
Amelie Paix
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Défi
Connaissez-vous l'expression "être brute de pomme"? Sans fioriture, à l'état de diamant brut? Non?
Alors invitez-vous sur le terrain de jeu de Juliette à un mariage pas comme les autres. Plus on est de fous...
L'auteure tente ici de démontrer qu'humour et érotisme peuvent être compatibles.
Les retours des lecteurs seront plus qu'utiles pour évaluer la réussite de cette fusion de deux genres que tout oppose. D'avance merci !
Alors invitez-vous sur le terrain de jeu de Juliette à un mariage pas comme les autres. Plus on est de fous...
L'auteure tente ici de démontrer qu'humour et érotisme peuvent être compatibles.
Les retours des lecteurs seront plus qu'utiles pour évaluer la réussite de cette fusion de deux genres que tout oppose. D'avance merci !
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Défi
Que ce soit façon pavé lancé dans la mare ou galet en ricochet sur la surface de l'eau, parfois écrire ce qui a échoué verbalement est salvateur.
Que ce soit en amont ou en aval d'un décrochage, personne dans un couple ne devrait se retenir de partager ce qu'il a sur le coeur, tant qu'il n'y a rien d'imposé ou agressif et que le destinataire est disposé à recevoir le message.
Peu importe quand cette lettre a été écrite et à qui elle s'adressait. Elle avait allégé un bagage émotionnel chargé et avait recentré ce qui s'éparpillait un peu trop. Nulle intention de fustiger qui que ce soit : si cette lettre peut aider des femmes dans une telle situation alors elle n'aura pas été vainement écrite !
Rédigée sur un laps de temps long, elle aura un effet indigeste pour les personnes qui n'aiment pas disserter sur les relations amoureuses. Je suppose que trop de non-dits avaient été accumulés et tout avait été déversé ainsi, sans haine évidemment puisque j'étais lucide et il n'y avait pas de fautif. De toute façon là où il y a du fiel, la communication est biaisée.
Je pressentais l'issue de l'histoire et faire le point à l'écrit m'avait permis de mieux survivre à l'impitoyable attente de signes qui ne vinrent jamais.
Pour la petite histoire cette lettre avait été bien accueillie mais avait mis d'interminables semaines à mener à une discussion. De façon très adulte et intelligente, une fin amortie avait été votée, comme l'improbable euthanasie douce d'une histoire stérile.
Cinq mois plus tard et de beaux moments supplémentaires partagés, chacun reprit sa route dans le respect et la gratitude de ce qui avait été vécu, non sans un pincement au coeur.
Que ce soit en amont ou en aval d'un décrochage, personne dans un couple ne devrait se retenir de partager ce qu'il a sur le coeur, tant qu'il n'y a rien d'imposé ou agressif et que le destinataire est disposé à recevoir le message.
Peu importe quand cette lettre a été écrite et à qui elle s'adressait. Elle avait allégé un bagage émotionnel chargé et avait recentré ce qui s'éparpillait un peu trop. Nulle intention de fustiger qui que ce soit : si cette lettre peut aider des femmes dans une telle situation alors elle n'aura pas été vainement écrite !
Rédigée sur un laps de temps long, elle aura un effet indigeste pour les personnes qui n'aiment pas disserter sur les relations amoureuses. Je suppose que trop de non-dits avaient été accumulés et tout avait été déversé ainsi, sans haine évidemment puisque j'étais lucide et il n'y avait pas de fautif. De toute façon là où il y a du fiel, la communication est biaisée.
Je pressentais l'issue de l'histoire et faire le point à l'écrit m'avait permis de mieux survivre à l'impitoyable attente de signes qui ne vinrent jamais.
Pour la petite histoire cette lettre avait été bien accueillie mais avait mis d'interminables semaines à mener à une discussion. De façon très adulte et intelligente, une fin amortie avait été votée, comme l'improbable euthanasie douce d'une histoire stérile.
Cinq mois plus tard et de beaux moments supplémentaires partagés, chacun reprit sa route dans le respect et la gratitude de ce qui avait été vécu, non sans un pincement au coeur.
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Défi
S’il fallait citer un endroit où les flirts adultes ne sont pas courants, ça pourrait être le milieu scolaire ! Il faut dire que les enseignantes traînent depuis longue date l’image de femmes coincées, démodées, voire asexuées. Et pourtant elles sont des femmes ayant tout autant de fantasmes et d’activité sexuelle que n’importe quelle autre femme d’un autre corps de métier !
