Kira Fara
Les plus lues
de toujours
Défi
"Et si l'ange qui détenait entre ses mains le pouvoir de prendre les âmes des vivants, avait lui aussi sa fin."
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Défi
Petite créature part à l'aventure,
dans les mondes imaginaires.
Elle s’enfuit par ses lectures,
de la réalité, cet enfer.
Ils disparaissent…
Vilains mots, vilains mots disparus
par cette formule, je ne vous entends plus.
Lecture, écriture…
par ces éléments elle conjure
comme un mauvais sort,
ceux qui la torturent.
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Défi
J'ai souvent cette sensation d'être perdue, de ne pas savoir où aller. Je me retrouve complètement dans ce refrain de Youssoupha:
"Je perds le cours de l'histoire en essayant de suivre le tempo,
d'un coup le trou noir, je suis dans une scène de Memento.
Écriture amnésique je me perds en quelque battement,
je rappe quelque ligne et j'oublie tout immédiatement."
Ma vie est un disque qui ne cesse de recommencer. Je perds souvent, le temps, les gens.
J'ai l'impression de perdre les moments qu'on vit, et les moments qu'on a pas encore vécu.
Ils vont tous passer...
Qui sera là? Qui ne sera plus là?
Trop de questions, pas de réponses.
Je vis, mais pas vraiment. On m'entoure, mais je suis seule.
J'ai ce vide dans le coeur, dans mon âme, et je doute qu'un jour il puisse être comblé, car il ne cesse de grandir.
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Défi
Elle sourit un jour,
Chuchote de jolies notes à mon oreille.
Quelle beauté, quelle merveille.
Une impression de jamais et de toujours.
Simple mortel,
me voilà auguste.
Mais sous les rayons
d'un autre jour,
Un ange des ténèbres
sous les traits de
mon amour,
me ravit aujourd'hui
les présents de la veille.
Je ne suis plus rien,
un cafard, un maudit.
Baste!
Je la veux!
La voir, la sentir, l'écouter
comme la plus belle des symphonies.
Même si à la fin,
je reste aveugle, sourd et muet.
Je serais le plus grand des balafrés.
Mais au final j'aurais profité de cette traînée.
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Je n'ai jamais été très intelligent. J'ai arrêté l'école très tôt. Autant dire que je ne suis pas une lumière. Mais, j'ai quand même une assez bonne mémoire .
Je me souviens d'un documentaire sur les noyades. Je ne sais plus exactement quels sont les termes scientifiques qui avaient été employés. Mais, je peux tout de même me souvenir que lorsqu'on se noie, on retient notre respiration par pur réflexe . Un instinct de survit que notre corps déclenche sans qu'on se le dise. Sans même avoir à y penser, notre corps lutte. On appel cela l'apnée réflexe.
Ce qui provoque une diminution de l’oxygène dans notre organisme . On cède peu à peu, et l'eau fini par entrer. Notre cœur qui dans un premier temps accélère, ralenti, puis s'arrête .
Je me retrouve dans cette description des étapes de la noyade. Pour quelles raisons ?
Tout simplement, parce que toute ma vie j'ai eu l'impression d'être en apnée.
Pour survivre. Sans jamais vraiment y penser. Survivre ? Mais pourquoi ?
J'ai été en apnée dès ma naissance, quand ma mère est parti sans vouloir me connaître. Enfant non désiré.
J'ai été en apnée lors des rares visites de mon père , chez ma tante, juste pour me punir.
Sans la moindre raison apparente. Peut-être ai je fais l'erreur d’exister.
Encore en apnée, quand je me suis mis à boire, pour supporter ma vie, pour supporter la douleur qui résonne, cette douleur qui vient de mon cœur, une douleur infligée par ma mère, et qui ne disparaîtra jamais. La douleur physique infligée par mon père. Ma solitude dans ce monde.
Et si je la laisser entrer. L'eau. La douleur qui va suivre . Mais après tout cela, je cesserai de souffrir.
Et si je cessais de lutter. Viens à moi, obscurité. Efface mes souffrances. Qu'il ne reste plus rien de mon existence. Rivière, prends moi dans tes bras. Efface moi.
« Max »
Laissez moi partir dans ces profondeurs inconnues.
« Max reviens »
Réveil brutal. La Douleur.De l'air. Un visage .Cette fille. La seule qui m'ait offert du réconfort.
Son visage baigné de larme, me montre l'erreur que j'avais faillis commettre.
« Ne refais plus jamais ça » .
En effet, pourquoi se noyer, alors que l'on compte aux yeux d'une personne ?
Ne vaut-elle pas la peine que l'on reste ?
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Défi
Me voilà encore,
Dans ma barque dehors.
Mon élixir en main,
Pour oublier qui je suis,
Oublier hier et aujourd'hui,
Oublier l'existence de demain.
Oublier les flots du mensonge,
Qui ont dévasté les digues de mon coeur.
Je noie la douleur
qui émerge sans cesse.
Je noie mon chagrin, ma détresse.
Je bascule.
Ma barque vide.
Plus de recul.
Dans le roman de cette vie,
Je n'étais qu'une virgule.
