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Défi
Je ne perdis pas une minute, Michel dormait d'un profond sommeil au milieu des châtaignes. Guidée par mon instinct de survie, je fuis mon bourreau pour rentrer au plus vite chez moi. Encore toute chose jusqu'où la peur m'entraîna dans un acte presque meurtrier.La dose de médicament ingurgitée ne mit pas longtemps à agir. Avais-je mis trop justement ? Se réanimera-t-il ? Plus vraiment moi-même, je fixais mes rétroviseurs sans lâcher le regard, mes mains se cramponnaient au volant, mon dos se tendait et des douleurs se réveillèrent. Mon émotion me plongea soudain dans l'agitation.
— Marlène, tiens le coup !...Mon Dieu ! Qu'ai-je fait ? Nadia, maintenant Michel ? Et si Michel revient à lui ? Et s'il meurt ? Punaise ! Je ne sais plus où j'en suis ! Que vais-je devenir ? J'aurai peut-être accepté la proposition de Michel ? Pourquoi ai-je procédé de cette manière ? Et si je ne réussis pas à obtenir le reste de l'argent ? Mes animaux et moi, nous finirons dans la rue ? J'ai cinquante-huit mille euros à verser encore. Reviens à la raison, Michel aurait-il tenu la promesse de t'aider ? Tu sais ce qu'il voulait ! Ne sois pas naÏve ! Tu as gagné la moitié de la partie, ce n'est pas le moment de flancher. Si tu dois écraser sur ton passage pour remporter la victoire, je n'hésiterai pas.
La nuit était complètement noire, les phares des autres voitures m'aveuglaient pendant le trajet.
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Défi
Il fallait bien que je décide un jour de me lancer chez scribay psychologue.
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Défi
— Bruno, serais-tu capable de faire preuve de gentillesse à mon égard ?
— Nous sommes divorcés certes, je vais essayer de t'aider Marlène.
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Défi
Tout être humain connaît dans un moment de sa vie l’inactivité. Au début, on se croit en congé pendant huit jours, quinze jours, un mois après ça commence à devenir long. Plus les mois passent, plus on s’interroge : combien de temps cela-t-il durer ?
Inscription à l’ASSEDIC et convocation à l’ANPE.
Justement voilà : vous vous rendez à une convocation à l’ANPE, vous pensez qu’elle va vous trouver une solution. Vraiment ? Attendez ! N’allez pas trop vite ! Il y a des étapes à franchir.
Premier obstacle :
D’abord regardons votre CV (‘curriculum vitae) Bonne invention celui là ! Il consiste à mettre toutes vos expériences de préférence bonnes, car comment allez-vous vous en sortir avec une mauvaise expérience en expliquant pourquoi on ne vous a pas gardé ? Quand on a peu travaillé, vous êtes bien forcé mettre quelque chose ! Et puis n’oubliez pas vous êtes avec madame ANPE, vous pouvez tout lui dire ! Elle comprendra ou ne comprendra pas …Dans un travail vous avez été harcelé moralement, vous étiez avec un ou une hystérique. Mais avez-vous su vous défendre un jour en fâchant ? Rien qu’une fois mais cela vous a servi car ce n’est plus elle qui menait la danse. Vous ne vous laissiez plus faire et vous lui demandiez directement en insistant sur les tâches à effectuer. Par contre vous n’oubliez pas le soulagement d’avoir quitter son entreprise. Vous vous souvenez de son sourire hypocrite disant que vous n’étiez pas une mauvaise fille ou un mauvais garçon.Elle vous trouvera même des qualités qui viennent un peu tard à votre goût et cela ne vous touche même pas car vous n’avez aucun regret de la quitter. Elle n’était pas votre amie et ne le sera jamais, elle ne vous reverra plus jamais même si vos collègues vous demandent. Elles sont peut-être même en cause de votre renvoie. On ne vous a pas gardé à cause de votre lenteur. On vous harcela pour cette raison et on vous fait comprendre que vous n’avez pas votre place chez elle ni peut-être dans la société. Vous sortez de cette expérience déracinée et vous ne voulez plus exercé ce métier.
