Re écriture des Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire, sous forme de petits textes courts tout en étant inspiré des poèmes de bases où on y retrouve des phrases d'origines. Petits textes, petites histoires sombres mêlées de fantastique.

Dans les profondeurs de la forêt, se trouve une petite chaumière, où vit une sorcière. Autour de la demeure ainsi que le bois qui l'entoure, l'air y est dangereux et fatal. Pas un bruit ne se fait entendre, pas un animal ne se fait voir, point de chants mélodieux d'oiseaux, seulement le croassement des corbeaux. Dans la chaumière, un chaudron mijotant sur le feu doux, ça craque et il fait bon ; avec ses noirs enchantements dont la nature lui fit don, la sorcière prépare une potion. Au milieu des flacons, des fioles de poisons, ses larmes révèlent un amour ténébreux.
Son âme exaspérée des désirs errants et perdus.

Enfant, où j'habitais il y avait une belle maison dans la forêt et au moment de Noël, elle était illuminée d'une guirlande qui suivait les contours de la maison. Mes parents m'avaient dit, qu'on disait que le Père Noël y séjournait avec ses lutins avant Noël pour tout préparer. Quand décembre arrivait je guettais toujours la maison....quand je revenais en voiture de chez ma grand mère je regardais toujours....et puis vers la mi décembre...pouf ! La maison était enfin et entièrement illuminée !!
Je comprenais qu'il était temps pour moi d'écrire ma lettre au Père Noël et de la mettre dans ma boîte aux lettres. Et c'est ce que je faisais. Et je demandais à aller voir la maison de plus près comme toujours, donc mes parents m'y emmenaient. Je regardais cette maison illuminée d'une manière rêveuse. Je savais qu'on était en hiver, que ça allait être Noël....il faisait froid, avec la neige....la luge. Et ensuite, débutaient les promenades dans les petits villages à la nuit tombée avec mes parents pour voir les maisons et leurs illuminations de Noël.
Quand le réveillon et Noel arrivaient, lorsque ma mère me réveillait avec son parfum et son beau pull qu'elle m'était qu'a Noël....je sentais en moi que c'était Noël....c'était comme magique.
C'était la magie de Noël.
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L'hiver est bel et bien fini, il a pris ses valises et s'en est allé pour ne revenir que l'année prochaine, depuis quelques jours, son ami le printemps a déposé ses bagages.
Au revoir l'hiver et bon voyage, bonjour mon ami le printemps, heureuse de te revoir !
Digne de lui, le printemps est un capricieux, alternant son humeur entre la joie en rayonnant comme un soleil et la colère laissant échapper des torrents de larmes. Mais cela n'empêche pas de sentir la douceur qui l'accompagne nous effleurant à chaque brise.
Mais qui dit ''printemps'' dit bonjour à l'éveil de la nature. Nous pouvons entendre le chant mélodieux des oiseaux en tout temps, voir les arbres bourgeonnant pour ensuite être habillés d'un magnifique feuillage et des fleurs par milliers apparaissent en commençant par les jonquilles, ces jolies petites fleurs jaunes qui naissent dès le début du printemps. Puis viendra des multitudes de couleurs passant du blanc, au violet, au rose, au rouge..... Les abeilles qui butinneront de fleurs en fleurs accompagnés des papillons leurs amis, passant du beau lilas variant du violet au blanc, allant jusqu'à voir éclore la magnifique rose si belle, si délicate....mais si piquante. Et puis, dans les sous bois, de petites clochettes blanches parsemeront le sol comme un beau tapis....le muguet montrera à l'abri des regards sa présence.
Oui oui, le printemps est bien de retour ! Les beaux jours sont là et la nature se réveille doucement d'un long sommeil glaçial.

