Livia Cottaz
Bonjour, je m’appelle Livia, j'ai 20 ans et de l'imagination à revendre,
J'écris des nouvelles de toute sorte, ma spécialitée est de décrire des histoires en une ou deux pages maximum, je suis inspiré par Stephen King, par beaucoup de culture sombre d'internet et par mes propres cachemards.
J'espère recevoir des conseils et lire de bonne histoires de votre part.
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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus
Œuvres
28/10/2024
Cher journal,
Il est 4 heures du matin,
Je sens toujours cet objet lourd dans ma main, l'habitude devrait me l'avoir fait oublier, à croire que tout est bien ancré lorsque cela arrive à un membre de ton entourage. Et petit à petit, les souvenirs se rassemblent, alors que j'aurais préféré les laisser s'enfouir au fond de mon être. La nuit, le froid et le vent hivernal fouettant mes cheveux, mes chaussures détruisant le silence du hall de cet immeuble, mes pas vers le premier étage, je ne pensais sérieusement pas utiliser le double de mes clés pour ce genre d'occasion. En avançant dans le couloir, les photos dans le couloir attirent mon attention, puis le sac rempli de billets qui m'attend aussi. Heureusement, il a le sommeil lourd, le temps de remonter la couverture sur sa tête et de trancher sa nuque, il n'a pas eu le temps de réagir. Ma lame ensanglantée brille sous la lumière de la lune visible grâce à l'absence des rideaux dans la chambre. C'est le dernier souvenir que j'aurai de mon frère.
Je suis rentrée chez moi, il y a à peine quelques heures. Il faut que j'arrive à m'endormir, ma récompense m'attend demain.
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23/11/2024
Cher journal,
Il est 20 heures du soir,
Je crois que je n'ai jamais eu autant envie de vomir en pensant à une affaire de suicide. Mon collègue venait de me contacter par talkie-walkie alors que j'étais en patrouille dans un quartier voisin. Un résident aurait été dérangé par une odeur nauséabonde provenant d'un appartement proche du sien qui était censé être inhabité. Après plusieurs tocs à la porte pour savoir si tout allait bien, il prit le risque de baisser la poignée et la vue qu'il lui avait été offerte le fit vomir instantanément.
Le corps d'une femme, écroulé au sol, un tabouret loin d'elle et une poignée de rats qui fuyaient le cadavre en décomposition dans leur couinement aigu.
Une fois face au corps, j'ai moi-même dû retenir la remontée que je sentais arriver dans ma gorge. Avec mes collègues, nous avons tout inspecté et j'avancerai sur ce dossier demain. J'essaierai de découvrir qui était cette personne.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
Pour m'entraîner et extirper les cauchemars de ma tête.