Deuxième expérience : ce n’était qu’un CDD ? Un CES ? (Contrat emploi solidarité) expérience de 6 mois, 1 an ? Pas mal si vous avez tenu jusqu’ici ! Reçu aucune remarque de leur part ? Non vous n’avez rien entendu ! Sourde peut-être ou étaient-ils hypocrites avec vous ? Parliez-vous à vos collègues de travail ? Il paraît que non ? Muette ? Timide ? Ou mettez-vous une barrière entre vous et vos collègues ? Pourquoi ? Honte d’être célibataire et de voir un sourire narquois, disant vous êtes vieille fille ou vieux gars alors ? Raconter quoi à ces gens là qui vous observent et vous critiquent aux moindres faits et paroles dites. Non, un homme ou une femme ne vous attend pas chez vous. Et alors ? Cela fait-il de vous un être inhumain ou insensible aux sentiments ? Cela vous gêne car il ou elle ne parle pas sur sa vie ?
Il faut avoir le goût du mystère aussi…
Troisième expérience : vous avez travaillé à domicile chez les personnes âgées, faisiez-vous bien votre travail ? Non vous n’êtes pas partie à cause d’eux mais du salaire peu gratifiant et du peu reconnaissance des personnes âgées !!! Qui croit encore c’est facile de travailler avec des personnes âgées grincheuses, peu agréables, hypocrites parfois elles vous poignardent dans le dos dès le dos tourné, avec leurs maladies qui les rendent austères, autoritaires…Vous croyez peut-être que vieillir c’est facile ?
Vos hobbies existent-ils ? Avez-vous des contacts humains extérieurs ou vivez-vous recluse chez vous.
Une photo sur votre CV ? Et puis quoi encore ! Vous postulez pour être mannequin ? Non ?
Alors vous avez raison. Votre employeur ne doit pas vous recruter sur votre physique (Sauf pour certains métiers) autrement …A moins de mettre la photo de votre animal préféré cela indiquerait quelle sorte de personne vous êtes ! Deuxième obstacle :
On vous reproche quoi ? Ne pas prendre d’initiative ? Dans quel sens devez-vous le comprendre ? Le fait de prendre le balai ne fait pas partie de la prise d’initiative ? Demander ou ne pas demander à votre patron les tâches à effectuer ? Oser faire la vendeuse sans avoir personne derrière vous, n’est pas considéré comme une prise d’initiative ? Enlever des fleurs fanées non plus ? Qui peut dire comment doit-on se comporter pour qu’on pense de vous comme quelqu’un qui prend des décisions.
Vous ne savez pas travailler seul (e). Mon dieu ! Quel bébé faites – vous ! Vous avez vraiment besoin de quelqu’un derrière votre dos ? Pas véritablement car vous ne supportez pas le regard des autres qui vous déstabilisent !
Vous manquez de confiance en vous ? Sûrement car personne ne vous fait confiance ! On ne vous confierait pas de tenir un magasin seul(e). Normal, non ?
Vous n’êtes pas dynamique ? Vous vous fatiguez facilement ? Vous êtes vieux ou vieille ? Vous êtes sûr que vous cherchez un travail ou vous devez vous préparer votre retraite ! Quel âge avez-vous déjà ?... Non vous êtes encore jeune !
Vous ne souriez jamais ? Aspect peu aimable ? Riez-vous ? Quoi vous doutez ? Vous souffrez d’une dépression chronique et trouble de l’humeur ! Vous êtes médecin pour dire ça ? Non ? Alors votre diagnostic est faux car vous n’êtes pas psychiatre !
Quoi vous portez des vêtements qui ne sont adéquats à la saison ? Avez –vous portez un short en plein hiver avec la neige qui tombe ? Non ? Vous avez peut-être des habits datant des années 70 ou usés, sales. Vous ne savez pas vous habiller !... Alors imaginez si vous vous présentez à un emploi avec un short, un chemisier délavé et des chaussures sales et trouées. Etes –vous arrivé jusqu’à là ?
Vous tenez des propos incohérents, vivant dans son petit monde. Là on vous prend pour un(e) débile ! Rendez-vous compte de l’image qu’on a de vous ?
Pas manuel pour un sou ? Et alors tout le monde ne l’est pas cela ne fait pas de vous une personne de galeux (se).
