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igotnotim

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Des externalités du monde aux réseaux synaptiques de l'être humain. 272 pensées écrites sur le moment présent sur 272 jours dans 100 villes du monde.
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igotnotim

Dans notre frénétique recherche
de consommation boulimique,
sans sens, ni décence,
nous écrasons de nos mains l'oesophage anorexique
de notre conscience.
Notre regard gras est suspendu à notre fausse science.
De l’obésité de la consommation
à la boulimie de nos consciences,
quand notre regard gras se suspend à l’anorexie de nos âmes.
Gavons-nous jusqu’à en crever
C’est un peu la tendance du passé.
Acheter, consommer, jeter.
La consommation n’est plus une affaire de besoin primaire
Mais d’ultra-satisfaction de nos besoins non-humanitaires,
À coup de big stick publicitaire,
le Coca et le Nutella sont devenus nos pairs.
Le temps n’est plus à se ravitailler
pour subvenir à ces besoins,
mais à s’engraisser
pour satisfaire ses besoins.
Pourquoi manger un burger de 15 mille calories
quand 2 mille nous suffisent ?
La consommation est obèse.
Nos grands-parents se consolaient avec des rations
quand aujourd’hui l’offre dépasse nos désirs de raison.
Ton fils fait le poids de ma famille en 1940,
Maintenant la bouffe nous hante.
Grand-mère, grand-père, ne vous en faites pas, on ne manque de rien.
Les publicitaires nous force la main,
Et nous répètent les mêmes messages incessants,
Qui est la lance qui tue le gibier ? Notre grasse conscience.
Notre ventre dépasse notre science.
On peut alors parler de déshumanisation
de notre consommation.
Les rôles se sont inversés,
nous ne sommes plus des chasseurs
et il n’y a plus de proie.
De l’homme qui courait derrière sa proie,
aujourd’hui, notre proie est préemballée
Et on y jette qu’un léger regard entre les allées,
Acheter, consommer, jeter, acheter, consommer, jeter.
La consommation évolue, elle se déshumanise.
Dans notre course folle à la surconsommation,
L'on ne souhaite même plus se déplacer,
L’homme est obèse, la technique le gave.
Il est possible que le steak que vous mangiez
Provienne d’un boeuf se trouvant à 200 km,
Mais qu'il ait voyagé dans 3 pays avant de finir dans votre assiette.
De quoi retourner nos ancêtres durant leur sieste morbide.
Notre consommation est-elle pérenne ?
En sachant qu’il faut 300 truites pour nourrir un homme pendant 1 an et que ces truites doivent consommer 90 000 grenouilles, qui doivent manger 27 millions de criquets auxquels il faut 1000 tonnes d’herbe, comme l’a pu faire remarquer Harry Braverman, notre disposition à se nourrir tend incontestablement vers la ruine de nos estomacs et celle de notre planète.
Alors ! À qui la faute ? À notre conscience motorisée par des concepts de consommation ? La publicité qui nous rend aveugle ? Quel est aujourd’hui l’avenir de nos petits commerçants qui font de leur main notre pain du matin ?
Je vous en conjure, dirigez votre grasse conscience chez votre commerçant du coin, il en est de la survie de votre espèce.
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igotnotim

Dans le monde actuel, la réalité présente est-elle une fin en soit ou un scénario surréaliste dans lequel nous devons agir pour la survie de notre espèce ?
Depuis ma jeune conscience, l'existence de l'être humain est ma plus grande interrogation. L'existence même de celui-ci comparé à l'albatros est d'une complexité évidente, l'un connaissant l'existence de l'autre, l'autre déterminant l'existence de l'un. Quel est donc le résultat escompté de notre existence ?
Quel magnifique espoir de se dire qu'il nous est possible de penser à tout ce que l'on souhaite pouvoir penser, cette liberté de pensée pour laquelle je ne trouve d'égal, ou peut-être bien celle d'aimer, me tend les rênes du bonheur. D'une autre manière, elle m'inquiète, et si j'étais tout simplement ignare, ignorant à la Dunning-Kruger.
Le calcul mathématique de la vie désigne une part sombre de l'humanité où les riches mendiants et les pauvres mendiants s'escortent le visage poussiéreux et les chaînes immortalisent leur impérissable pouvoir sur la Terre Morte.

Ces écrits ne sont ni scientifiques, ni statistiques, ils sont à l'origine de ma pensée, ils peuvent donc être considéré comme grotesque, fantasque, immature ou bien surréaliste, je m'entendrai pour ce dernier. Ils seront sous formes de textes, de poèmes, d'images ou tout autre format permettant le raisonnement.
