L’atmosphère est étouffante, moite, palpable en cette nuit d’été lorsque Thomas fait le constat de sa soirée, il sait qu’il a franchi une frontière, qu’il est allé au-delà de ce que la morale peut soutenir.
Pourtant, jamais il ne s’est senti aussi vivant…
Thomas, marginal bobo, entame un voyage meurtrier et éthylique, dans une ville bouillante, surchauffée du midi, où il règle ses comptes avec son passé.
Exemple extrême d’une génération sans idéale, il s’attaque aux symboles forts et civilisationnels qui structurent nos cultures occidentales. Au travers d’une conscience dénuée de toute empathie, où l’espérance est absente, nous assistons à l’élaboration d’un monstre.
Seul peut-être l’amour sincère de celle qui partage le fardeau de ses addictions pourra le ramener vers une humanité qui lui fait défaut.
Un récit fictionnel nourri par les fantasmes lucides du narrateur, anti-héros, qui trouve malgré tout, les situations propices pour donner du sens à ses actes.
Bref, un roman fantasmatique.

En 1889, un jeune géologue pose ses valises sur le causse désolé de Malaterre, un lieu où le silence règne en maître et où la terre semble garder les secrets du temps.
Sa mission : étudier le sol, son histoire et, pourquoi pas, ses mystères.
Mais ce qu’il n’a pas prévu, c'est de rencontrer une femme d’une beauté si envoûtante qu’elle menacera de lui voler la chose la plus précieuse que son jeune âge ne peut encore comprendre.
Il y croisera le chemin d’un sorcier dont le regard seul peut glacer le sang, fera la connaissance d’un prêtre dont les secrets pèsent mille vies et découvrira un livre sombre, issu d'une époque ou la raison n'avait de valeur qu'au travers des croyances et des superstitions, qui semble lui murmurer la réponse à la plus grande des énigmes : l’existence même.
Chaque grain de terre, chaque souffle de vent va désormais le guider vers un destin qu’il n’aurait jamais pu imaginer.

Un texte chaud bouillant qui s'inscrira peut-être dans un projet en cours: Le Visiteur de Malaterre.
Mon premier texte érotique.

Journal de bord d'un petit fantassin soviétique, entre 1941 et 1945, dont seule la survie l'emporte sur l'idéal de l'internationale ouvrière et prolétarienne.
Petit parallèle entre hier et aujourd'hui.
Esprit, mise en application, propagande, désinformation et surtout...manque total d'humanité.
Immersion...
A vous de faire les connexions..

Une étape qui nous touche, tous, sans pour autant nous y préparer...

Petite divagation inquiétante sur les voyages à l' "étranger" et à l'intérieur...

Les guerriers du désespoir

Voici une suite, timide qui emportera, je l'espère, ceux que j'ai pu captiver pour une valse avec l'éternel recommencement de l'Histoire.
A savoir, les faits se sont passés 80 ans en arrière...

Face à ce couchant et ce levant, je m’émerveille tous les jours, quand j’envisage ce moment sublime, au matin de tous mes réveils, cette lumière obligatoire, qui peut se calculer mais qui se fout du reste...
Cette lumière qui caresse mon visage comme la mélodie d’une comptine. Rassurante, toujours là, fidèle à ce torrent de nouveautés qui m’attend.
C’est un jour que j’ai toujours reçu comme une offrande jamais demandée.
Autour de moi, en dépit des bétons, je sais qu’à la frontière, nous tous, courageux personnages, nous mêleront nos vies à la destinée.
Il y a, par-delà ce monde, imposant malgré notre souffrance, un autre qui vit, palpite, papillonne, frémit, fredonne et donne à n’en plus pouvoir, la force qui nous assoit aussi bien qu’un arbre millénaire.
Des vérités qui te sembleront justes, par les échos qui te rapprochent de tes rêves, animées par ce que tu ressens de la beauté du monde, une beauté que tu sais dire mais pas comprendre, une beauté qui nous unis, tous les deux ou plus encore…
Tu vois, mon enfant, le monde est aussi fragile que fort.
A toi d’en faire un juste milieu…

Dans cette partie de la galaxie
Où deux étoiles rythment les jours et les nuits
Il est une coutume, quand vient le double solstice
De remonter ce chemin immémoriel
Rappelant à l’ordre les mammifères locaux
Qu’il est temps d’activer la saison à venir
De remonter l’horloge des saisons biologiques
Et ainsi continuer la propagation de l’espèce
Les colons, eux, alimentent leur symbolisme
Et donnent vie à l’impalpable d’une culture…
En devenir…

Je suis prêt,
J’ai tout à disposition,
Mes couleurs, mes pinceaux,
Surtout une bonne lumière,
C’est le moment, pour donner vie
Aux choses qui en sont dépourvues,
Ces objets inanimés vont bientôt vibrer,
Et donner à cette toile, ce que je crois
Deviner…

A la saison des récoltes,
Sur la butte qui domine le village,
La nature prend le pas,
Sur l’activité des hommes,
Parfois, au bout d’une patience,
On peut percevoir ce moment,
Béni entre tous,
Où la couleur s’acoquine,
Avec le vague à l’âme…