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Méline Darsck

Autrice chez Evidence Editions et Libertine Editions.
Méline Darsck
Deux couples, deux femmes très différentes l'une de l'autre vont pourtant se rapprocher jusqu'à devenir de véritables confidentes l'une pour l'autre.
Mais l'histoire ne serait pas aussi pétillante sans un peu de cris, de larmes, de passions, d'infidélité, de baisers, d'attirance et de séparations.
Mais qui ? Pourquoi ?
Je vous laisse le découvrir au fil des pages.
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Méline Darsck
Retrouvez dans cet espace mes textes courts, plutôt polissons...
Pour un public adulte et averti.
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Méline Darsck
Retrouvez des textes courts écrits par défi ou pour des appels à textes, des concours d'écriture.
Certains sont coquins, d'autres moins, mais tous sont accessibles uniquement à un public averti.
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Méline Darsck


Je dévale les escaliers quatre à quatre, me tenant à la rambarde pour éviter de me rompre le cou. Ça ne serait vraiment pas le soir. Quelle cruche quand même. J’avais tout prévu. La dinde, les marrons, la purée de panais, les feuilletés pour l’apéritif, le café pour les mignardises, la buche glacée et même la déco. Tout, vraiment tout, sauf… la boisson pour le repas. Je ne vais pas leur servir le solde du jus de tomates entamé la veille. Il me faut du vin. Rouge, rosé ou blanc, m’en fiche, mais il me faut une boisson d’adulte, comme dirait mon paternel.
C’est mon premier noël chez moi, la première fois que j’invite mes parents, ma sœur et son époux. La barre est haute, tout est toujours parfait chez eux. J’ai beau être la petite dernière, j’ai envie de les impressionner.
Je quitte l’immeuble, le vent me fouette le visage. Les flocons ont cessé de tomber, mais le trottoir est glissant. Je jette un rapide coup d’œil à ma montre puis à la rue. Il me reste vingt minutes avant d’accueillir mes proches. Le quartier est désert. Forcément ! Soit, les gens réveillonnent, soit ils se planquent au chaud, mais personne ne se balade sous une météo pareille. Sauf les cruches qui ont une mémoire de poisson rouge. Heureusement, une épicerie au coin de la rue est ouverte tous les jours de l’année et je suis certaine de trouver ce qui me manque. C’est mon adresse de secours. Je ne suis pas du genre bien organisée, il me manque toujours un ingrédient. En quelques mois je suis devenue une habituée des lieux avec même mes petites habitudes. Je ne tutoie ni le patron ni l’employé, mais j’ai remarqué que ce dernier détourne rarement le regard lorsque j’entre.
Et aujourd’hui ne fait pas exception.
Je pousse la porte, le carillon annonce mon arrivée et le jeune vendeur tourne la tête. Il me salue d’un sourire. Je lui réponds à peine, cours dans le rayon des vins et me stoppe net devant le choix époustouflant pour une novice dans mon genre.
Soupir.
— Oubli de dernière minute ?
Je sursaute.
Le vendeur se tient près de moi, alors que la seconde précédente, il était encore en caisse. J’ai dû rester plus longtemps que je ne le pensais à admirer les différents cépages.
— Vous aimeriez un conseil ? insiste-t-il.
— Volontiers. Quel vin pour accompagner une dinde aux marrons ?
— Joli programme, quoiqu’un peu traditionnel. Rouge ou blanc ?
Traditionnel ? Oui, comme Noël, d’ailleurs. Je hausse les épaules. Rouge pour mon père, blanc pour ma sœur, rosé peut-être ?
— Une de chaque ? me propose-t-il.
Parfait, pas de jaloux ainsi. Un vin pour l’entrée et un autre pour le repas.