Ces écrits n'engagent que moi et une partie du surréalisme que je suis, c'est-à-dire, l'autre moi, celui qui ne se soucie des dogmes, des traditions et des convenances et dont les écrits sont parfois l'alignement de ma subconscience, autrement appelé mon algorithme encéphalique. Ce moi n'existera seulement qu'à travers ces lignes, il ne sait pas s'exprimer dans la vie réelle.
Ces écrits ne sont que la surbrillance de mes réseaux synaptiques, ils ne sont en aucun cas de l'intelligence, c'est un foutre. C'est comme une grande équation qui surveille mes nuits et présage un destin tragique à mes axones, m'extorquant en passant mes souvenirs.
Dans un futur proche, je vais mourir, vous aussi. Vous allez surement mourir, votre mort est proche dans l'espace temps. Dans cette optique, les choses changent, et je ne peux m'empêcher de savourer l'espace temps qu'il m'est donné pour tenter d'utiliser au maximum de mes capacités toutes les combinaisons nerveuses de mon corps jusqu'à en extraire l'excellium de l'humanité.
J'ai orchestré ces écrits d'une manière aussi naturelle que mon monde s'est construit. Du cerveau sont venus mes premières interrogations majeures. Les sujets satellites sont répertoriés dans un ordre que seul l'ordre immoral des aurores à écrire l'aura ordonné. Cette étude n'aura pas de fin, elle sera la continuité de mes lectures et autres sources de savoir.
De mon encéphale et celui des sources de vérité que nous dévoilerons, nous disposerons l'état actuel des choses sur le plan théorique et pratique, marqué de mon empreinte. Nous poursuivrons par confondre le présent au surréalisme et faire appel à notre condition à réfléchir pour enfin déterminer si le monde dans lequel nous sommes est la réalité de demain ou le surréalisme du passé.
Mon cerveau s'introduit dans tous mes pores, se répand dans mon sang, ses épines scarifient l'intérieur de mon corps, il se répand le long de ma colonne, s'insère comme une péridurale et se retire comme un dard. Voyez-vous, cette lame du scalpel qui descend le long de votre peau et fait écarter votre chaire, vous réduit en un simple morceau, vous réduit simplement à l'état sommaire de l'être et non pas celui du paraître. Je suis écorché vif mais je soigne mes plaies par l'amour abondant que me réserve l'être humain.
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J'écris. Je m'écris. Je m'écrie. Je crie. Tu écris. Il écrit.
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Les mille et un chemins de l'Amour sont l'irrésistible danse de nos émotions du corps.
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Vous m'avez trahi.
Dans l'audace de votre nonchalance couplée à votre égoïsme prépondérant, vous m'avez trahi.
De votre beauté, j'étais pourtant si amoureuse. De votre intelligence, si éperdue. Il y avait dans vos mouvements l'espérance idyllique d'une vie meilleure aux allures d'utopie. Vous étiez si intelligent et si charmeur que mon âme s'est éprise de vous. Je me suis alors donné à cœur joie de vous confier les clefs de mon espace, celui dans lequel je vous ai proposé de fonder un foyer.
Je vous ai donné du vent pour lever vos grands esprits au ciel, je vous ai donné la mer pour faire briller vos yeux, je vous ai donné le soleil pour y éclairer vos journées, je vous ai donné les étoiles pour y contempler vos âmes, je vous ai donné la pluie pour alimenter votre bonheur, je vous ai donné les arbres pour oxygéner votre Amour.
Mille fois, j'ai construit le chemin de votre vie pour vous accueillir tendrement.
Vous aviez l'esprit débordant et vos premiers pas m'ont épris de vous.
Pourtant, il m'a fallu cligner des yeux un siècle de temps pour me réveiller dans les enfers de la Terre. À la place du vent, j'y ai trouvé le souffre de la vie. À la place de la pluie, l'acide de vos pensées. À la place des étoiles, des montagnes de ferrailles. À la place de la mer, la décharge de vos inconsciences. À la place des arbres, des cadavres.
Il n'y peut y avoir de deuxième Terre trompée.
Vous, dans votre belle maison aux mille et unes lumières, vous m'avez mutilé. Vous avez atteint le creux de mon âme pour vous servir et boire votre narcissisme. Vous avez affolé l'équilibre de la vie que je vous avais si tendrement fait pour y construire le nombrilisme de votre quotidien. Dans l'impétuosité de vos journées, vous effacez le don des miens pour y construire l'anarchie de vos besoins.
Vous, dans vos belles maisons, derrière les cloisons de votre arrogance, vous, tout en haut, à la lumière de votre égoïsme, qui êtes terré dans votre inconscience, vous êtes responsable.
