On pense que l'on progresse quand les critiques cessent, mais parfois c'est parce qu'on est plus lu.
On ne progresse que par rapport à soi-même.
Il n'y a pas de compétition dans l'écriture, le seul affrontement se passe entre l'auteur et une feuille blanche.

La lettre est arrivée au courrier du matin. Dessus, votre nom écrit entre lettres rondes et soignées. Un sentiment étrange, légèrement oppressant, vous saisit au moment où vous ouvrez la missive. Vous ne le savez pas encore mais, dans quelques minutes, votre vie aura changé, de façon irréversible. Que contient cette lettre ? Qui vous l'a adressée ?

Une version longue est en cours d'écriture sur mon blog

https://24heureschronopost.blogspot.com

Le récit est basé sur des faits réels qui se passeront en 2024 juste après 2023. L'action se déroule sous 24 heures comme dans la vraie série sauf que tout est réel. Toute ressemblance avec des personnes existantes est possible, elles auront pris un petit coup de vieux, c'est tout. Merci de rassembler tous vos neurones parce que ça va aller très vite...


https://24heureschronopost.blogspot.com

Avant tout... Il n'y a pas de faute dans le titre :)
Car la poésie soigne les blessures

Le concept :

Nourrir son poème comme on nourrit un bébé. Souvent il me réveille à quatre heures du matin pour son biberon de rimes.
Les poèmes sont vivants et grandissent alors pourquoi arrêter leurs croissances.
Finalement, un poème n'est jamais vraiment fini.
Je les modifie en permanence et peut être prendront-ils un jour leur envole ?

Chapitre 1 : Le retour de Coluche Chapitre 2 : Je me présente Chapitre 3 : mon pote l'Alien Chapitre 4 : L'aile ou la cuisse Bien sûr, l'auteur des textes c'est à dire moi-même pour ne pas me citer nie toutes implications politiques ou religieuses. Il préfère croire aux extra terrestres, c'est plus sûr.

Je précise que c'est la vision d'un sculpteur sur sa création.

Puberté

Ils n’ont pas quinze ans et déjà l’âme en peine,
Pour de petits chagrins, distillés en touches de pastel.
Des bulles de savon qui explosent en plein vol.
Ils veulent s’en aller comme le font les cigognes,
Fuir le nid familial sans aucune vergogne.
Mettre sur un piédestal leurs futiles idoles
Pour un regard soutenu, pour une libido qui s’affole,
Un garçon, une fille quel que soit leur jeune âge.
Leurs esprits sont rieurs mais surtout pas risibles.
La fragilité de leurs cœurs est un atout nuisible.
N’avons-nous pas nous-même subit les mêmes adages?
Passez des nuits blanches sur des rêves sensibles,
La voix de l’autre devient la vérité qui s’impose.
Parlez-leurs, vous les arbres, dites leurs quelque chose.
Rien n’est plus sourd qu’un vent d’automne.
Dans leurs têtes, c’est l’amour qui résonne.
Les réponses ne viennent pas,
Puisqu’ il n’y en a pas.

À Charly Turquoise

Dans mes yeux le reflet de tes larmes en vain
Dessine des cercles de brumes parfumées
Sur une paupière qui ne veut plus s'ouvrir
D'amertumes en pleurs aux pâleurs du matin
Aux amours mourantes au creux des oreillers
Juste après que le soleil brûlant de la nuit
Fasse tomber un vent lourd sur le drap du lit
Embuant les fenêtres de rideaux de pluie
Le corps virevolte de la soie au coton
En pâle douleur du jeu des séductions
Ecrivant sur les souvenirs de tout mon sang
Je l'ai aimée trop fort sans penser aux serments

Sur ta peau des vagues
Des vagues de peau
Collines de vie
Sans ruisseaux
Sans arbres ni feuillages
Juste un nid où l'âge
À posé son visage
Sur un duvet d'enclumes
Comme pour briser le vent
Qui préfère la plume
À la dureté du temps
Je veux te voir vieillir
Auprès de mes soleils
Je serai ton zéphyr
Tu seras ma merveille
Cachés au creux d'un lit
Nous partirons ensemble
Attachés par le cœur
Au pays qui rassemblent
Les amoureux d'une heure
D'un jour d'une année d'une vie
Me serez-vous fidèle
Resterez-vous ma femme
Jusque dans la folie
De croire que des ailes
Emporteront mon âme
Effaceront les ciels
Qui mènent à mes pluriels
Jusqu'au dernier soupire
Je veux vouloir écrire
Les plus beaux mots du monde
Duquel je dois partir
Pour des chemins de ronde
Amour amour amour
Gravés sur mon tombeau
Sur ma couche profonde
Je veux que le moineau
S'envole dans ma tombe
Cueillir ses brins de lys
Pour que son nid fleurisse
Au mois de mai passé
De nos sourires fanés

Constellation perdue au milieu de son ciel
Gravite l'étoile mon cœur en fait de même
Je suis Panurge sur le bord de la falaise
À écouter les voix de la raison qui n'aiment
Que le noir dévolu de la plume d'hirondelle
Je veux de l'amour en cage ne vous en déplaise
Aucune armée ne pourra défaire mes barreaux de laine
Je suis le vent la nuit courant dans les têtes vides
Le chant des sirènes prisonnières au fond du puits
Le tocsin sonnant des nouvelles sans bruits
Sans écriture
Seuls les anges connaissent mon âme pure
Je voudrais être fort je voudrais être David
Béni de mes efforts mais souffrir que je ne puis
Me passer de sa beauté moi le petit berger
Que l'on prend pour un fou un illuminé
Éclairé pourtant par ma foi en cette femme
Celle qui rend bon et qu'on appelle La Dame
Les amours sont violentes moins que la solitude
Un regard sur un visage posé
Déferait la montagne où naît un champ s de blé
Pourquoi mourir si la mort me ressuscite
Un ailleurs sans elle ne peut être subi
Je veux partir en elle m'évaporer en elle
Sans ailes édulcorer son ciel
Du sucre bleu de ses yeux mélangé
Jusque la fin de tous les mondes étoilés

Au XVIIe siècle, le maître italien Bussoti créa le violon parfait pour son futur fils. Hélas, celui-ci meurt à la naissance, emportant la mère. Bussoti, fou de chagrin, vernit son violon avec le sang de sa défunte femme afin de lui conférer son âme.