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Œuvres
Bientôt vingt-quatre heures que j'étais seul, coupé du monde réel ou plutôt virtuel dans lequel on m'insultait puis me laissait à l'écart et ce de façon récurrente. J'avais décidé de ne plus me battre, de me laisser faire et de ne plus regarder ces messages de haine.
C'est dans ma maison à Rouen que je m'étais renfermé sur moi même. Mes parents étaient partis en vacances, m'abandonnant dans cette immense maison vide, seul façe à mes agresseurs. Ce sentiment d'être une personne différente, toujours égoïste aux yeux des autres, je le ressentais depuis longtemps au plus profond de moi tandis que de multiples questions surgissaient, résultant d'une longue réflexion avec moi-même...
Combien de temps cela prendrait-il pour qu'une personne dans ce monde si vaste, soit amenée à se soucier de moi et à vérifier que j'allais bien là où j'étais ?
Après de nombreuses heures assis sur mon lit, j'avais tout d'abord pu affirmer que personne ne se soucierait jamais de moi, et qu'en plus, je n'en valais peut être pas la peine.
Des amis, je n'en avais jamais eu. Des parents, j'en avais mais n'avais jamais pu parler de ma détresse et de ce que je vivais ou ressentais. Cette question était donc inutile, je ne devais pas attendre l'aide de qui que ce soit. Personne ne viendrait, de sorte que je pourrais mourir seul sans que quelqu'un ne m'en empêche.
Mes sentiments étaient décuplés ce soir-là. Je discernais en moi un désir d'arrêter toute opposition ; simplement de mettre fin à toutes mes souffrances, à ma douleur incessante, à ma tristesse constante et aux insultes que l'on m'adressait chaque jour.
Ce monde je n'en voulais plus. Ces êtres aussi mortels que moi, je n'en voulais plus. La violence qui animait les êtres humains m'écoeurait et leur volonté de briller sur cette scène qu'est le lycée me laissait perplexe. Je ne comprenais pas le monde dans lequel j'existais. J'étais différent.
Alors les larmes coulèrent lentement sur mes joues. J'avais peur. Mon angoisse résidait dans le simple fait qu'il était possible que l'on ne retrouve jamais mon corps. J'étais affolé par l'acte terribles que j'allais exécuter, car oui je l'avais décidé, j'allais mourir.
Pourquoi personne ne voulait m'en empêcher, personne pour venir vérifier que j'allais bien. Je devais être en cours aujourd'hui, je n'y étais pas allé et aucun camarade de classe ne m'avait contacté pour me demander si j'allais bien. Pourquoi ?
Questions après questions, je devenais de plus en plus anxieux. Ma famille se fichait également de mon sort, ma mère devait avoir reçu un message du lycée comme quoi j'étais absent ; pourtant, personne ne m'appelait. Sur les réseaux sociaux, aucun message. Aucun appel. Aucun message.
Mon coeur battait de plus en plus vite, je devenais fou. Le sang coulait de mes avants bras, un ciseaux posé à côté de moi. Cela faisait alors plus de vingt-quatre heures que l'on m'avait abandonné, je sombrais dans le chaos, dans un harcélement profond, celui qui m'avait mené à ma perte sans que personne ne s'en inquiète. J'étais déjà mort, n'existais plus réellement aux yeux des autres.
La vie continuait tandis que mon agonie commençait. Personne n'était venu.
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Courte nouvelle caractérisant le "fil des émotions" d'un individu, d'une adolescente, prête à faire le grand saut dans la nuit …
La valeur de la vie ne peut se mesurer que par le nombre de fois où l'on a éprouvé une passion ou une émotion profonde. De ce fait, je souhaite ici vous procurer ces émotions, rien qu'une fois afin de pouvoir vous dire : ça y'est j'ai vécu car j'ai lu !
La valeur de la vie ne peut se mesurer que par le nombre de fois où l'on a éprouvé une passion ou une émotion profonde. De ce fait, je souhaite ici vous procurer ces émotions, rien qu'une fois afin de pouvoir vous dire : ça y'est j'ai vécu car j'ai lu !
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Défi
Rien qu'une larme, une seule qui perle le long de ma joue ; une seule due à l'évaporation d'un amour démesuré, l'abandon d'une femme, qui vous regarde par sa fenêtre et vous juge, jetant sur ma pauvre personne, sa cruelle damnation ; je courrais et ne m'arrêtais pas, essayant d'oublier ce mal que l'on m'avait fait, évitant l'amour toxique qui régnait encore au creux de mon tendre cerveau ; que diable, je n'en peux plus d'aimer, pourquoi le faire si c'est pour souffrir, je ne peux m'en remettre, de ce drame amoureux, malheureux, et miséreux je suis dans cet amour qui ne sera jamais fini ; évidemment que je l'ai voulue cette passion éternelle, alors je m'y accroche, je récupère un à un les fragments d'un coeur en miette, le mien ; pourtant rien ne va plus, cette fille qui m'a semble-t-il aimé, puisse-t-elle m'aimer encore nom de Diantre... je ne peux exister, rien qu'une seconde car amoureux je suis, demain peut être d'une autre fille, à jamais l'homme ne pourra cesser d'aimer et ainsi d'exister, son destin amoureux, cet homme le retrouvera dans d'autres bras, celui d'une douce Joséphine, d'un saint vous tendant ses mains, vous prenant au creux de ses seins et vous aimant sans vous lâcher en chemin; ainsi l'homme ne sera jamais seul, car amour il retrouvera et son deuil il fera.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
Pourquoi écrire ... pour moi il s'agit d'une passion, un moyen de m'échapper quelques minutes, ou plutôt heures de cette société qui néglige souvent les pouvoirs des mots ! J'aime écrire car j'aime transmettre ce que je ressens à d'autres, les faire voyager dans mon univers. mais c'est aussi pour l'amour des mots que j'éprouve que l'écriture m'attire. La littérature, le langage, le fait de s'exprimer est à mes yeux ce qui détermine principalement la nature humaine.