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Défi
Le cycle de la vie
Revient à l'infini
Au gré des saisons
Rempli d'émotions
Hiver et Eté
Plutôt opposés
Automne et Printemps
Assez reposant
Ces quatre personnages
A qui je rends hommage
Symboles du temps qui s'enfuit
Mais surtout symboles de vie
Revient à l'infini
Au gré des saisons
Rempli d'émotions
Hiver et Eté
Plutôt opposés
Automne et Printemps
Assez reposant
Ces quatre personnages
A qui je rends hommage
Symboles du temps qui s'enfuit
Mais surtout symboles de vie
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Défi
Sur son haut rocher élevé, perché
Voilà qu'il se met à siffler
Se dressant pour admirer le passant
Tout en, son venin, mollardant
"Jolie créature, toi, qui fais monter
En cette chaude nuit d'été
Grâce à ta beauté, la température
Par les courbes de ton beau corps
Qui me donnent envie de monter à bord"
Sans se retourner, apeuré
Par le serpent chuintant très laidement
Le paon fait le mal entendant
L'esprit parasité par ses pensées
"Se promener seul, compliqué
Le soir, en l'absence de compagnie
Et encore pire, la nuit
Les voilà qu'ils, sans cesse, commentent
Mon apparence charmante
Comme si je n'étais qu'un être charnel
Les voici qui me harcèlent"
Petits êtres pleins de virilité,
Un peu plus de subtilité
Dans ce qui semblent être des compliments
Serait un peu moins ennuyant!
Nous ballader sans la peur au ventre
Sans vos railleries imposantes
Nous apprécierions le pouvoir
Et ce, sans peur, sans crainte, tous les soirs.
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Défi
Défi lancé par @Lilas bookine : écrire un texte sans le verbe "être".
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Défi
Assis à ma table, mes doigts tapent à une vitesse fulgurante les idées qui me viennent sur mon ordinateur. Est-ce cette douce odeur de café qui m'inspire en cette paisible matinée d'été? Je jette un oeil à la table d'à côté, les trois jeunes gens qui étaient plutôt bruyants s'en vont enfin en continuant de glousser comme ils le faisaient jusqu'à maintenant. Le café se vide peu à peu, comme tous les matins à cette heure-ci, les gens partent travailler. Quelques habitués sont encore là, dont moi. C'est l'avantage d'être un écrivain, on écrit quand on veut, où on veut. Je m'arrête quelques instant pour touiller mon café. Le bruit de la cuillère contre la tasse m'apaise et me permet de recentrer mes idées qui partent un peu dans tous les sens. Je continue de remuer légèrement ce sombre breuvage, lève la tête quelques secondes et parcours la salle d'un regard furtif, celui-ci se posant sur une jeune femme que je n'ai jamais vu, à l'autre bout de cette grande salle, assise seule à une table pour deux, lisant ce qui semble être un roman. Se sentant certainement fixée, elle regarde dans ma direction et se replonge dans son histoire. Elle est belle, jeune, et ne semble pas farouche au vu du décolleté qu'elle porte. Vu son allure, elle doit attendre quelqu'un, un homme surement. Je me lève et me dirige vers les toilettes, elle m'intrigue, je veux la voir de plus près. Alors que je passe à côté d'elle, elle me regarde rapidement avec ses grands yeux parés d'un trait de crayon noir accentuant leur belle couleur bleue. Je fais demi tour, saisis la chaise qui lui fait face et demande avec mon air gentleman:
"- La place est prise? ou alors vous attendez quelqu'un?"
Elle me toise, d'un air hautain, plein de jugement avant de répondre par un petit "non" sec. Je ne comprendrai jamais les femmes, elles s'habillent avec des décolletés, des jupes, des talons, des robes, se maquillent, et semblent génées lorsqu'on les approche.
Elle continue de lire, sans me considérer. Je me sens légèrement vexé. Elle s'habille comme une allumeuse mais quand il s'agit de faire la discussion il n'y a plus personne.
- Vous savez je suis écrivain, j'aime lire, ça nous fait un point commun, c'est un bon début! je lance d'un air amusé.
- Un bon début?
Le ton sarcastique employé par la jeune femme m'agace mais je tente de passer outre.
- Vous avez quelqu'un dans votre vie?
Elle me dévisage, je ressens un certain mépris dans son attitude.
- Non, je n'ai personne mais je ne suis pas intéressée.
Son attention retourne dans son ouvrage. Plein de rage, touché dans mon estime, je me lève, la reluque et m'exprime assez fortement:
- Seule dans un café, habillée comme vous l'êtes, il ne faut pas vous étonner que l'on prenne ça pour une invitation. Cessez de jouer les vierges effarouchées quand vous ne l'êtes pas.
Elle semble bouché bée, ne répond rien. Encore une qui n'a pas de répartie. Je retourne m'asseoir à ma table, les gens autour ont cessé de regarder la scène et vaquent à leurs occupations. Certains lisent le journal, d'autres sont sur leur téléphone ou sont dans leurs pensées. Je jette un rapide coup d'oeil à sa table, ses affaires et elle même ne sont plus là. Je hausse les épaules, lâche un léger et me remet au travail.