Avec tout l'Amour que je vous porte, le courroux d'une Terre trompée est inaltérable. Alors s’abattra ma lente dépression, mon orage de colère, mes torrents de larme sur le cœur tendre de vos enfants que j'aime si tendrement.
A votre insu, sans science ni décence, dans le ventre vide de vos émotions, vous êtes les monstres de votre vie.
Le monstre, c'est pourtant vous.
Le monstre, c'est nous.
Le monstre, c'est toi.
Le monstre, c'est moi.
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Le monde de demain sera la plus grande guerre que l’humanité n’aura jamais connu.
Une bataille contre une matière grise invisible qui s’accapare un bonheur insipide au goût amer de féraille dont nous attendons ardemment leur réaction ou la disparition de leur cupidité.
Une bataille contre l’asservissement des consciences, quant à l’aube des longues canicules, nos cerveaux matraqués par des informations orientées, nous nous rendrons compte de notre illusion dans les incendies de notre liberté.
Une bataille contre l’uniformisation et l’aveuglement des populations, quant à la plume de Tocqueville, nous nous rendrons compte que la dystopie de ses écrits n’était qu’un avertissement réel de notre vie.
Une bataille des scientifiques face aux économistes qui vendent la croissance éternelle quand les scientifiques exposent inlassablement la loi de la physique, mais l’argent a un bien meilleur écho que la logique chimique ou biologique et les tristes larmes des scientifiques auront raisons des comptes des économistes.
Une bataille des pensées individuelles face au devoir collectif où le sacrifice des uns créera des distorsions face à l’inaction des autres au sein même des groupes familiaux.
Une bataille des héros silencieux face aux gueulards que l’on entend plus que de raison, que le cœur à l’ouvrage nous démantèlerons pièce par pièce.
Une bataille contre les ignares bien-pensants qui, dans leur grande parure, se retrouveront bientôt nus de la tête au pied quand le petit peuple découvrira la finalité de leur réalité.
Une bataille pour l’éducation de nos chérubins afin qu’ils ne nous haïssent pas d’avoir traité la vie de cette manière. Une bataille pour que je puisse continuer à aimer mes parents et ne pas les accabler des choses que je ne verrais plus, des choses que je ne sentirais plus ou ne toucherais plus.
Une bataille de l’idée même que l’on se fait de la vie, où la tentation pécuniaire est bien plus forte et bien plus grande que n’importe quel geste de bonté.
Une bataille contre l’individualisme grandissant, où l’on continue à se diviser de plus en plus, où aux soirées d’entreprises, l’on se fait encore aspirer le cerveau par une paille en plastique pour nous dire que ce que nous faisons est bien.
Une bataille contre le système économique qui n’a d’adage que la maximisation des profits, en aucun cas, notre espérance de vie.
Une bataille de se dire qu’en écrivant cela, les sceptiques et les acquis se diront que ses discours noirs ne méritent pas leur place dans le débat.
Une bataille contre et pour vous, qui dans votre simple appareil, a la lecture de ce texte, vous vous direz qu'il ne s'agit pas d'être aussi alarmiste mais qu'au fond de vous même, votre science est aussi confuse que votre raison et que l’idée de renouveau est évidente.
Une bataille contre moi-même à me culpabiliser de tous les maux, à se dire que nous devons faire plus, que nous devons aller plus vite, que nous devons changer le monde, que derrière mon écran, dans la futur chambre de mon enfant, au quatrième étage d’un bloc de béton, dans une banlieue dortoir, je me demande comment.
Seulement, face à la mort, nous nous décomposerons petit à petit à se dire que la pomme du jardin valait mieux que l’or du monde, que le jardin biologique valait bien plus que le parc d’attraction et qu’il sera bientôt la maxime des communicants.
Quand nous nous réveillerons, nous nous penserons aux mots de l’Abbé Pierre, que nous avons plus de sang sur nos mains que l’enfant avec une kalachnikov.
Quant au doux réveil de mon enfant dans son berceau dans les chaleurs meurtrières des étés, il exprimera ses premières interrogations, quant à son âge avancée, il ne reconnaîtra les animaux de la savane que dans les bouquins.
Le monde de demain sera beaucoup plus chaud mais beaucoup plus beau car le défi de l’humanité est avéré, il y a dans cette gageure le sentiment qu’il est temps pour nous de sauver le monde.
Il nous faut déclasser l’espèce humaine du haut de la chaîne et redonner tous les pouvoirs à la dictature de la nature, sans jamais au grand jamais, s'y opposer.
Il y aura du liquide noir, du rouge sang, du bleu énergétique mais il y aura avant tout du vert. Le monde de demain sera vert, vert d’esprit, vert de conscience, vert de vie car c’est du vert dont dépend l’humanité et non pas de l’or de votre pensée.