Troisième obstacle :
Connaissez-vous vos qualités ? Difficile à dire, vous pensez que non à la fin et vous avez peu entendu à part votre famille, de la part de votre supérieur. Gentil (le) ? Courageux (se) ? Consciencieux (se) ? Ne vous lancez pas trop fleurs sinon on va dire que vous êtes modeste ou vous en faîtes trop…
Quatrième obstacle :
Etes-vous motivé ? C’est quoi la motivation ? J’ai besoin absolument de travailler sinon je me pends ! Je suis motivé si je couche avec vous ! Mais enfin pour qui me prenez-vous ? Si je me présente ici c’est que je suis motivé sinon je serai resté chez moi ! Pourquoi ? On se montre comment quand on est motivé ? Comment montrer sa motivation dans une lettre ? J’adore ce métier car je ne me vois rien faire autrement ? Qui a eu cette idée d’inventer la lettre de motivation ? Pourquoi ? Voir si vous savez écrire une lettre ou vous exprimez avec votre langue maternelle ? Allez à un atelier de l’ANPE on vous apprendra à faire une lettre.
Cinquième obstacle :
Madame ANPE vous regarde droit dans les yeux avec votre CV. Vous recherchez dans quoi ?
Comment lui faire comprendre vous ne savez pas où vous tournez .Pas de problème ! Madame ANPE est là pour vous aider. Non pas moi mais quelqu’un va vous prendre en charge et vous aidez à trouver votre voie. Normal ! On ne sait plus quoi vous dire avec les obstacles qui se dressent devant vous. On va vous trouver une formation ! Pourquoi faire ?
Un stage ? Encore ? Oui c’est à vous de le chercher ! Savez-vous que ce stage dépend de votre avenir. Vous avez l’habitude des stages et vous savez très bien ce qu’on va vous dire, vous pouvez même écrire la liste des remarques :
-lente
-ne prend pas d’initiative
-pas dynamique
-ne va pas vers les gens….
Ce stage là va encore vous montrer que vous n’êtes pas fait pour ce métier et pensez à autre chose ! AVANT D’EFFECTUER TOUTE FORMATION PASSER A LA CASE STAGE SINON FAITES UN DETOUR…
Sixième obstacle :
Comment comportez –vous lors d’un entretien ? Ce n’est pas votre tasse de thé et vous n’arrivez pas à être à l’aise ? L’employeur peut être pas non plus, mais l’important c’est vous ! Dès le départ vous sentez ou vous ne sentez pas l’employeur. Vous êtes capable jouer avec votre intuition si le courant va passer entre vous. Mais n’oubliez pas que l’apparence est parfois trompeuse. Il vous paraît sympathique, il ne l’est peut-être pas car il est dur et autoritaire. Il paraît peu souriant et froid et il peut être très sympathique. Vous vous sentez piégé à certaines questions et vous ne savez pas comment vous en sortir, alors parfois vous mentez sur des choses peu importantes ou vous bafouillez. Vous êtes en train de paniquer devant lui en tremblant et vous êtes mal. Vous êtes sujet à des crises de panique. L’employeur sent votre gêne, donc c’est une catastrophe. Mais au fil du temps et avec l’expérience (celle-ci est au moins acquise !) vous venez à l’entretien en vous disant que vous vous en foutez car de toute façon vous ne savez pas comment vous y prendre pour séduire ou vendre votre peau à votre futur employeur. Imaginez essayer de brader un pull à bas prix. C’est pareil, vous vendez les mérites de vos qualités, votre expérience, votre compétence, bref vous faîtes comprendre que ce poste vous intéresse et c’est exactement ça qu’il vous faut.
Septième obstacle :
Vous manquez ou vous n’avez pas d’expérience souhaité ou exigé débutant accepté. L’annonce vous attire mais souvent on vous fait croire que votre candidature les intéresse et finalement vous tombez bec dans l’eau On a préféré quelqu’un ayant de l’expérience. Encore une déception vous avez l’habitude et l’expérience des désillusions vous connaissez ! Vous n’avez pas le niveau d’études qu’il faut avec un niveau 3ème vous n’allez pas loin ni avec un simple bac non plus. Ne soyez pas trop charger de diplôme non plus. Difficile de plaire à tout le monde.
Huitième obstacle :
Vous n’avez pas de permis ? Pensez-y car vous n’allez pas utiliser le cheval ce n’est plus d’actualité et il faut vivre avec son temps on n’est plus au temps de la préhistoire.