C’est un peu le point de départ d'Iris, prof d’anglais dans cette histoire : l’antithèse de la frigide prof au gilet de laine terne, cheveux gras et lunettes double foyer. Elle est tout sauf fade, enfin, c’est ce qu’elle espère, parce qu’elle a besoin de couleur, d’énergie, de charme pour aborder chaque nouvelle journée qui commence.
Elle a longtemps négligé sa coquetterie, coincée dans un mariage sans sens qui a pris fin encore récemment. Elle arbore fièrement son potentiel sex appeal depuis sa quarantaine passée, même si elle n’en fait pas non plus sa marque de fabrique, parce que ça n’irait pas avec son côté naturel, avant tout sans esbroufe.
Iris compte dans son entourage professionnel quelques relations de travail qui sont devenues des amitiés, et des échanges toujours agréables avec différents autres acteurs de l’établissement.
Pierre en fait partie : un assistant d’éducation grand, ténébreux, sexy, qui fait un malheur auprès des lycéennes en pleine puberté, sans surprise. Comble de chance pour lui, il bénéficie en plus d’un esprit sain dans ce corps sain. Iris le trouve tout à fait à son goût depuis le premier jour où elle avait fait sa connaissance, mais n’imagine pas une seconde qu’il pourrait avoir des vues sur elle, persuadée que de toute façon il doit être marié, et qu’elle ne peut pas rivaliser avec les femmes certainement sublimes qui sont les seules à pouvoir l’intéresser dans le cas peu probable où il serait célibataire. Alors année après année, elle s’assure de ne pas trop l’avoir dans son champ de vision, puisque ça devient un rappel de petite frustration à l’idée de ne jamais dépasser le stade de fantasme. Cela dit, rien de douloureux, l’idée est juste une intime pensée coquine en suspens, sans conséquence, sans ambiguïté ni confusion !
Dans sa vie privée, Iris fait des rencontres depuis le divorce, mais de son côté elle ne laisse pas transformer les essais, préférant remettre les poissons à l’eau au fur et à mesure… Iris serait-elle trop exigeante ? Eternelle insatisfaite ? Trouillarde peut-être ? En tout cas elle ne se voit pas faire semblant, elle respecte trop l’être humain.
Quoi qu’il en soit, parti comme c’est, rien ne prédispose ces deux personnes à un rapprochement, et c’est bien dommage parce qu’un haut potentiel alchimique est pourtant décelable !
C’est quand même un lundi soir, avant la crise sanitaire planétaire, que Pierre fera prendre une première fois une nouvelle dimension à Iris...
Alors qu’elle préparait une dernière fois la séance de cours sur laquelle elle allait être inspectée le lendemain par la rectrice académique, la pression est grande. Iris doit jongler entre le stress du jugement de l’exercice de son métier sur une petite heure, et en même temps elle doit encaisser la toxique relation de fin de mariage qui la tiraille silencieusement au quotidien, malgré les sourires affichés. Ça fait des heures qu’Iris travaille dans sa salle de classe, au bout d’un couloir vidé de ses élèves depuis la fin de leur dernier cours. Alors que Pierre passe devant la salle, il surprend Iris en train de pleurer, la tête entre ses mains, assise à son bureau. Il ne réfléchit pas et entre. Il apprécie Iris et sent sa détresse, qui est tout à fait inhabituelle chez elle, d’ordinaire rayonnante. Elle ne se rend pas compte qu’il s’approche d’elle, et sursaute quand elle sent sa main posée sur son épaule. Elle lève son visage vers Pierre, les yeux remplis de larmes, et n’arrive pas à parler, l’émotion lui serrant trop la gorge. Lui chuchote que tout va bien se passer, que ce n’est qu’une petite inspection et qu’elle n’a rien à craindre. A ses paroles, Iris se lève et se permet de poser sa tête contre le torse de Pierre, en le serrant dans ses bras. Pierre lui caresse les cheveux et pose délicatement sa bouche sur son front. Les mains d’Iris montent sagement et fébrilement sur les épaules de Pierre, et elle le regarde de face cette fois, pour lui dire merci, sanglots dans la voix. Ils se trouvent debout l’un contre l’autre, et il est quasi certain de pouvoir sentir le pouls d’Iris s’accélérer.