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Défi
Son regard est mystérieux, silencieux
Sur ce tableaux puissamment somptueux
La jeune femme armée de ses grands yeux
et de son foulard bleu sur les cheveux
Semble par son regard vouloir nous dire
Que de cette toile elle souhaite fuir
L'espace sombre, morne, ténébreux
Souligne son visage blanc gracieux
Sa clarté éclatante constrastante
Est plutôt grandement désarmante
La perle à son oreille et sa pureté
Montre une certaine féminité
Que souhaites-tu nous partager?
Toi qui semble vouloir nous parler
D'où viens-tu, jeune et belle inconnue?
Dans ton regard, y a-t-il un sous entendu?
Charmante, délicate et sérieuse,
Comme la Joconde, mystérieuse
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Défi
Couleur de la mer, des océans
Ou encore de l’étoilé firmament
Mon envie de voyager
Tu as embrassé
Les ecchymoses de mes genoux
Peut-être dues à de violents coups
Colorent mon corps
Qui se révèle indolore
Couleur du ciel pur, sans nuages
Ou encore de tes immenses yeux sages
Mon envie de t’embrasser
Me fait voyager
Mon côté si sensible
Qui me rend parfois incompréhensible
Colore mes émotions
Avec une légère exagération
Couleur de la sérénité, de la vérité
Ou encore de la loyauté
Mon envie de me réaliser
Me fait rêver
Mon côté un peu mélancolique
Qui me rend parfois poétique
Colore ma vie
Avec une pointe de poésie
Couleur de vérité
Comme l’eau limpide qui ne peut rien cacher
L’éclat du bleu qui teinte les cieux
Le rend si précieux
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Dans cet immense verger
Derrière de hautes haies, caché
On y trouve de nombreuses plantations
Enfermées comme dans une douce prison
Elle t'a donné la clé
Pour que toi seul, tu puisses y entrer
Sois calme et silencieux
Respecte cet endroit fabuleux
Des deux côtés de l'allée
Qui traverse ce vaste potager
Tu y verras des arbres, des fleurs
Qui désignent tout ce qu'elle a sur le coeur
Des plantes fanées
Pour ces fardeaux lourds à porter
Des plantes fleuries
Pour ses souvenirs remplis de magie
En sortant de cet endroit scellé
N'oublie pas de le refermer
Pour que personne d'autre ne pénètre
Et n'ait accès à cet intime paysage vert
Dans cet énirgmatique jardin
Elle t'a donné sa main
Pour te guider là où elle gardait
Ses plus profonds secrets
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Il la regardait
Elle qui marchait
Là-bas, au loin
Sur le sable fin
En cette douce soirée
Par les étoiles, éclairée
Ce froid polaire
Semblait lui plaire
Sa peau était pâle
Sa beauté glaciale
Comme le vent soufflant
Sur ses longs cheveux blancs
Paraissant tout droit sortie
D'une autre galaxie
Tant elle était belle
Ses yeux pleins d'étincelles
Montraient l'état de l'âme
De cette superbe femme
Elle n'avait pas l'air humaine
Mais plutôt sirène
D'un royaume lointain
Certainement sous-marin
Peut-être fille d'un dirigeant
D'un pays de l'océan
Que faisait-elle ici
En cette fraîche nuit
Sur ce monde terrestre
A regarder les astres
Dans le ciel obscur
De ce paysage pur
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Je t'oublierai
Comme si tu n'avais jamais existé
Je t'oublierai
Autant que je t'ai aimé
Je t'oublierai et la force de cet amour
Comme une trace au fond de ma mémoire
Sera un beau jour
Une simple ride dans ce miroir
Témoin de la maturité
Acquise par ces temps
D'amour consommé,
De maux persistants
Je t'oublierai
Quand on cessera de nous associer
Je t'oublierai
Quand tu ne hanteras plus mes pensées
Je t'oublierai et tu t'en iras
Une bonne fois pour toute, enfin
Me fichant de ce que tu deviendras
Le long de cet infini chemin
Sans moi,
Sans ma présence,
Sent l'air d'autrefois,
Sent ma manquante essence!
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Avec ses griffes, il la retient
Il l'écorche pour un rien
Avec ses paroles, il l'emprisonne
Tantot mauvaises, tantot bonnes
Avec ses coups, il lui fait peur
Tous les soirs, elle est en pleurs
D'elle même, elle ne partira pas
Alors, s'il te plaît, aide la
Les signaux sont nombreux
Alors ne fermons pas les yeux
Devant ces nombreuses femmes
A qui ces pervers ont aspiré l'âme
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Défi
Je suis une femme
Pleine de tendresse, pleine d'affection
J'ai une belle âme
Mais dans la rue je dois faire attention
Je suis une dame
Qui aime travailler, qui aime l'action
J'aimerais qu'on m'acclame
Mais dois me soumettre à l'oppression
Je suis née femme
Dans un monde dominé par les garçons
Et dans le tram
Certains montrent une certaine excitation
Je suis née dame
Et beaucoup pensent que j'ai pour vocation,
Qu'en moi, j'ai la flamme
D'élever une tribu de nourrissons
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