Chris et Alice forment un couple solide et aimant, mais leurs âmes se consument dans l’absurdité de leurs vies.
Alice a toujours fait ce qu’on attendait d’elle. Pour satisfaire ses parents, elle a suivi le parcours des "premiers de cordée" : de longues études, une grande école et un début de carrière à Paris. Pourtant, à l’approche de la trentaine, elle aspire à une autre vie et les questions existentielles s’imposent : Qui est-elle ? Que veut-elle vraiment et que faire du reste de sa vie ?
Chris, lui, a du mal a supporter la vie en général. Refusant d’adhérer au cynisme qui régit notre monde, il se sent seul et incompris dans la société qui l'entoure. Désespéré, il se réfugie dans ses addictions pour s'évader du réel.
Un jour, Alice se retrouve aux portes de la mort et le quotidien de Chris change radicalement. Propulsé dans une réalité cauchemardesque, il se retrouve en première ligne face aux membres de la famille d’Alice.
Chacun réagit différemment au drame lorsque le surnaturel vient remettre en question leurs plus profondes croyances…

[Roman collaboratif : Ma soeur et mes deux frères ont écrit certains chapitres.]

3 poèmes engagés écrits pendant le confinement en avril 2020 sur la dérive autoritaire, les injustices et la répression en France.
Pour garder une trace de cette période particulière et parce que ces sujets sont toujours d'actualité...


crédits image de couverture : Kaiserr - favim.com

A Rio de Janeiro, une jeune fille rentre chez elle au milieu de la nuit.
A quoi pense-t-elle ? Qui croise-t-elle ? Quelles idées tourmentent son esprit ?
Une situation des plus banales dans la vie d'une femme, à l'heure où la rue appartient aux hommes...

Désolée Madame la Terre, on est dirigés par des cons,
Ils savent ce qu'ils font, mais ils ne pensent qu'à eux,
Les cons intelligents, c'est les plus dangereux.

Ils bouffent à l'Elysée, et à la Maison Blanche,
De Shanghai à Rio, ils se gavent sur ton dos,
Sciant chaque jour la branche, qui nous maintient à flot.

Parait que c'est pour l'argent, qu'ils s'en prennent au vivant,
Les oiseaux c'est joli, mais le pétrole c'est mieux,
Leur façon d'être heureux, c'est de faire du profit.

Je les comprends un peu, c'est ce qu'on a appris,
Suivre les règles du jeu, comme au Monopoly,
Tant pis pour la nature, et vive les grosses voitures.

A la télé, à la radio, dans les journaux,
Le système se répète, l'économie en tête,
Et puis aussi la pub, qui se fout de la planète.

Alors nous on achète, on consomme et on jette,
On rêve d'autre chose, mais on fait comme on peut,
En attendant de connaitre, un monde sain et heureux.

C'est bien de penser à toi, mais se battre c'est mieux,
Parce qu'ils n'arrêteront pas, tant qu'ils auront le choix,
Ils exploiteront tout, jusqu'à ce qu'il n'y ait qu'eux.

Ils parlent de croissance, quand tes ressources s'amenuisent,
L'extinction est massive, nos vies n'ont plus de sens,
Ils vivent de la souffrance, des existences qu'ils brisent.

Ils se donnent bonne conscience, en signant des papiers,
Ils disent qu'ils ont compris, et jurent que ça va changer,
Il faut traiter l'urgence, mais surtout pas trop vite.

Ils parlent de transition, comme s'il y avait le temps,
Ils comptent sur les machines, pour faire pareil en mieux,
Ce monde est en faillite, mais c'est leur seule option.

Toi tu vas t'en sortir, c'est pas ce qui m'inquiète,
C'est notre civilisation, qui a perdu la tête,
Seule une révolution, nous rendra la raison.

Deux regards se croisent et le temps s'arrête dans le métro de Francfort.
C'est la rencontre à la fois banale et troublante, anodine et marquante, de deux âmes en transit sur Terre.
Quand nos yeux s'affranchissent des mots, les barrières tombent et nos humanités peuvent enfin se parler...