Neuvième obstacle :
Lors de l’essai, c’est un désastre, vous sentez votre employeur derrière votre dos, cela vous met de la pression. Vous savez être lente et vous mettez tout le possible pour aller vite. Mais ce que vous faîtes est complètement raté. Vous n’avez pas le diplôme et ça se voit ? Vous entendez un rire moqueur de vos futurs collègues en disant : elle n’a pas le diplôme de l’école et on devrait demander s’ils l’ont. Les beaux grimaciers qui vous font rester une journée entière alors que vous n’êtes pas à la porte à côté ( 1h30 de route pour le retour) pour ne pas oser dire le jour même que vous n’êtes pas prise. Eh oui la lâcheté ça existe ! Il pouvait le dire sur place mais préféra téléphoner.
Dixième obstacle :
Vous avez Madame ANPE bien en peine avec votre cas. Oubliez votre passé et allez de l’avant. Un petit stage appelé EVALUATION DE MILIEU DE TRAVAIL de 1 à 10 jours, vous avez cette courte période pour exposer votre compétence à exercer ce métier. En 10 jours vous devez être à l’aise pour apprendre vous occuper tout seul et tenir l’entreprise. Elle n’aura aucun secret pour vous. Montrer que le métier vous intéresse et votre motivation. Poser des questions sans arrêt. Bref vous êtes opérationnel. Madame ANPE rêve et pour vous c’est un cauchemar.
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Une pluie torrentielle se déversait. Je devais me rendre à mon entrevue chez Michel. Je l'avais rencontré la veille. J'étais près de mon chauffage à pétrole avec une petite laine sur le dos. J'obéis à la demande de Monique, Séverine et Majorie qui insistaient pour m'aider. Je buvais une tisane sur mon siège capitonné. Le frère de Michel était une sacré vedette : un ancien délinquant et roublard. J'espérai que Michel n'en parlerait pas, car autrefois, je commis une énorme bêtise, j'étais jeune. Pendant qu'il volait les bonbons dans le magasin de madame Picard, je guettais et je m'arrangeais pour tenir la jambe à la commerçante. Je trouvais n'importe quel prétexte pour raconter ce qui me venait en tête. Comme je bredouillais, la plupart du temps, cela ne marchait. À la force, elle m'accusa d'être sa complice. Un sabre accroché au mur, je le pris et je brisai la vitrine. Richard était bedonnant et ironique, il ne manqua pas se moquer de moi. Mes parents me punirent et m'interdire de fréquenter les deux frères. J'eus la chance qu'aucune plainte ne fut déposée. Michel ne me rappelait pas de bons souvenirs. Je suivais les instructions qu'on me soumettait d'une manière draconienne. J'étais censée ne pas céder. J'avais pris de l'âge depuis, cela devait être une formalité et si usuelle avec mon assurance à la longue par mes diverses démarches.
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Je m'amusais à contempler Fibule mon poisson rouge, convoité par Filibert mon chat qui tournait autour du bocal. Il prostesta par un miaulement. Il tenta d'introduire une patte puis la retira aussitôt. La sensation du mouillé n'était pas à son goût. Je le chassai d'un geste de la main.
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-1- Qui est le personnage principal de votre récit ?
Acienda c'est un une jeune adolescente
-2- Quel est son objectif ?
Elle doit empêcher Makao de s'accaparer du médaillon de Sylvana qui assure la longévité.
-3- Qui lui a confié cet objectif ?
Tao.
-4- Qui est le bénéficiaire de cette quête ?
Maho le père d'Acienda qui prend l'apparence de Makao
-5- Qui sont les "alliés" du héros ?
Lena et Victor les deux amis d'Acienda
-6- Qui sont ses adversaires ?
Gandja l'ancêtre de Victor, un homme marié à Icia et Makao
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Une femme raconte son périple de Paris à Pommerit-Le-Vicomte à bicyclette. Elle fit des rencontres qu'elle n'oubliera jamais.
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Défi
Maud découvrit Arnaud tenant une arme à la main. La surprise fut de taille, ils ne s'étaient pas vus depuis cinq années, elle pensa qu'il était mort. Effrayée, l'homme devant elle, ne ressembla plus à celui qui avait un visage doux qui dégageait une attirance envoûtante. Il perdit ses joues bien rondes, elles se creusaient et donnaient une autre image de lui plus dur avec sa face bougon, ses traits se déformèrent, lui lança un regard froid et remplit de hargne. Il entendit sa respiration lente, ses souvenirs avec elle remontèrent dans sa mémoire. Maud suffoquée, la stupeur l'envahit, sa bouche s'entrouvrit, mais aucun son ne sortit, une émotion s'empara en elle, celle qu'elle ressentait lorsqu'elle aimait.