Mercredi 03 juillet 2018, à un mercredi comme les autres, un jour de juillet où la chaleur de l'été et du soleil se fait ressentir.
Mais ce jour-là, fût un jour bien différent des autres, à neuf heures du matin précise un son se fait entendre dans la rue, un écho, que personne n'y prête pas vraiment attention mis à part mon père qui fume son habituelle cigarette dans la cour.
Quel son entend-t-il ? << miaou miaou miaou >>. Serais ce le miaulement d'un chaton ? Pas évident avec les voitures qui ne cesse de passer !
Treize heures sonne. Toujours ce miaulement.
Puis viens seize heures. Partons à la recherche de ce chaton qui miaule, avec cette chaleur qui plus est ! Mais c'est une véritable chasse aux trésors !
Les minutes passent et toujours introuvable ! Nous avons cherché partout. De la rue au dessus, dans l'usine désaffectée jusque dans l'égout. Et ce miaulement plaintif qui continue.
Nouvelle tentative, mon père de l'autre côté de la rue, ma mère et moi dans notre rue, la route nous séparant. Plus un bruit. Plus une voiture. Miaule. Allez, c'est le moment..vas y...
Miaulement.... Miaulement...
Ma mère et moi même pointons en même temps le même endroit : en face. Mais....non c'est impossible...c'est un mur. Nous traversons la route....je vois un minuscule trou dans ce mur. Non non non c'est vraiment impossible, comme un chaton peut être dedans alors que seul une souris peut y entrer...et encore ! Je me penche et que vois-je ? Des yeux gris orage. Une petite tête de chaton qui me fait un miaulement muet. Mais comment as tu finis ici toi ?
Evidemment le faire sortir de là-dedans ne fût pas simple. Mon père dû casser au marteau et au burrin le mur, mais aggrandir le trou, pour que je puisse y passer la main et l'attraper. Une fois que j'eus ce petite chat en main, je le sortis du mur et le mis contre ma poitrine. Traversons la route, direction chez la voisine qui voulait le voir.
Ma mère me demande de lui montrer notre trouvaille : un petit chaton tigré aux yeux gris de deux mois tenait dans ma main.

Deux ans plus tard, cette petite femelle que nous avons trouvé et sauvé dors comme un véritable chat domestique et heureux dans le lit et tous les endroits confortables de la maison.

Oscillant entre dr. Jekyll et mr. Hyde,
Sans aucune expérience scientifique.
Lorsque l'heure du repas se fait entendre,
Comme d'habitude, un phénomène étrange se produit.
La gentille grand mère se transforme en Gremlins,
Comme d'habitude, je ne sais pas quoi faire.
Cela dure un temps, jusqu'à ce que tout cela change,
Et elle devient digne du mur des Lamentations.
C'est pourquoi nous l'appelons Jérusalem.

Déambulant comme une âme en peine,
Lors de crise apparaissent, pour elle, des personnes invisibles pour nous.
Passant de la colère au calme et de la tristesse à la joie,
Les émotions jouent en elle.
Tel un ange devenant démon, prisonniers de la même enveloppe charnelle.

Une réelle folie s'empare d'elle,
Ce qui nous fait grande peine.
Bien qu'impuissant face à cela,
Notre présence et prendre soin d'elle.
Au quotidien les pensées s'emmêlent.

Elle n'est plus elle-même,
Ni maître de son esprit.
La maladie a pris le règne.
Malgré cette folie qui l'habite,
Cette maladie qui entraine le déclin de son esprit.
Nous l'aimons tout de même,
Car elle est une partie de nous même.

Rose rouge ou rose jaune,
De toutes les couleurs, une rose reste majestueuse.
La plus commune de toutes,
Mais ne reste t-elle pas pour autant la reine des jardins ?

Ne soyez pas trop empressé,
Avec ses pétales si douces et si délicates.
Son corps épineux la protège pour éviter d'être blessée,
L'élégance même mêlant la force et la fragilité.

Avec délicatesse et amour,
Bravant sa beauté épineuse.
Elle vous laissera apparaitre son charme avec plus d'un tour.
Avec sa beauté et sa douceur, elle sera la plus lumineuse.

La rose nous apprend qu'il ne faut jamais abandonner même si l'on se pique le doigt, car derrière une épine se trouve peut être ce que l'on a toujours recherché.

