DLD
Auteur de « la Longue Nuit », un roman post-apocalyptique dont la première partie est en vente libre :
--------------------------------------------------------------------------
J'ai hélas grandi dans un milieu où les livres (dont certains sans filtre et avec des taux d'addictine très élevés) traînaient à la vue de tous, sur les étagères, au chevet du lit parental et même sur la table de la cuisine. Les vieux ne se gênaient pas pour consommer devant nous et nous recracher leurs mots et leurs idées à la figure, nous transformant jour après jour en consommateurs passifs. Le petit plaisir de mon père, après le café, était d'attraper son Sud-Ouest et d’en aspirer de grandes goulées. Ma mère, le devoir conjugal accompli, se relevait pour aller se griller un chapitre du dernier roman à la mode...
Comment, dans ces conditions, ne pas sombrer à mon tour ? De consommateur passif, je suis devenu consommateur actif. Puis, très vite, je me suis mis à produire moi aussi. J’écrivais la nuit, à l’abri des regards. Je tentais de me convaincre que ce n’était pas si grave. Que c’était juste de petites choses sans importance, pas très subversives, pas vraiment de quoi retourner la tête. Mais l’habitude était prise.
J’ai voulu arrêter, plusieurs fois. Mais le problème, vous le connaissez : quand tout le monde consomme autour de vous, on finit toujours par replonger tôt ou tard.
J’ai écrit de plus en plus jusqu’à franchir un pas de plus. Aujourd’hui, je suis devenu dealer et je tente de vous refourguer ma came.
Œuvres
Le but était de ne pas être reconnu derrière un style.
Attention, texte à taux élevé en répétitions répétitives, maladresses maladroites, verbes faibles, etc. etc.