– Tu me croyais mort, cela t'arrangeait bien, c'est ta faute si tes camarades sont morts !!!!
Horripilée, son front se plissa, un bouillonnement intérieur monta d'un cran, toute sa répugnance accumulée depuis toutes ses années, rendirent ses joues rouges.
– Tu fais partie des personnes qui appartiennent à la catégorie des toxiques, tu introduis ton poison dans les veines de ta proie, petit à petit, car tu procèdes par étapes, tu ne dévoiles pas ta personnalité du premier coup. Tu caresses avec des mots flatteurs, ensuite, tu envoies une claque piquante pour attendre en retour une réaction de défense, car tu savais que je ne me laisserais pas faire !!!! J'allais dans ton sens et ça te plaisait cette relation entre chien et chat, c'était ainsi que nous étions !!! Pendant des années, j'ai cherché ce qui clochait entre nous, j'ai mis du temps à trouver.Il n'existe qu'un mot pour te définir : tu étais et tu es un pervers narcissique !!!! C'était pour cette raison qu'à la fin je ne réagissais plus à tes attaques, tu devais être frusté !!! Je m'en veux de ne pas avoir vu plus tôt, car je n'aurai certainement pas agit comme je l'ai fait !!!!!
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Offre du siècle, vends homme mignon, barbu, fait un mètre quatre-vingt trois , quarante-huit ans, aimant envoyer des piques, une femme ayant du répondant lui conviendrait, peu importe son physique, féminine, sans promesse d'engagement, il aime ressasser les erreurs de l'autre. Le profil de la femme devra correspondre au sien, même si vous êtes plus jeune que lui. Votre mission est de le culpabliser de son comportement avec moi, lui faire prendre conscience qu'il est responsable de sa rupture. Je ne demande pas de le récupérer, il ne m'est pas utile, bien au contraire, mais qu'il reconnaisse ses fautes, même s'il est loin de ça , cela me permettrait de me reconstruire et balayer de mon esprit ces années de fichus.
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Bonjour, je m'appelle Perlinpin, ne me demandez pas pourquoi je m'appelle ainsi, je l'ignore complètement. J'étais avant dans un laboratoire et je voyais mes congénères mal traités par des expériences, j'ignore lesquels et honnêtement, je ne veux pas le savoir.
Un jour, la porte de ma cage est restée ouverte heureusement pour moi et je réussis tant bien que mal à sortir de là. Il a fallu me montrer malin et rusé, pour parvenir à sortir de là. Je me suis caché dans un coin, attendre la porte de l'établissement. Dès que la situation s'est présentée, je me suis faufilée à toute vitesse. Et là, le bonheur. Je respire le grand air frais. Cependant, il ne fallait pas que je baisse ma vigilance, je dois affronter le danger, avec les voitures, les chiens et surtout ne pas me faire repérer. Je n'étais qu'un petit lapin, mais l'appel de la nature m'interpelle.
Alors, je ne perds pas de temps , bien au contraire, je prends mes pattes à mon cou et je zizague entre les voitures afin de ne pas finir écraser ou renverser. Soudain , un chien me voit, aboie et court après moi . Zut, zut, comment m'en débarrasser ? Je ne dois pas céder à la panique et laisser la peur m'envahir. Je trouve un petit tunnel. J'ai son museau qui réussit à passer. Ouf ! J'entends une voix qui l'appelle. Lorsque la voie est libre, je resors de l'autre côté et la voie est à nouveau libre ! Chouette ! Chouette ! Je suis loin désormais ce laboratoire et me voici dans la campagne. Je vois des grandes herbes, j'ai faim et mon ventre grogne. Je me jette dessus et déguste mon repas. Je suis émerveillé par cette nature. J'entends les oiseaux chanter, les papillons volent , les fourmis, bref, je ne me sens pas seul. Je suis tellement heureux, je me roule dans l'herbe. Je me secoue et je reprends mon chemin , je ne sais pas où je vais.
