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Emerick Gally

S'il y a bien une chose que les réseaux m'ont appris, celui-ci peut-être encore plus que les autres, c'est que le "faire-savoir" est largement aussi important (plus ?) que le savoir-faire... Faire-savoir, exercice ô combien compliqué dans lequel je suis loin d'exceller, surtout quand il s'agit de mettre en avant une partie de moi...

Je suis pourtant bien placé pour savoir que "c'est le jeu" ; et que les productions de l'esprit n'échappent pas à cette règle ni à l'impérieuse nécessité de promotion ! Je me plie donc à l'exercice.

Descendant d'une vieille famille normande, j’ai appris à l’École Libre Notre Dame de Mont Roland, les Éclaireurs de France et l’Armée de Terre. Adulte j’ai voyagé en Afrique où le cheval côtoyait le dromadaire, où la bière me rafraîchissait autant que le bissap, où j’ai aimé l’odeur de la brousse.

Mes écrits vivent et grandissent avec moi. Ils m’accompagnent, prennent vie grâce aux personnes rencontrées, aux évènements qui me frôlent ou me touchent personnellement.

Du carnet d’écriture à l’édition de ce roman :

J’ai écrit ma première nouvelle à l’âge de 14 ans avec mon stylo à plume, le midi à la bibliothèque du collège jésuite ou ma timidité m’avisait de ne pas trop traîner dans la cour. Ensuite, est venu un journal dans lequel je transcrivais et enjolivais mes aventures. Un univers mouvant, guidé par les étapes de ma vie.

Les Lumières Monarchiques

Avec cette saga, je suis ravi de voir grandir mes personnages. Je suis le premier surpris lorsque je découvre la direction qu’ils prennent et qui n’est pas forcément celle à laquelle je pensais. Je suis alors aussi exalté qu’eux des évènements et des situations dans lesquelles ils se dépêtrent, et les malheurs qui leur arrivent parfois. Je pense que je suis les personnages de mes romans. Un jour, précepteur, le lendemain, lieutenant de la Royale et en fin de journée, un corsaire ! Et pourquoi pas dans mon prochain roman : espion du Roi ?...

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œuvres
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défis réussis
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Œuvres

Emerick Gally
Deux femmes ou deux hommes qui s’enlacent amoureusement, un baiser qu'il soit chaste ou fougueux entre deux garçons, une main féminine qui caresse la gorge d'une femme, il suffit de cela pour faire ressurgirent une homophobie rampante presque normative. Voici quelques réflexions reçues : (celles sans vulgarité outrancière) « Du monde comme ça, c’est simple, ça ne devrait pas vivre ! » « Des tarlouzes du 18ème ! rien que ça, berk » « et voilà que des faux hommes jouent aux p’tits soldats ! » « Arrêtez de normaliser les déviants pour l’amour de Dieu ! » « Prenez garde à votre soif d’homophilie » Cette peur maladive des homosexuels, cette intolérance quotidienne, rampante et menaçante qu’on appelle l’homophobie a de quoi rendre malade, en effet. C’est une peur des autres qui mène à la haine elle aussi et qui éclabousse. C’est aussi une « peur de l’autre en soi », pour reprendre le titre d’un ouvrage remarquable. Ce qui est honni dans l’homosexualité des gars, c’est qu’ils ne soient pas de vrais hommes. Curieusement, les homosexuels sont vus comme des traîtres, des faibles, des moindres. Au fond, ce que dit le discours homophobe est fort simple : en agissant comme des femmes, en aimant
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Emerick Gally
Pourquoi toujours plus vite ? et si on doute de l'utilité, du bienfondé, des conséquences positives de toujours faire plus en moins de temps, alors pourquoi suivre le mouvement et participer à la frénésie de notre époque ? La lenteur est un sujet qui a beaucoup inspiré les écrivains. Il faut ainsi prendre le temps d’écouter les mots de Milan Kundera, de Pierre Sansot et de Jean de La Fontaine. Réfléchir à ce que cette lenteur ou ce désir de lenteur signifie aujourd’hui. Car nous avons plus de temps devant nous, nous ne cessons de gagner du temps, et pourtant nous souffrons de cette « famine temporelle » Étrange époque où le temps se rétrécit subjectivement alors qu’il ne cesse de s’emplir objectivement. Est-ce réellement de repos dont nous avons besoin, ou du besoin de ressentir la distinction entre l'activité et le repos, donc entre la rapidité et la lenteur ? Mais c’est peut-être une question de rythme… Trouver le bon rythme, comme dans l’écriture. Et si un bon usage de la lenteur pouvait rendre nos existences plus riches ? Nous avons pour la plupart tendance à privilégier la quantité de tâches à abattre à la qualité de nos actes quotidiens. Pourquoi être si pressés ? A l'heure o
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Emerick Gally
Écrire une scène de sexe. Singulier exercice auquel j’ai dû m’atteler pour mon roman « Cadet, souviens-toi ! ». Pas évident, je vous avoue. Après tout, le sexe est un sentiment personnel et coucher ces états d’âme sur papier peut être assez…euh…délicat Mais, bref. A bas les tabous et libérons la parole ou, dans mon cas, ma plume ! Métaphores, euphémismes, évocations, érotisme délicat ou descriptions crues, écrire une scène de sexe, est-ce embarrassant ? La sexualité revêt une dimension mystérieuse, impénétrable, si je peux dire. Chaque écrivain l’approche pour atteindre une forme de perfection littéraire, sensorielle et psychologique. Mais le gadin n'est jamais loin. Et la question n’est pas seulement de se libérer des tabous, ou d’oublier sa pudeur mais de traduire un sentiment, des sensations ressenties ou imaginées, célestes, crues ou sublimées, uniques mais partageables et compréhensibles par tous. Quand j’ai élaboré les relations amoureuses de Pierre, je me suis demandé si les scènes de sexe seraient indispensables ? Et je me suis dit : C’est une scène comme une autre mais comme tout autre scène, elle doit servir l’intrigue, servir le roman, servir les intentions. En décrivant
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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