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Ollios

Ollios
« Le mariage est la phase finale avant la mort. Vous feignez d’être heureux puis le mensonge s’installe, dévore votre esprit et vous contraint à vous renfermer sur vous-même. Je n’ai pas choisi d’aimer, on m’a assuré que j’allais aimer. Mais je n’aime qu’Elle ».

J’écris depuis ma chambre, le seul endroit où je me sens à peu près en sécurité. Mais elle est là. Provocatrice, elle s’approche à pas de loup et me murmure qu’elle a envie de faire l’amour.

Je suis cerné, prisonnier de ma propre condition.

Axel de la Guillère, épuisé par sa femme Elisabeth, écrit son désespoir dans un journal intime. Le jour de son mariage, il y exprime son chagrin, son impuissance à contrôler sa femme, une très jeune mondaine arrogante et perverse bien décidée à conserver son mari pour elle seule.

La rencontre avec une femme orientale métamorphosera ses espoirs de jouir de la vie…
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Ollios
La duchesse de Galanta et le marquis de Lagandière forment un duo machiavélique. Avides de jeunes vierges, ils décident de monter une entreprise à l'apparence très gentille afin d'attirer les femmes et les filles ignorantes, de préférence tout juste sorties du couvent. Sous la coupe de Madame de Galanta, elles apprennent les bons plaisirs de la vie et expérimentent des choses que même le dernier chrétien se laisse séduire par la promesse d'une liberté très osée...

Alors, école bienfaitrice ou entreprise bien plus frauduleuse ?
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Ollios
"Le rôle de mère m'est complètement inconnu. Je ne serai pas capable de m'occuper de ce petit être qui grandit en mon ventre. Le plus douloureux est de le cacher à mon bien-aimé, à celui qui m'a toujours protégé et tout fait afin que je me sente bien. Je vis un cauchemar, je le hais et je hais cet endroit qui n'est que ma prison".

Épuisée, Olivia lâcha sa plume dégoulinante d'encre et éclata en sanglots. Elle baissa les yeux sur le seul membre qu'elle détestait le plus : son ventre. Il grandissait, innocent et insouciant de ce qui allait advenir.

Elle le cacherait aux yeux de tous, comme elle l'avait toujours fait.
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Défi
Ollios