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Défi
Ne plus être...
Être un être
qui n'est plus.
Ne plus être
l'être qu'on fut.
Confus...
Confondu
avec celle sur laquelle
un jour,debout,on s'est tenu.
Caché,par celle-ci,
on reste à jamais
disparu.
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Défi
Bon voilà une rencontre bien singulière, entre Yué et le petit garçon au coeur d'or, habillé comme le soleil (M.P).
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Défi
Mon pire cauchemar remonte... et puis quoi encore, il ne faut pas compter sur moi pour remonter aussi loin.
Parfois il m'arrive de ne pas faire de cauchemar...mais seulement parfois.
J'en ai fait tellement depuis mon enfance jusqu'aujourd'hui, qu'il est difficile d'en choisir un, et puis je ne me souviens pas de tout, surtout si ça remonte à mon enfance.
Je vais vous en raconter trois tout récents, qui se sont succédés les uns à la suite des autres la même nuit.
Ainsi ma nuit de cauchemars avait commencer de cette façon:
Je me trouvais dans une classe qui ressemblait vaguement à celles de l'université que je fréquente en ce moment, très spacieuse, avec le tableau et le bureau du professeur sur une petite estrade.
J'assistais à ce qui ressemblait à un cours, et c'est mon ancienne professeur de français qui l'animait.
Elle était mieux habillée que dans mes souvenirs, un chemisier blanc et une jupe noire qui lui arrivait jusqu'aux genoux et elle était plutôt bien coiffée, (je ne sais pas pourquoi je me souviens de ça alors que mon cerveau a effacé d'autres éléments peut-être plus importants, bref revenons à nos moutons). Elle n'était pas la seule personne présente, il y avait d'autres élèves, mais aussi d'autres personnes qui me semble t-il étaient importante, je ne sais pour quelle raison.
Au bout d'un moment je me rendis compte, je ne sais comment, que c'était des satanistes, je ne me souviens plus du détail qui m'a mis la puce à l'oreille, mais quand je compris qui ils étaient, je me levai comme si de rien n'était pour ne pas éveiller leurs soupçons et me dirigeai vers les tables de derrière où tout le monde avait déposé son sac. Mais à ce moment-là je me rendis compte que tout le monde me regardait, et que mon ancienne professeur était déjà près de moi.
Elle tenta de m'empêcher de partir, non de manière violente, il semblerait qu'elle cherchait à m'amadouer. Pour une raison que j'ignorais, je savais que d'une certaine façon, si je restais jusqu'au bout de cette séance, je ne pourrais plus jamais partir. Ne prenant pas la peine d'écouter la femme. Je réussis à partir, mais une fois dehors je ne me retrouvai pas en Espagne comme je l'avais cru par rapport à la salle de classe. J'étais sur le chemin que j'empruntai pour rentrer à la maison, quand j'étais en primaire à La Réunion. Un chemin dallé, entouré d'arbres pleins de nids de moineaux, et derrière ces arbres il y avait des maisons. Mais quand je passai il n'y avait personne, ni le papy qui s'assoyait sur sa petite chaise, ni les oiseaux, ni même le moindre bruit. J'avançai sur le chemin mais j'avais peur, car j'avais l'impression que quelqu'un me suivait. Je ne réussis pas à déterminer qui me suivait, ni à sortir de ce chemin pourtant si court normalement, quand finalement je me réveillai. Je consultai l'heure sur mon téléphone deux heures du matin, heure habituelle quand je fais des cauchemars (Hé ouais ma vie m'inspire pour mes histoires). Je restai un moment éveillée, n'ayant pas envie de me rendormir pour faire des cauchemars, mais je finis par être emportée dans un autre rêve dont je ne me souviens pas vraiment, à part qu'il y avait un membre de ma famille qui était mort, par la suite j'ai eu droit à une paralysie du sommeil, je ne pouvais plus bouger et j'avais du mal à respirer et je sentais des mains sur mon cou et d'autres sur mes pieds. Je tentais de ne pas paniquer et au bout d'un moment je finis par reprendre le contrôle sur mon corps. Il était six heures mais comme je ne me sentais pas du tout reposée je retentai de me rendormir et vint alors mon troisième rêve.
Cette fois-ci c'était la suite d'un autre rêve, d'une autre nuit(wais je sais c'est compliqué, c'est mon deuxième prénom). Les satanistes(encore eux) avaient tué mon frère, qui tentait de me sauver, dans le rêve précédent. Cette fois c'était ma meilleure amie qui voulait me sauver. Je lui dis de partir mais elle ne voulait pas me laisser (cette conne, elle va sûrement me tuer si elle lis ça un jour). J'étais en train de fuir quand ils nous rattrapèrent, je ne sais pas pourquoi il me semble avoir vu le sataniste mais je ne me souviens plus de son apparence, en tout cas il n'était pas normal. Il m'avait attachée à un poteau et il y avait déjá le feu qui brulait autour de moi, quand mon frère, qui était censé être mort, est arrivé pour me sauver( ah mon frère ce héros). Et c'est à ce moment-là que je me suis réveillée, et que je décidai de ne plus me rendormir.
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