Il me présente plusieurs bouteilles, me les détaille : arômes fruités, vifs, nerveux, robe veloutée… Parle-t-on vraiment encore de vin ? Je lui demande de choisir pour moi et sans me quitter du regard, il souligne que c’est une belle marque de confiance.
J’ai un peu le sentiment de le connaître, à force de le voir ranger les étals et de m’aider à choisir mes achats. Un jour, il m’a même donné une recette de marinade.
Après l’avoir remercié, je le suis, nous dirigeons tous les deux vers la caisse.
— Il vous fallait encore autre chose ? me demande-t-il.
Dring… Dring…
Mon téléphone ! Oui, j’ai gardé une sonnerie traditionnelle, je préfère. Ainsi je ne confonds pas avec ma musique préférée. Le nom et le visage de ma mère apparaissent. Je fronce les sourcils, les imaginant à moitié congelé en bas de chez moi, trépignant que je n’ouvre pas la porte. Je m’apprête à la rassurer lorsqu’elle débite rapidement :
— Ma chérie, je… navrée… ton père… batterie… panne…
— Maman ? Je t’entends mal. Qu’est-ce qui se passe ?
— Voiture… panne… pas venir.
— Quoi ? Non, non, non ! C’est pas possible, maman ! La dinde est au four, les marrons vont cramer…
Pourquoi j’ai dit ça, moi ? Je n’en sais rien, mais je panique là. Ils ne peuvent pas ne pas venir, m’abandonner, pas aujourd’hui, pas ce soir, pas à Noël !
Le jeune vendeur me fait comprendre qu’il n’y a pas beaucoup de réseau dans le magasin et me propose de garder les bouteilles le temps que je termine ma conversation sur le trottoir. Ce que je fais.
— Tu m’entends ? Lana ? Y quelqu’un ? s’impatiente ma mère.
— Oui, Maman. Qu’est-ce qui se passe ?
— La voiture est en panne. On a appelé la dépanneuse mais elle va mettre des heures à arriver. Avec la neige, c’est un peu la panique partout.
— Et Marie ?
— Je te la passe.
Ma sœur prend la parole et m’explique que leur voiture n’est pas équipée pour l’hiver, que son téléphone a rendu l’âme et que je ne dois pas monopoliser la ligne, si le dépanneur essaie d’appeler pour les localiser.
Je vais faire quoi moi ?
Ma pensée quitte mes lèvres malgré moi et forcément, ma sœur me rabroue. Egoïste ! Je ne pense qu’à moi et mon petit confort. Au moins, je suis au chaud, chez moi et j’ai même à manger pour la semaine alors qu’eux sont au bord de la route et… que je ne peux même pas aller les chercher, puisque je n’ai pas le permis et encore moins de voiture.
Je sais mais quand même. Je mange comme un moineau au régime, ne bois quasi jamais d’alcool et l’idée de passer cette soirée de fête toute seule me fiche le bourdon.
Je n’entends pas la porte du magasin s’ouvrir, pas plus que je ne devine la présence du vendeur près de moi. Pour la seconde fois de la soirée, sa voix emballe mon cœur sans que ce soit romantique. Au contraire. Je plaque une paume sur ma bouche pour retenir un cri alors qu’il frôle mon épaule de sa main.
— Désolé. Décidément je ne fais que vous effrayer.
— J’étais dans mes pensées.
— Vous n’avez pas encore payé vos achats, mademoiselle et je dois fermer la boutique.
Je cligne des yeux, secoue la tête, alors qu’il demande :
— Changement de programme ? Vous ne voulez plus le vin ?
Je relève le visage et plonge dans son regard. Il semble triste. Il a pris son temps pour me conseiller et maintenant je le retarde. Sans doute que lui aussi à une fête qui l’attend quelque part.
Je le suis à l’intérieur, le vin servira lors d’une prochaine soirée. Mais la dinde ? Et la glace ? Et les feuilletés ? Pff quel gâchis !
— Votre menu semblait délicieux, commente-t-il, comme s’il lisait dans mes pensées.
— Votre soirée sera sans doute plus agréable et plus festive que la mienne.
— Pas sûr ! Ma famille vit à l’étranger et mes amis… sont tous en famille.
Inviter un inconnu le soir de Noël ? Non, c’est n’importe quoi ! Et si…
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Méline Darsck

