopie de ses écrits n’était qu’un avertissement réel de notre vie. Une bataille des scientifiques face aux économistes qui vendent la croissance éternelle quand les scientifiques exposent inlassablement la loi de la physique, mais l’argent a un bien meilleur écho que la logique chimique ou biologique et les tristes larmes des scientifiques auront raisons des comptes des économistes. Une bataille des pensées individuelles face au devoir collectif où le sacrifice des uns créera des distorsions face à l’inaction des autres au sein même des groupes familiaux.
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Défi
Il ne s’agit pas simplement d’une petite chose qui a façonnée une partie de moi, il s’agit d’une phrase de quelques mots qui a donné le sens que j’ai donné à ma vie. C’est, au delà d’un récit, une histoire vraie. 2007, salle du CDI comme on l’appelle, autrement dit la bibliothèque du collège. Je suis jeune, de la ferraille aux dents, aussi timide qu’un flamant rose au milieu de flamants bleus. Mes cheveux tombent sur mes yeux, rebelle, rock’n’roll dans les oreilles mais les manières et le respect sont mes premières armes. Un homme d’un certain âge rentre dans la salle, lunette sur le nez et sourire en coin, j’imagine déjà le grand-père que je n’ai jamais eu. Son habit est simple, il est pourtant la représentation d’une sagesse extrême et d’une bienveillance perdue car dans le reflet de ses yeux se cache l’horreur de l’humanité. L’homme s’assoit en face de la classe, le silence nous dompte sans un bruit car à notre oreille, notre sagesse d’enfant nous dicte communément le respect. Silence. Bonjour mes petits chéris ! À partir de ce moment, j’ai su qu'il serait mon grand-père spirituel. Il est venu nous enseigner le devoir de mémoire, la sagesse de l’esprit et, dans mon cas, façonner
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