Manon .
Les plus lues
de toujours
Défi
L'odeur du sapin, une très courte nouvelle écrite un après-midi où la nostalgie brouille le coeur.
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Défi
En utilisant le personnage principal du film Into The Wild, j'ai écrit un passage qui parle d'amour. Ainsi, si vous avez visionné le film, ça m'a permis de modifier complètement la fin. Et d'en faire une jolie fin. Oui, j'aime un peu trop les jolies fins.
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Défi
L'allée du château, pour répondre au défi de parler d'un lieu de mon enfance.
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Défi
À l'ère où il y a plus de publicités que de gentilles personnes et où les êtres humains se comportent comme les robots qu'ils ne veulent pas voir évoluer dans leur quotidien, j'ai décidé de tout prendre de façon plus positive, au risque de me faire avaler par le monde, définitivement. Il y a tant de choses néfastes et négatives à pointer du doigt, mais ça ne se fait pas de pointer du doigt. Eh bien moi, j'ai choisi d'être plus égoïste, centrer tout cela sur moi et penser à mon propre bonheur. Dans le malheur des publicités, là où les langues se délient et les râleurs de première catégorie s'en donnent à cœur joie, j'ai ressenti de vives émotions pour les pubs d'Intermarché. Eh oui. Étant donné que les pubs ne me donnent pas envie d'acheter, les regarder ne m'embête pas plus que cela. Je ne cautionne pas spécialement, mais je ne les zappe pas, car elles apparaîtront tôt ou tard sur la chaîne suivante ou précédente. Mais celles d'Intermarché sont différentes. Elles sélectionnent à merveille la chanson nostalgique et les images mignonnes, à tel point que je me suis demandée si en allant à celui près de chez moi, il m'arriverait aussi une jolie rencontre amoureuse en posant des fruits
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Défi
C'est ce matin que Camille est partie. On s'en doutait parfois, on le redoutait sans cesse, des semaines et des semaines à attendre, on finit par se demander si il y a encore de la place pour l'espoir. J'en ai eu, maladroitement. De l'espoir en pincée fine, comme le sable qui file entre les doigts. Parce que tout s'est dissipé, évidemment. Au-delà du choc émotionnel, c'est l'espoir que j'avais qui m'a complètement brisé le coeur. J'étais assise sur les bancs de l'amphithéâtre de l'université, je n'écoutais qu'à demi. Comme d'habitude depuis trois semaines, tout me passe au-dessus. Je ne ressens pas grand-chose, si ce n'est le vent dans mes cheveux et le soleil sur mon visage. C'est tout. Le reste passe ailleurs, je ne retiens rien, pas même les cours de philosophie qui m'intéressent tant. La plupart du corps enseignant est au courant, l'information ayant été relayée comme un récapitulatif dans un mail. Il ne fallait pas prêter attention plus que cela à la jeune fille du fond, celle qui tape frénétiquement sur les touches du clavier en faisant semblant d'écouter. Il faut garder quand même un oeil léger sur elle, parce qu'elle est en train de voir sa soeur mourir à l'hôpital. Les dét
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