Pierre répète que tout va bien se passer, mais Iris ne semble plus penser à l’inspection, ni à son atroce mariage sur sa fin. Elle interroge plutôt le sens de cette scène surréaliste qui la met dans cet état : un état d’émotion fulgurante, qui neutralise ce qui l’avait poussée à bout quelques minutes plus tôt. Un état qui laisse aussi planer un doux moment de flottement : chaque seconde qui passe, elle semble se dire à elle-même : « Non Iris, ne fais pas ça, ne l’embrasse pas. Tu sais même pas s’il est marié. Non, ne regarde pas sa bouche attirante. Ne te noie pas dans ses yeux perçants. Ne le laisse pas voir ta faiblesse pour lui. Ne le laisse pas voir qu’il te plait. Ne rougis pas. Ne fais pas tomber tes filtres ! »
Mais l’ironie de ce questionnement intérieur chez Iris tient surtout dans le fait que Pierre non plus n’est pas indifférent au contact de ce buste contre lui, poitrine battante. Il tient dans ses mains les bras d’Iris, et peut sentir la douceur du satin de son chemisier, qui n’est pas sans rappeler le choix judicieux de cette matière pour les draps d’un lit qu’on élit lieu d’ébats nocturnes accueillant et sexy à souhait. Une matière qui glisse sur la peau, semblant contribuer à électriser les corps. Le satin de ce chemisier ne fait pas exception : il électrise à la fois Iris et Pierre, qui lui caresse les bras avec envie de la saisir plus fort.
Alors qu’Iris, ne sortant pas un mot de sa bouche mi close, s’approche lentement et irrépressiblement de la bouche de Pierre, une sonnerie leur rappelle qu’ils sont en plein milieu d’une salle de classe. Ils se lâchent, d’un air gêné mais en même temps curieux de savoir si chacun est le seul à avoir capté cette osmose momentanée avec l’autre. Ils se sourient, et quand Pierre réalise qu’Iris s’était appuyée contre le tableau à craie, il entreprend de l’aider à enlever de cette poussière blanche sur le haut de son jeans, en lui donnant de petites tapes répétées sur les fesses; Iris, au contraire d’être embarrassée, prend chaque tape comme un cadeau remonte-moral ! Elle sourit d’autant plus et lui dit qu’il est peut-être temps que chacun rentre chez soi, avec un clin d’oeil.
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Faites la connaissance de Ben et Béatrice, lors de leur rencontre peu conventionnelle, pour un épisode à la fois érotique et érotisant, ayant pour cadre un chalet à la montagne.
Prenez une bouffée rafraîchissante de lecture, en n'étant pas à l'abri d'un réchauffement du corps à la lecture de certains passages...
Un bon moment de lecteur pour qui n'attend pas d'intellectualisation littéraire très grande. Plaisir avant tout!
Prenez une bouffée rafraîchissante de lecture, en n'étant pas à l'abri d'un réchauffement du corps à la lecture de certains passages...
Un bon moment de lecteur pour qui n'attend pas d'intellectualisation littéraire très grande. Plaisir avant tout!
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L'auteure s'est mise dans la peau d'un homme pour adopter son point de vue dans cette histoire à teinte érotique, tout en se servant de sa connaissance parfaite de la perspective féminine.
Pari pris de restituer au mieux le processus de montée du désir lorsque celui-ci naît d'une situation a priori anodine, tout en évitant la vulgarité du début à la fin. L'aventure s'invite ici dans un cadre ludique.
Aucune expérience experte en cette matière d'écriture, mais une imagination très fertile au fil de cette bonne douzaine de pages écrites en 3 fois deux heures.
Ceci est un coup d'essai en partage. Des retours me seraient d'une grande utilité!
Pari pris de restituer au mieux le processus de montée du désir lorsque celui-ci naît d'une situation a priori anodine, tout en évitant la vulgarité du début à la fin. L'aventure s'invite ici dans un cadre ludique.
Aucune expérience experte en cette matière d'écriture, mais une imagination très fertile au fil de cette bonne douzaine de pages écrites en 3 fois deux heures.
Ceci est un coup d'essai en partage. Des retours me seraient d'une grande utilité!
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Défi
Une petite histoire doucement érotique, sans aucune vulgarité, parce qu'un peu de subtilité dans ce monde de brutes a toutes les chances d'être la bienvenue !
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Défi
Mon lieu de refuge ? Celui qui promet de se ressourcer ? De penser ? De prendre des décisions ?
Défi rédactionnel relevé !
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L’idée première de lieu refuge est certainement le lieu que la plupart des gens donneraient… Mais de ce fait il ne s’agirait pas vraiment de mon refuge à moi, que nul autre ne connaîtrait.