Je laisse le hasard me guider. Je traverse de grandes prairies vertes et je suis tout heureux. Je passe dans un champ de blé, ils sont tellement hauts que je ne peux pas voir loin devant moi. Je ne suis pas rassuré, mais je ne dois pas m'arrêter.
Au laboratoire, on a dû constater mon absence et ils ne sont sûrement pas heureux et doivent être sens dessus dessous, par ma disparition. Alors, pas de temps à perdre pour compter fleurette. Lorsque je vois au loin, un animal suspect au pelage roux avec un museau fin, semblant s'avancer vers moi. Je ne prends pas le temps d'établir la conversation avec lui, je préfère m'enfuir au plus vite . Je dois sortir de ce champ. Je cours aussi vite que je peux. Un bruit suspect fait sursauter mon pauvre coeur. C'était un coup de fusil tiré sur le renard. Je ne m'apitoie pas sur son sort et cherche à me sortir de là. Je me sens perdu, car j'ai peur d'être pris. Je pars d'un côté et d'un autre , je panique complètement. J'entends des aboiements de chiens qui s'approchent de plus en plus vers moi. Je suis piégé. Soudain, une personne me prend par mes oreilles et je me retrouve face à face à un chasseur. Je tremble et je me dis : c'est fois-ci, c'est fini pour moi. Il me jette dans une cage. Ma petite liberté est terminée, la tristesse m'envahit.
-Il y en a une qui va être contente en te voyant. Tu n'es pas un lapin pour manger, mais un domestique.
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Je suis dehors sur ma terrasse, le soleil tape avec un peu de fraîcheur. Les oiseaux chantent et donnent un semblant de printemps. Les lézards se faufilent. Je cherche une échappatoire et je veux rester dans ma bulle. Je me réfugie avec mes mots, oublier mes soucis qui entravent mon bien-être. certaines personnes ont mis des mots sur la véritable personnalité. Cela remet tout en question dans ma tête ou je prends conscience d'une vérité si évidente.
J'ai toujours cherché à être impeccable, sans l'ombre d'une faute sur moi, ni dans les écrits, ni dans mon comportement. J'accepte mal si l'une se glisse entre elle et moi. La perfection n'existe pas. J'ai eu un père si froid d'apparence, imperméable et si peu démonstratrif, il était toujours là pour me protéger, me défendre et me soutenir. Il a été présent dans ma vie et pourtant pendant les quinze premières années de ma vie, c'était un silence pesant. Je n'arrivais pas à communiquer avec lui. C'était pareil avec ses autres protégénitures. J'étais la dernière et j'ai gardé cette âme de petite fille qui regarde son père avec tendresse. Je sais qu'il m'aimait, mais je n'ai jamais dit " Je t'aime "et lui non plus. Cette pudeur entre nous est si paralysante que les mots ne sortent.
J'ai pris de toi avec un mélange de maman.
Tu nous a quitté par une belle journée de printemps comme celle-ci. Ta vie s'est terminée à l'hôpital paraplégique, je n'étais pas à tes côtés. Mais la veille, je t'ai vu et tu as tenu ma main. Je n'imaginais pas que je te voyais pour la dernière fois.
Une semaine plutôt, je j'entendais au téléphone et une heure après, tu partais à l'hôpital en urgence. Tu faisais un AVC, avec une hémorragie cérébrale.
Ta mort me laissa sans voix, je perdais mon protecteur. Tu ne m'as pas abandonné, tu étais présent même si je ne te voyais pas. Tu me donnais de la force pour tenir, tu comptais sur moi.
Je devais m'occuper de maman et je n'existais plus pour moi-même.
Ma vie n'a plus été la même, j'ai décidé de vivre que pour elle. Cela m'a demandé beaucoup de sacrifices qui finissent par m'étouffer. Une partie de moi est morte et une autre naquit. J'étais plus forte qu'avant, même si je connaissais des moments d'abattements. La lourde tâche qui tombait sur mes épaules, finalement me pèse un plus chaque jour. Depuis treize ans, je dois affronter un quotidien de frustrations.
J'ai faim de pâtisseries, de fruits de mer, de viandes rouges. Emprisonnée et reclus dans un destin que je ne présageais pas, je gâche mon existence dans mon dévouement pour elle. Je ne vis plus depuis le 20 mars 2006.
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