Il y a maintenant deux ans, vous et votre chérie êtes apparus sur nos étagères de bibliothèque et même si les critiques ont été nombreuses, même si on a adoré vous aimer puis vous détester... il nous manque quelques éléments. Entre deux bisous, vous voudriez bien répondre à quelques questions ?
Mon micro tendu, mes yeux passent du visage d'ange de Zoé à celui tout aussi souriant de son amoureux. Tous deux ne cessent de s'admirer ou plutôt de se dévorer. Evidemment, que souhaitez-vous savoir ? me répond simplement le héros de LAISSE-MOI... Quel est votre nom et prénom ? COSTA Enzo / GHUJI Zoé Quelle âge avez-vous ? Aujourd'hui j'ai toujours 35 ans, c'est l'avantage des récits... On ne vieillit pas, rigole Enzo. / Et moi les trente ans n'arriveront jamais, sourit Zoé. Avez-vous des pouvoirs ? Hormis celui de l'amour ? Non, je ne crois pas. Par contre Zoé en a pleins. AH oui ? Et lesquels ? s'étonne-t-elle. Tu as réussi à me rendre complétement fou amoureux de toi. Tu te souviens de nos promesses. Tu es plouc... c'est pas un super pouvoir ça.
Je les observe échanger un tendre baiser avant de poursuivre : Une relation ou un coup de foudre ? Nous deux ? Un coup de foudre en décalé. Ou plutôt un déni de coup de foudre, mon namour. Moi je suis tombée amoureuse de toi sur une photo. Couleur de cheveux ? Noir... pour tous les deux. De yeux ? Emeraude pour Enzo et bleu, aigue marine pour Zoé Votre couleur préférée ? La couleur de ma moto, affirme Enzo alors que Zoé hausse les épaules. J'en ai pas de préférence. Meilleur(e) ami(e) ? Julian, évidemment. Pour tous les deux, je m'étonne. Oui. Lydie est ma soeur et ma meilleure amie, mais elle est avant tout ma soeur, alors que Julian reste mon ami, le meilleur qui soit, m'explique Zoé. Franco est mon frère jumeau et par ce fait, c'est évidemment la personne la plus proche de moi, hormis Zoé, mais Julian m'a toujours compris à demi mot. On s'est choisi. Où habitez-vous ? AUjourd'hui à Lyon. Pendant le tome 1 Zoé était encore sur Paris. AUjourd'hui nous vivons ensemble dans la banlieue de Lyon. Date de naissance ? (si vous en avez, sinon ce n'est pas grave). Début septembre pour Enzo et avril pour Zoé, une vierge avec un taureau En couple ou célibataire ? En couple, répondent-ils en choeur. Votre famille ? Compliqué pour Zoé... très, peut-être un peu trop présente pour Enzo Ennemis ? Toutes tes ex... rigole Zoé. Et ta jalousie.
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Méline Darsck
Cette histoire me trotte dans la tête depuis quelques mois... peut-être que le fait d'en publier un extrait... le début va me motiver à poursuivre sa rédaction.

Ce début reste sage, mais l'histoire sera réservé à un public adulte.
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Méline Darsck