Nina a voulu m’emmener en forêt. Surprise, je ne lui ai pas dit non. Mais je soupçonne qu’elle a quelque chose derrière la tête. Nos partiels terminés, nous avons décidé de faire une virée en campagne. J’avais travaillé tout l’été dernier pour pouvoir nous offrir un gîte sympathique. Ma petite amie avait tout de même insisté pour me donner de petits cadeaux et nous faire profiter de moments intimes.
Nous roulons au hasard sur les petites routes de campagne. Les fenêtres sont grandes ouvertes, l’air fouette les beaux cheveux bouclés de ma compagne. Elle est ravissante, détendue et terriblement belle dans un débardeur qui ne couvre presque rien. Pendant les vacances, elle a décidé de ne pas mettre de soutien-gorge hormis pour nos sorties en ville. Ses seins généreux sautent à chaque trou de la route que je ne parviens pas à éviter.
"Arrête-toi là ! s’écrie-t-elle. Nous serons tranquilles pour nous promener."
J’obéis en garant la voiture sur une petite place située non loin d’un chemin forestier. A peine arrêtées que Nina saute déjà hors de l’habitacle pour pénétrer dans la forêt. Impatiente, elle se retourne vers moi.
"Viens, dépêche-toi !"
Je ne peux m’empêcher de trouver son excitation étrange. Nous courons dans la fraîcheur des sous-bois. Le pépiement des oiseaux donne aux lieux une ambiance sereine et paisible. Je ferme les yeux tout en suivant ma compagne. J’écoute les bruits. Nos pas lourds sur la terre meuble, le froissement des feuilles que nous piétinons…puis l’eau qui coule.
"J’ai si chaud, dit soudainement Nina. J’ai envie de me baigner."
"Tu es folle, elle est fraîche ! m’écriai-je."
Têtue, la jeune femme me jette son débardeur, défait les boutons de son short moulant, enlève sa culotte et avance sans hésiter dans la rivière. Le courant n’est pas trop fort, nous ne sommes néanmoins pas à l’abri des regards. Nue, ma petite amie se retourne.
"Viens, tu dois crever de chaud. Rejoins-moi."
Sa voix câline m’oblige à faire de même. J’avance plus doucement, craignant de tomber malade. Un vent tiède souffle tendrement sur les branches d’arbres, me confortant dans l’idée que la température de l’eau est bonne. Nina me prend la main et m’entraîne un peu loin du bord.
"Comment te sens-tu, elle est bonne hein ? C’est encore mieux que la piscine de l’hôtel !"
Elle se met à flotter sur le dos, les bras étendus, le regard dirigé vers le ciel éternellement bleu. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle m’a emmené ici. J’asperge les épaules et la nuque d’eau fraîche avant m'immger complètement. Je nage quelques mètres.
"Je suis sûre que tu as déjà fantasmé de faire l’amour dans une rivière", me lance Nina avec un air de défi.
"Qu’est-ce que tu racontes ?! dis-je faussement offusquée. Ça va faire quelques mois qu’on est ensemble et tu penses déjà tout savoir."
"Tu n’aimerais pas prendre ton pied dans l’eau, te laisser faire ? Il n’y a personne ni pour nous entendre ni pour regarder. Et si c’était le cas ce serait…génial."
Je rougis violemment. Ma petite amie se rapproche de moi, soulève mon menton baissé. Son regard vert azur scintille de malice et déjà elle entoure ma taille de ses mains fraîches. Elles remontent doucement le long de ma colonne vertébrale, atteignent mon visage. Ses lèvres se déposent sur les miennes.
"Arrête ! gémis-je. Nina, on ne peut pas…"
Sa langue vient attraper la mienne, nous emportant dans un ballet enflammé de baisers. Incapable de résister, je me joins à ce jeu risqué. Mes mains viennent agripper son divin fessier que je malaxe en même temps de l’embrasser. Sans doute lassée de nos baisers, la langue experte vient lécher entre les seins pendant que les mains s’occupent de ma poitrine. Nous reculons petit à petit vers le bord de la rivière et je comprends parfaitement ce que veut la jeune femme. J’ai vingt-et-un ans, elle n’en a que dix-neuf mais elle semble tellement plus expérimentée. Elle continue à me pousser vers le bord. Sa langue continue son brûlant chemin jusqu’à mon bas-ventre désireux que l’on s’occupe de lui.
Abandonnant quelques instants nos préliminaires, je m’inquiète de qui pourrait nous voir.
"Nina, arrête, on pourrait…"
"Tais-toi ! grogne-t-elle en fourrant sa langue dans ma bouche. Et profite de ce que je vais te faire."
Convaincue par son discours, je sens ses doigts insister pour accéder à mon antre. Ecartant généreusement les cuisses, je la laisse exciter mon clitoris. Elle se presse contre moi, profite de sa main libre pour me malaxer un sein. Il faut que je gémisse mais elle m’en empêche, elle m’embrasse encore et toujours ! Je me presse contre elle pour l’obliger à accélérer. Elle glousse contre mes lèvres.
"Qu’est-ce que tu fais ? m’écriai-je incapable de retenir ma frustration. Vas plus vite !"
"Je vois que Madame est finalement emballée, ricane ma petite amie. Tu me donnes envie de continuer comme ça. Si c’est comme ça, je ne te ferais plus de bien."
"Pourquoi, on était si bien…"" Fais-le alors."
Elle prend ma place, écarte les cuisses et agrippe mes cheveux pour me contraindre à la lécher. Non sans excitation, je laisse traîner ma langue chaude sur les contours du clitoris en prenant soin de ne pas le toucher. Je caresse ses cuisses pour la faire patienter. Elle aussi commence à trouver le temps long mais j’enfourne l’objet de ses désirs et exécute de langoureux va-et-vient. Contrairement à moi, Nina s’en donne à cœur joie. Ses petits couinements puis ses cris achèvent de m'exciter et de continuer mon travail de sape. Je lève la tête pour découvrir son corps pris de secousses, ses yeux clos et ses mains pressantes sur mon crâne. La nature est témoin de nos actes d’amour et des nombreux orgasmes de ma compagne. Je termine de lécher les dernières gouttes de sa semence puis me lève, un sourire narquois aux lèvres.
« Je suis tout de même mécontente, tu ne t’es pas occupée de moi. »
« Chérie, c’était excellent. Embrasse-moi. »
Je m’exécute. Elle se dérobe rapidement pour plonger dans l’eau, écarter mes jambes et s’occuper de mon cas. Très étonnée, je place mes mains sur la mousse, les fesses presque à l’air et ferme les yeux sous le plaisir qui n’a aucune peine à me submerger. Quel délice, sa langue est fraîche, efficace, je n’en peux plus ! J’ai encore plus d’orgasmes que Nina lorsqu’elle finit en me faisant jouir avec plusieurs doigts en moi. Enfin je me sens vidée. La jeune femme m’embrasse plusieurs fois et ravie, sort de l’eau.
« La prochaine fois, nous le ferons avec de vrais témoins. Les oiseaux sont des êtres adorables mais je suis plus excitée lorsqu’il s’agit d’humains. »
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Ollios
"Les hommes ont besoin d'une correction. Responsables de l'infériorité du sexe féminin, il nous faut vaincre le socle patriarcal et prouver que les femmes ne disposent pas d'une petite tête."

