Avez-vous déjà rencontré un homme qui pense tous les corps construits d'une physiologie différente, comme montés de différents rouages ? Qui plus est, un homme qui pousse sa curiosité jusqu'aux expériences les plus interdites ? Probablement que non, sinon, vous ne seriez plus là pour répondre à cette question.
Certains hommes ne pensent pas comme les autres, et leurs pensées peuvent tourner aux plus vicieuses obsessions. Et pour mettre fin à l'obsession, il faut savoir l'assouvir, même si elle puise sa source dans les profondeurs de la folie.

Le courant des âmes m'emporte
Dans les rues, dans les bars.
Des souvenirs derrière cette porte,
De notre vie qui se cachait du départ.

Cette eau de vie coule et efface
Tous mes efforts pour t'oublier.
Je réécris depuis la préface
Ces mois que je voulais des années.

Dans ma poitrine restent les marques
De l'amour que tu disais me porter.
L'enfant ailé et son arc
A décoché la flèche sans te viser.

Que reste-t-il de tes mots ?
Des regards auxquels je devais croire ?
Tu ne m'en as laissé que des maux,
La douleur comme ultime pouvoir.

Je vis désormais pour t'oublier,
Combattre désirs et souvenirs,
J'apprends à ne plus t'aimer
Sans vraiment y parvenir.

Elle me fait aimer l'amour,
Plus encore,
Tu me fais le détester.

Ce poème est un poème d'amour familial. Mes grand-parents habitant Résidence des Cognassiers dans un village normand, l'image qui peut symboliser mes souvenirs avec eux est cet arbre. C'est un rêve impossible de pouvoir à jamais construire des souvenirs avec les êtres aimés.