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Encore enfant et premières écritures de poèmes pour la femme que j'aimais, que j'aime encore et que j'aimerai pour toujours.
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Il ne s’agit pas simplement d’une petite chose qui a façonnée une partie de moi, il s’agit d’une phrase de quelques mots qui a donné le sens que j’ai donné à ma vie. C’est, au delà d’un récit, une histoire vraie.
2007, salle du CDI comme on l’appelle, autrement dit la bibliothèque du collège. Je suis jeune, de la ferraille aux dents, aussi timide qu’un flamant rose au milieu de flamants bleus. Mes cheveux tombent sur mes yeux, rebelle, rock’n’roll dans les oreilles mais les manières et le respect sont mes premières armes.
Un homme d’un certain âge rentre dans la salle, lunette sur le nez et sourire en coin, j’imagine déjà le grand-père que je n’ai jamais eu. Son habit est simple, il est pourtant la représentation d’une sagesse extrême et d’une bienveillance perdue car dans le reflet de ses yeux se cache l’horreur de l’humanité.
L’homme s’assoit en face de la classe, le silence nous dompte sans un bruit car à notre oreille, notre sagesse d’enfant nous dicte communément le respect. Silence. Bonjour mes petits chéris !
À partir de ce moment, j’ai su qu'il serait mon grand-père spirituel.
Il est venu nous enseigner le devoir de mémoire, la sagesse de l’esprit et, dans mon cas, façonner une philosophie de vie. Le récit de Sam Braun, de son nom, fut passionnant de vie et d’ironie, nous n'étions que des enfants, et pourtant, j’ai commencé à comprendre ce qu'était un être humain à cette heure : une bête intelligente prête aux pires atrocités pour convenir à des idéaux. Que le monde dans lequel j'avais accouché n’était pas une terre promise où l’abondance de bienveillance nourrit nos soirées mais bien une terre de combat perpétuel et que même malgré l’amour incessant de mes parents, ce n’était plus un jeune adolescent qu'ils allaient voir grandir, mais un combattant.
Sam Braun a délié sa parole et nous a confié son histoire en tant que déporté juif dans l’enfer d’Auschwitz.
Je ne saurais vous compter les nombreuses anecdotes, ma mémoire étant engourdie par les années qui passent. Seulement, il y a dans son récit, une phrase dont je me souviens les termes exacts et qui résonne encore des décennies plus tard. Elle n’aura de sens pour vous seulement si vous plongez profondément dans le contexte que j’évoque.
Imaginez ce vieille homme en face de vous, pleins d’espérance, le visage taquin mais l’esprit en sang, lacéré par une vie d’horreur, et qui, à la fin de son discours heureux, vous regarde et d’un ton qui tranche de l’humeur joviale et vous dit : Il vous faut rétablir ce qui vous semble juste au sacrifice de votre vie.
Tout le réseau électrique de mon cerveau s’est emballé, j’avais face à moi l'équation de ma vie. C'est alors qu’un immense nœud s’est formé pour protéger cette phrase contre les lâches, les pessimistes et les ignorants car je savais, ô combien, cette phrase allait me poser problème. Elle est ici, juste là, vous pouvez la voir à travers moi si vous me voyez.
Alors, j’en appelle aux témoins de témoigner.
Témoignez votre vie, de l’histoire la plus insipide à la plus dramatique pour que dans l’encéphale de vos enfants se construisent l’équilibre entre le bien et le mal. Que vos témoignages soient l’essence de nos vies.
Alors, j’en appelle aux ignorants de s’éduquer.
Il ne résonne dans votre triste pensée, le simple vide que vous laisserez à votre disparition. Votre attachement à la haine des autres n’est autre que la preuve de votre faiblesse d’esprit. L’ignorance tue, il vous faut vous renseigner, reconstituer l’histoire de votre pensée, ouvrez les portes de la bibliothèque de votre âme et demandez vous les sources de votre haine. Interrogez-là, parlez-lui, ne laissez pas l’adage de certains vous transformer car il est lui même l’adage d'un autre et vous n'êtes au final que le bout d’une chaîne. Reprenez la force de votre esprit en vous inspirant, la haine ne vous rend pas plus fort, elle vous rend inexistant pour les siècles des siècles, car a l’heure de votre enterrement, seul vous et votre cercueil seront les plus bruyants.
Le détail d’une seconde a forgé l’esprit d’une vie.
A cette heure, je pourrais enfin répondre à la question la plus déstabilisante pour un jeune enfant : Que feras-tu quand tu seras grand ? Rétablir ce qui me semble juste au sacrifice de ma vie.
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