Sinéphie de Mélorgia l'a décidé : la femme sera au centre de ses préoccupations et plus aucune d'elles ne subira d'humiliations de la part du mâle. Entourée de ses proches, l'ingénieuse souveraine élabore un jeu bien cruel pour montrer aux puissants de ce monde comment elle envisage le futur : la Chasse à l'homme. L'épreuve le précise bien. Seul dans le froid, victime de la faim et rattrapé par la folie, le mâle doit se défendre contre une femme prédatrice et assoiffée de sang.

Livrés à eux-mêmes, privés de leurs repères, les hommes deviennent les proies de chevaleresses haineuses et friandes de tortures créatives...
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Ollios
Un émouvant hommage à Dame Nature ainsi que son soulèvement de colère contre les meurtriers de "ses enfants".
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Ollios
Un exemple de discours complotiste d'une dictatrice envers un auditoire naïf et inoffensif.
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Ollios
L'envol d'un oiseau soigné par une âme généreuse.
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Ollios
Un court texte sur la nostalgie ressentie lors de la saison hivernale.
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Ollios
Dame Chevalla est une honnête jeune femme. Possédant un grand cœur et une générosité sans retenue, elle souffre d'un poison mortel dû aux relations malsaines qu'elle entretient avec ses amants et ses amis.

Décidée à se battre et à guérir de son mal, elle écrit à ces personnes qu'elle considère comme meurtrières de bonnes gens et épuise sa souffrance à travers les mots.

Une nouvelle sur les relations humaines et la souffrance ressentie à travers des personnalités profiteuses et malfaisantes
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Ollios

Comment vous répondre ? Je me sens vidée mais en même temps, tous les sentiments me traversent. J’hésite, je rumine, je réfléchis de trop à ce qui m’arrive. Je me sens confiante pour certains domaines de ma vie, mais je doute pour certains.
Est-ce normal ? Est-ce un moment passager de ma vie ? J’espère que cela ne va pas durer. Pourtant, je sens que je suis heureuse. Oui, c’est mon corps qui me le dit. Je suis heureuse malgré les soucis quotidiens qui m’envahissent. J’ai appris à mieux les percevoir, à mieux les comprendre afin de ne pas me faire trop de mal mais c’est dur. Un nœud se forme dans mon estomac lorsque j’y pense.
Aujourd’hui, demain et pendant quelques semaines, j’hésiterai. Des doutes m’empêchent de réfléchir aux choses essentielles. C’est sans doute l’amour. Oui, c’est cela, l’amour. Lorsque vous vous demandez après de longues conversations, des disputes et des mots blessants ce que vous ressentez réellement. C’est si laborieux, si dur. Il faut laisser le temps et les choses se faire.
Mon ventre, que j’appelle mon havre de paix, gronde. Il est victime de tous mes ressentis : le doute, la méfiance, parfois le calme, la confiance, la sérénité. Mon Dieu, que c’est dur de trancher. Tout me parvient quand j’écris : ce défi est un échappatoire.
Mon corps est empreint au doute mais je vis au jour le jour.
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