Les chances que quelqu’un parle des bras du conjoint ou d’une plage sont trop grandes : ce genre de « lieu », dès lors qu’il est indiqué par une masse, perd de sa singularité, de son sens unique, et de sa garantie de refuge complètement personnel et ce, à jamais ! Même si ce type de lieu est rattaché à des souvenirs qui nous sont propres, ils ne sont pas un refuge consacré à un seul individu… On ne me fera pas croire que la plage est un lieu de refuge si on a besoin d’aller se ressourcer d’humeur spleen et qu’on tombe sur un groupe d’ados jouant au Beach volley en bikini, musique à fond !
Sans chercher bien loin, mon lieu refuge à moi est finalement le plus efficace qui soit, et absolument imprenable ! J’ai la garantie d’être la seule bénéficiaire de l’accès à ce lieu, que je peux rejoindre d’un clignement... Et je ne crois pas si bien dire quand je pense que je souhaite nommer… mes paupières. Oui mes PAUPIÈRES ! C’est vrai après tout : personne ne nous force à choisir comme refuge un lieu concret dont la latitude et la longitude peuvent se donner !
Pour éclairer cette désignation de mon lieu refuge, rien de plus facile…
Si on remonte à l’enfance : que fait-on, mis à part pleurer, lorsque l’on a peur ? Et bien on ferme les yeux et l’objet de notre peur n‘est plus là !
Et que fait le cerveau du bébé après une journée bien remplie ? Il attend la phase de l’endormissement et du sommeil pour repasser par flashs les moments forts de la journée écoulée, comme si on vidéo-projetait ces moments sur la toile tendue de l’intérieur des paupières, dans une pièce noire propice à une excellente clarté des souvenirs visuels !
Les paupières sont une preuve de génie de la part de la Nature : elles humectent à souhait et constamment les globes oculaires. Elles sont ornées de cils qui capturent les poussières, ou les gouttelettes. Les paupières protègent des projections ou éclaboussures, et décident du moment d’appeler le sommeil, quand ce n’est pas lui qui nous emporte malgré nous.
Derrière nos paupières on trouve le repos immédiat des yeux, mais également de l’esprit potentiellement.
Quand on y pense, une multitude d’émotions différentes nous poussent à fermer les paupières : ça peut être parce qu’on nous le demande dans le cadre d’une surprise, grand sourire aux lèvres, ça peut être lors d’une prière, pour marquer du respect religieux. On ferme aussi les yeux parfois pour « voir si on ne rêve pas », et en les rouvrant on se délecte de la confirmation d’une réalité heureuse. Et parmi vous les femmes levez la main celles qui ferment les yeux en faisant l'amour pour capturer les sensations et les emmener avec elles dans leur refuge pour plus tard y repenser !
Cela dit ça peut aussi bien être négatif. La honte pousse à trouver refuge derrière ses paupières: qui n’a jamais fait ça ?
Ou bien considérons les cas où on ferme les paupières à l’annonce d’une très mauvaise nouvelle : encore une fois où se réfugie-t-on? Derrière nos paupières, comme on se réfugiait dans les jupons de nos mères derrière leurs jambes, durant la petite enfance.
Le titre « Derrière les Rideaux » pouvait laisser à penser qu’il s’agissait de véritables rideaux, qui rappelleraient une partie de cache-cache où le candide enfant laisse grossièrement dépasser ses pieds et voir sa silhouette à la lumière de la fenêtre, se sentant pourtant à l’abri ! Ça serait un joli choix, mais un peu gênant pour un adulte qui chercherait à rejoindre cet endroit à chaque besoin de se sentir bien !
Dans mon cas, c’est de la métaphore des yeux fenêtres de l’âme que m’est venue l’image des rideaux. On n’est jamais plus près de soi-même (et de son âme donc) que derrière nos paupières, sans éléments extérieurs pouvant surgir ! C'est finalement le seul lieu dont personne ne peut nous priver la liberté de jouissance.
Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai très tôt appris à me servir de ce refuge, notamment en plein cauchemar nocturne. J’appartiens à cette catégorie des gens qui se souviennent de leurs rêves : quand en temps réel je suis consciente que je rêve mais que ce rêve est mauvais, je me mets accroupie, j’enfonce ma tête dans mes bras croisés et je ferme mes yeux aussi fort que je le peux. Trois fois sur quatre je parviens à me réveiller dans mon lit, les paupières fermement tenues fermées, telles que j’ai quitté le cauchemar. Redoutable technique ennemie du croque-mitaine. Et tant pis pour la fois sur quatre où je finis dans la gueule du requin ou je reste nue dans ma salle de classe !