Avec lui, j'apprends à vivre et à respirer.
J'étais cette fille qui voyait le monde dépourvu de couleur, tout était gris, qui s'accrochait à des paroles masquées sans sincérités parce que la douleur était trop forte, il y avait ce coeur qui ne faisait que de saigner et ces larmes de couler. J'avais l'impression de me noyer.
Avec lui, je suis cette fille qui respire mais suffoque de plaisir, qui vit en sentant son coeur râter des battements avec le ventre envahit par des milliers de papillons. Qui voit la beauté du monde qui l'entoure, où il y a la présence d'une lumière dorée qui laisse apercevoir à mon regard un aperçu de magie qui compose ce monde. Avec lui, je suis cette fille naturelle, qui n'a pas besoin d'énormément de maquillage, qui n'a pas peur d'ouvrir son coeur, qui ressens une petite nervosité à la vue de ses messages, je suis cette fille qui rit facilement, qui laisse entendre de la joie dans sa voix et qui frissonne dès que l'on prononce son nom.
Avec lui, j'ai découvers que mes lèvres se courbaient dans un sourire incontrôlable encore inconnu jusqu'à sa rencontre. Avec lui, je découvre ce que c'est que l'amour et la confiance.
Je suis cette fille brisée par le passé mais qui guérit doucement chaques instants passés à ses côtés. Cette fille qui est morte de trouille à l'idée de le perdre, mais qu'il ne perdra jamais.
Avec lui, je suis amoureuse et je suis moi.

Petit recueil de fragments de pensées, d'idées, de confessions.

Un chapitre va se fermer pour toujours, emportant avec lui, les souvenirs de toute une vie.
Le noyau familial, celui qui lie une famille, l'endroit où l'on sait que l'on pourra toujours se réfugier.
Là où tant de souvenirs se sont créés, bons comme mauvais, étés comme hivers, joies comme tristesses. Où tant d'anniversaires fûrent fêtés, des Noëls, des fêtes des grand-mères...là où trois générations ont grandis, certains plus que d'autres, certains y ont fait le premiers pas.
Un refuge pour les chats errants, là où ils étaient sûr de toujours trouver de la nourriture.
En été, il faisait beaucoup trop chaud, mais en hiver on ne sentait pas le froid, tellement le chauffage était à fond. Là, où à la télé il n'y avait qu'une vingtaine de chaînes et donc les dessins animés inexistants. Où au goûter, au lieu de gâteaux et biscuits, il y avait des biscottes avec de la magarine et de la confiture de myrtilles.
Quand la pièce embaumait l'odeur du bouillon et que les vitres se remplissaient de buée. Cet endroit où tout était vieux et fissuré, peut être un peu dangereux, où il y avait économie d'eau et d'électricité.
Mais.... j'aime cet endroit.
Je l'aime, car c'est tout simplement chez toi mamie. C'est ma deuxième maison.
Et si tu pars, l'endroit et les souvenirs partent avec toi.
Le chapitre va se fermer définitivement et je ne veux pas que cet endroit appartiennent à d'autres, où d'autres souvenirs vont se créer, car c'est endroit....c'est chez nous.



Ca y est. Cet endroit nous appartient que dans nos souvenirs, il fallait lui dire au revoir et le laisser créer de nouvelles histoires.

La couleur bleue, il y a tant de choses à dire sur cette couleur primaire qui se trouve dans notre quotidien. Elle se pare de temps de nuance que je saurais vraiment toutes les énumérées, parfois elle se cache ou nous donne une illusion de bleu pour raviver la beauté d'un paysage ou d'une personne. Je vous invite dans un voyage du départ bleu à l'arrivée bleu, de cette couleur sous toutes ses formes, aussi bien mignon, magnifique, imaginaire, triste, positif ou négatif. C'est parti ! Départ 8h30 - le ciel bleu d'un jour ensoleillé 9h30 - le bleu de l'océan 10h30 - le fond bleu de la piscine 11h30 - la dendrobate azeurus (ou plus communément appelée ''grenouille bleue'') 12h30 - une belle petite mésange bleue 13h30 - des mûres et des myrtilles 14h30 - un morpho bleu (papillon bleu) qui va de fleur en fleur 15h30 - le bleu de vos yeux 16h30 - un stylo a bille bleu 17h30 - de la peinture bleue 18h30 - du bleu de méthylène 19h30 - du E133 (colorant alimentaire) 20h30 - des bleuets 21h30 - les Schtroumpfs 22h30 - un saphir 23h30 - un bleu sur le corps Arrivée Minuit - la couleur préférée de ma grand-mère 'C'était un petit voyage autour de la couleur bleu, tant de choses nous entoure dan