Laisse couler la pluie ! Elle s'en ira sans faire de bruit, La peine au vent, Plus légère qu'avant. Et tu verras qu'après ça, Le ciel, de nouveau, sourira.

Dans les bois jolis Pommes de pin et marrons L'automne brunit

Je me sens toute cassée, comme une poupée Désarticulée, en éclats de porcelaine Et robe en dentelle froissée, osant à peine Attendre que quelqu’un vienne la réparer. Existe-t-il encore un cœurdonnier capable De rapiécer le cuir de mon âme, en tissant, Fil après fil, des cordelettes d’or et d’argent ? Ou ne crois-je toujours qu’aux utopiques fables ? Un pied sans soulier figé sur une jambe de bois, Je clopine vers l’Espérance que l’univers offre pour toit, Rêvant que les astres m’attrapent dans leur toile. De sommets en sommets, je déambulerai, Figurine incontestée parmi les étoiles, Poupée en cristal sur fond de verre brisé.

La maman d’Hector, a toujours accueilli chez elle des enfants brisés par leur histoire familiale. Parmi eux, Rave, une adolescente douce et sage, qui atténue les rancœurs du jeune homme et l’emmène sur un chemin plus serein.

Des années plus tard, celui-ci vit seul et isolé de sa famille. Rongé par la culpabilité et le chagrin, il se noie dans l’amertume de son passé. Lorsque sa mère lui demande un simple service, Hector est loin de s’imaginer la tournure que va prendre sa vie. Confronté à ses démons intérieurs, il devra faire un choix : les affronter ou bien sombrer.

Violette boxe. C'est "son truc". Elle boxe pour oublier. Pour se libérer du poids du passé. Mais quand celui-ci ressurgit et menace d'anéantir ses perspectives d'avenir, Violette n'a plus d'autres choix que de monter sur le ring, pour l'affronter dans un ultime combat contre elle-même.

Parfois les histoires contées prennent des allures de réalité
afin de nous mener sur le chemin de la vérité.

Voici le voyage initiatique de la petite Hanaé,
en quête de sa mère disparue dans la forêt des secrets.


Une écriture à quatre mains.
Une magnifique collaboration entre deux âmes rêveuses.
Merci à Cassiopée * pour cette aventure fabuleuse *-*

« On peut passer une vie entière à chercher qui l'on est. Suis ton instinct, il te montrera le chemin. » Les mots de la vieille Chouette résonnent encore en moi tandis que, rassemblés une dernière fois auprès d'elle, nous lui témoignons notre plus sincère reconnaissance. Je détaille sa longue robe blanche, soyeuse comme un bouquet d'aigrettes et l'imagine déjà virevoltant dans la nuit noire, à travers les étoiles endormies. La cérémonie se termine, je m'installe tout contre un arbre et suis des yeux le déclin du soleil. Je laisse ses derniers rayons caresser ma peau de leur souffle tiède. Un sentiment d'apaisement s'empare de moi tandis que nous basculons doucement dans la pénombre. Des petits jouent à cache-cache. L'un d'entre-eux se faufile derrière mon tronc. Je sens bientôt son regard curieux se poser sur moi. Je tourne la tête. Un mélange de fascination et de terreur brille au creux de ses prunelles. Après un instant d'hésitation, sa curiosité l'emporte. Dans une démarche féline, il s'installe à mes côtés et me demande : Quel espèce d'animal es-tu ? Je souris. Combien de fois m'a t-on posé cette question ? Combien de fois me la suis-je posée moi-même ? Sans attendre ma réponse

Je me prête au jeu du portrait chinois et vous dévoile un petit peu de moi...

Coraline se fait plaquer et écope d'une mise à pied. Contrainte de retourner vivre chez ses parents, elle apprend qu'ils ont décidé de placer Mamé en maison de retraite. Sensible à la détresse de sa grand-mère, Coraline décide de rester auprès d'elle pour s'en occuper. Lors de ce séjour auprès de son aînée, Coraline va découvrir que chaque vie est un combat et que derrière chaque femme, se trouve une véritable guerrière.

Évanescente flamme du temps, Prisonnière d'un souffle de vent, Habille mon cœur de frêles souvenirs. Éclats de vie, fragments de mon esprit Miroitant sous les rayons d'un soleil qui soupire. Ère à l'agonie Recouvre la Terre de larmes incandescentes et de cendres jaunies. Envolée de sourires qui étoilent les cieux jusqu'à en mourir.

Emma est de retour dans sa Flandre natale après cinq années passées à Paris...

Noël a emporté un peu de vie Les cotillons et la magie Plongeant l'année nouvelle Dans un silence mortel Au pays des Rois et des Reines Janvier se démène Contre les assauts du temps Qui crève le ciel poudré d'argent Bravant les gouttes de pluie, Le vent, le froid, la nuit, Il prie le Dieu des Cieux D'exaucer l'un de ses voeux Puis avant de laisser Le soir embrasser l'Aurore Il tend à sa Majesté Deux belles couronnes en or