Maxe v
Je n'ai aucun projet, je n'écris rien de sérieux. J'aime simplement expérimenter. Mes écrits ne sont rien d'autre que des exercices où je m'amuse avec les sonorités, ou simplement des réflexions personnelles. Plus globalement cette plateforme me permet d'entasser tout ce qui me passe par la tête. Pas de contraintes, juste de l'inspiration (quand j'ai de la chance).
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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus
Œuvres
Brave poète, t’es rien sans ta prose. Elle t’impose, t’expose, t’métamorphose.
Pauvre vent, t’es vide sans tes verbes, vaniteux et vomitif t’es laxatif.
Piteux fragment, t’es manquant sans ton chant, dissonant, discordant, grelottant.
Faible vaincu, tu rebutes sans clé d’ut, t’es mis à nu et impromptu l’Inaperçu.
Lasse molasse, tu perds la face, les mots t’fracassent te décarcassent et tu trépasses.
Chétif esbroufe, un rien t’étouffe, plouf, cherche pas tu souffres tu n’es qu’barouf.
Ton teint blafard t’cherche des cafards, t’es qu’une fanfare d’enfants criards.
Tu f’rais pâlir un palindrome, à part page blanche rien n’est parfait.
Mes rimes t’abîment, tu payes pas d’mine, t’es l’antonyme d’mon acronyme.
J’lâche mon stylo, j’fais plus d’bobo, jt’écourte mes mots car ils pèsent trop.
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Riquiqui, à qui donc se risque-t-‘il tout petit, tout tranquille ? Il cherche la bagarre, mais gare à la brèche car sans grâce il t’arrache, t’harasse, te terrasse. Sa taille n’est qu’un détail, aie, tu l’as dans les dents ta pomme d’Adam, elle flirte avec tes amygdales. Ton mordant est mort dedans, quel ridicule opercule, t’en perds tes pellicules. J’photographie ta défaite, puisse ma graphie t’faire la fête. Car avec ta caravelle ton carnaval contre l’aval. Mauvaise direction, bouffon, c’était l’amont qu’on r’montait. Comme quoi caracal, pour viser l’est et visser l’air pas besoin d’être viscéral. Pas besoin d’être grand comme une lance, un peu d’sang dans la panse et l’vent court dans l’bon sens. Toi, t’es laminé par le Slamino, le La mineur du laminaire te met à terre. Même le vortex te laisse perplexe, t’es hors contexte. En un récit j’ai réussi. Je suis pas grand mais j’suis furtif, jt’ai mis à vif.
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S’amouracher à l’arraché, s’enraciner sans races innées, sans racines. Puisque tout est rature tu rates l’inratable hein, rat ! A table tu fais voler les assiettes, les as s’émiettent, j’en perds la tête, impair jm’entête. Fier, puissant chamane, puisse sans achat manier l’hier. Ton pouvoir s’étend, s’entend, sans temps, cent ans ? Tu manies tout, le manitou. Même ton âme, mon amante, emmène mon âme aimantée. Tes griffes acérées ont assez ri ! J’empoigne le glaive, lève le poing, l’assène d’un coup, le sang saigne, c’est nous. Triste paysage parmi les âges.Tu n’as pas su passer au-dessus. Ta haine a rongé, et n’a rien arrangée, je n’ai pu me ranger donc je t’ai éraflée. L’abcès s’est crevé mais c’est creux sans l’absent. Je t’ai désigné la mort, l’amour a signé et jeté. Pas de retour, je suis vautour, je suis mes tours, j’essuie mes torts. La mort a tort, l’amour est mort.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
Passe temps