Voilà sans pathos je l’espère, je finirais en me livrant un peu plus personnellement sur ce choix de désignation des paupières comme lieu refuge : à l’âge où les enfants acquièrent le langage, vers trois ans, moi je suis devenue muette après un choc traumatique. Ça a duré près d'un an. On m’a raconté que lorsque des questions insistantes me gênaient, ou qu’on voulait me pousser à parler je fermais les yeux. Cela n’étonne pas l’adulte que je suis aujourd’hui.
Les paupières sont un lieu refuge toute notre vie, et seront le refuge éternel, à notre mort, après que les volets aient été tirés définitivement sur les fenêtres de l’âme du défunt.
Raisons physiologiques mises à part, je pense qu'on vivrait deux fois moins longtemps si on ne disposait pas de paupières car la vie peut se révéler être si bouleversante et pénible qu'elle nous serait certainement insupportable sans la possibilité de trouver refuge quelque part toutes les quatre secondes, aussi furtif soit-il.
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Les fêtes de Bayonne, c'est parfois le lieu de l'improbable, de l'épique, du fabuleux...
Je me rappelle de cette fois où j’ai fait ce que je n’avais jamais fait auparavant: j'ai mis deux euros dans la longue vue située côté Quai de Lesseps à l'attention des touristes. Après toutes ces fois où je m’étais demandé ce qu'on peut bien voir... et puis c'était pour me rincer l’œil et observer façon microscope toute cette faune urbaine à l’œuvre de ces fêtes de Bayonne.
J'avais la louable intention de ne faire que zyeuter la rive gauche et m'en amuser mais c'est tout autre chose qui se passa: mes yeux ce soir-là se sont posés sur la fille la plus attirante qui soit. J'étais devenu malgré moi le voyeur d'un instant où elle se penchait pour se rafraîchir à une fontaine. Les traits de son visage définissaient une femme au charme pénétrant, avec un air un peu mutin et une féminité toute en subtilité. Ses cheveux joliment relevés dévoilaient un cou gracile.
Mais alors que j'avais cette impression d'avoir au bout de ma longue vue une sirène qui commençait à peine à pousser son chant hypnotique dont je me délectais, un pickpocket entra en scène et lui déroba en toute discrétion son porte-monnaie qui dépassait de la poche de son pantalon. Quelle était la probabilité que mes yeux se posent sur elle? Et qu'un voleur la choisisse exactement en même temps que je l'admirais ? Sûrement autant que je mette une pièce de deux euros pour quelque chose que je n'avais jamais fait de ma vie.
Et bien, me dis-je, c'est qu'il s'agissait d'un jour pas comme les autres, et que c'était à mon tour de bousculer le destin.
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Défi
Bayonne, ses célébrations, son aura, sa singularité, sa culture...
Seule ville capable de me mettre dans un état d'intimidation, de fascination, ou d'hypnose, à l'occasion de ses fêtes !
Milesker Baiona
Seule ville capable de me mettre dans un état d'intimidation, de fascination, ou d'hypnose, à l'occasion de ses fêtes !
Milesker Baiona
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Écrit sans intention immédiate de partager… Pas de retouche apportée, volontairement, en sortant ce texte du tiroir.
Mise au point personnelle nécessaire à cette époque, afin de retrouver du sens dans le chaos.
Au carrefour de pas mal de chemins en même temps, j'ai ce soir-là décidé de me lancer dans un intensif bilan de compétences, qui a fini par me mener aux interfaces d'échanges d'écrits.
Ecrire me galvanise et m'aide à rationaliser les choses avec poésie, quand je ne suis pas dans l'imagination ludique ! Aucune ode à moi-même ici ! Je n'ai juste pas de pudeur quand je parle de ma sensibilité, et je m'efforce de ne jamais tomber dans le pathos.
Le temps je l'espère me donnera raison de partager !
Mise au point personnelle nécessaire à cette époque, afin de retrouver du sens dans le chaos.
Au carrefour de pas mal de chemins en même temps, j'ai ce soir-là décidé de me lancer dans un intensif bilan de compétences, qui a fini par me mener aux interfaces d'échanges d'écrits.
Ecrire me galvanise et m'aide à rationaliser les choses avec poésie, quand je ne suis pas dans l'imagination ludique ! Aucune ode à moi-même ici ! Je n'ai juste pas de pudeur quand je parle de ma sensibilité, et je m'efforce de ne jamais tomber dans le pathos.
Le temps je l'espère me donnera raison de partager !
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