— Aujourd’hui, maman est morte !
Les mots sonnent dans mon téléphone, ils résonnent, tourbillonnent dans mon esprit jusqu’à ce que les larmes inondent mes yeux et qu’un sanglot accueille la répétition de cette affreuse réalité… « Maman est morte ».
Elle s’appelait Christine, elle vivait non loin de moi et depuis longtemps, nous repoussions les occasions de nous revoir. « Bientôt » était notre promesse préférée. Pas par manque d’envie, mais plus par manque de temps.
À Noël, j’ai reçu une lettre, ce fut sa dernière pour moi. Je ne le savais pas.
De simples vœux écrits sur une très jolie carte fabriquée de ses mains, peut-être avec l’aide de ses enfants. Quelques mots, quelques pensées ! Je lui ai retourné mes souhaits. Puis lors d’un téléphone, nous nous étions promis que cette année ne serait pas une année de plus, mais bien l‘année d’une vraie rencontre. Pour sceller notre amitié vieille de plus de 15 ans. Avec les hauts et les bas de chacun, avec les kilomètres qui nous séparent, avec la vie qui change pour elle, pour moi, pour tout le monde. Mais une amitié véritable n’a pas forcément besoin de quotidien, juste savoir qu’elle existe et que si jamais un jour…
Ce jour est arrivé, jamais elle ne m’en a soufflé mot, jamais je ne m’en étais aperçue.
Un soir d’avril, le téléphone sonne, Christine est hospitalisée dans un état grave. Coma depuis plus de dix jours. Sa sœur me parle d’elle, de sa vie, de ses deux adorables enfants. De ses amies proches. Elle me dit que Christine ne s’est pas réveillée un dimanche matin, que sa fille de 7 ans à peine l’a retrouvée « endormie » dans son lit. Rapidement, les secours sont appelés. L’ambulance emmène Christine à l’hôpital pour ne plus jamais la laisser en ressortir.
L’enterrement.
L’intolérance de voir deux enfants ne pas comprendre ce que l’homme d’Église pense et dit à haute voix : « Dieu a repris un être de chair et nous laisse les souvenirs dans nos cœurs. » Pourtant ses deux petits bouts en auraient encore eu bien besoin, de leur mère. De quel droit la leur enlever, si vite !
Le papa est tombé amoureux quelques années auparavant et a quitté la maison familiale, et aujourd'hui c’est la maman qui leur est retirée. Les larmes, la peine, le chagrin, les émotions sont immenses dans cette église trop petite pour accueillir tous ses proches.
Un sentiment d’injustice m’a envahi le jour de notre adieu, mais ce n’est rien comparé à celui d’intolérance que j’ai connu une semaine après.
Christine n’a pas eu un malaise, comme raconté par sa sœur. Ce n’est pas la volonté divine, mais bien celle de cette maman qui une nuit avait choisi de prendre suffisamment de médicaments pour ne plus jamais se réveiller. Cette maman qui hurlait à qui voulait bien l’entendre combien elle aimait ses enfants, que plus rien pour elle n’avait d’importance du moment qu’elle avait ses deux adorables têtes blondes. Et pourtant…
Aujourd’hui encore, plus de dix ans après ce drame, j’entends cette petite voix murmurer… « maman est morte »
La fragilité de l’esprit peut entraîner une maman aimante dans l’impasse, que seul l’ultime départ semble avoir sauvée.
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Méline Darsck
100 mots... pas un de plus, ni de moins... tel est le défi, mais pas seulement... Trouverez-vous la 2e contrainte ?
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Méline Darsck
L'amour au fil des couleurs de la nature, un poème écrit il y a plus de vingt ans et qui reste très actuel.
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Méline Darsck

Ouf... j'ai réussi à m'échapper. Heureusement qu'il ne voulait que jouer et pas me croquer. Sans doute que ses maîtres le nourissent bien. C'est que son bidon tout rond l'a empêché de me suivre sous la dernière branche. Trop basse pour lui, parfaite pour moi.
Je me tapis contre le crépis de cette maison et reprends mon souffle.
Pff pff pff...
Le coeur bat la chamade, mes pattes tremblent, ma queue frétille... je sais que le danger n'est pas encore totalement écarté, mais j'ai au moins le temps de reprendre mon souffle. Et surtout de vérifier qu'il n'a pas fait de dégât à ma peau.
Je sens encore son coup de patte contre mon ventre, le vertige lorsqu'il m'a fait voler comme une feuille morte, la salive de sa gueule sur ma tête, son souffle chaud dans mon dos...
Je retiens un frisson en me rappelant de la longueur de ses griffes pointues, en sentant la dureté de ses crocs, sans oublier la rugosité de ses coussinets qui retenaient prisonnière ma queue, m'empêchant de courir me réfugier dans le trou de ma cousine la souris.
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Défi
Méline Darsck


Désespoir de m’entendre chanter
Tirer le lourd supplice de mes caprices
Année difficile pour ta bonté
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Vous êtes arrivé à la fin
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