"Sache que les choses ne tiennent que sur la chance, la chance de ne pas être sur le trajet d'un roc stellaire, de ne pas vivre sur les bord d'un soleil mourant, la chance d'avoir une planète qui nous fut bonne, la chance de ne rencontrer que les bon univers et non les mauvais, la chance de n'avoir jamais était la cible des civilisations au-delà du rideau temporel, la chance. Notre monde ne tient que sur un souhait, un simple souhait, de ne jamais croiser la route des cataclysmes qui traversent les univers, de n'être jamais visiter par la Fin ou les créatures qui nous observent depuis les ténèbres entre les réalités, de n'être jamais englouti par une dimension obscure où la lumière à cessé d'être. Et nous existons tant que ce souhait est exaucé par le volonté de notre dieu à tous, la chance. Et à chaque instant la roue tourne. A chaque instant, nous sommes remis en cause. Tout ce qui est sur notre planète ne dépend que de l'instant et l'instant passe si vite. Nous voici déjà dans le prochain, je me demande si il sera le dernier, après tout, il a autant de chance que les autres de l'être."
Sergent Corpse

Il était une fois le Premier Roi, qui créa tout en son image. Voici sa fin.

Un soldat Kaburien entre pour la première fois dans Praïzan.

Dieu plaça nos terres et le diable les amitiés ainsi que mon coeur ne se reflète qu’en des villes étrangères ; mais quelle époque que j’ai vu et que mes pères n’ont pas connu où les mers se traversent de lettres généreuses ! La distance ne fait que rapprocher les coeurs amicaux.

« Je vous ai dit. Le Derancado c’est un politicien. Il manipule mais au final, son pouvoir, c’est grâce à moi qu’il l’a. »
Jiorg

Ce texte est écrit avec une rythmique orale. Il doit être lu à voix haute ou du moins être oralisé.

"En attendant l’astre mourant que peut-on faire à part rire en regardant les hommes se targuer de noble intention tout en se battant entre eux comme des animaux."
Jonah, le courtier des secrets

"Monsieur, je cherche vos toilettes.
- Monsieur, ceci est un cimetière.
- Monsieur, cela m'aurais dérangé si j'étais vivant."

J'ai bien peur que bien souvent on n'ai pas besoin de révolution pour faire chuter un Etat.

"Ceci n’est pas un avertissement. Cette lettre n’a, en vérité, pas d’adresse. Je n’ai pas pour but ici de communiquer ni d’instruire, d’autant qu’il n’y aura bientôt plus d’humains sur cette terre pour me lire. Je constate simplement que les événements qui m’ont amené ici, sur cette colline, qui m’ont amené à cette lettre et aux pensées que j'y ais écrite, ces évènements ont trop souvent été dénués d’explications. Et que tout ceux qui y ont participés, moi y compris, ont été absolument incapable de poser la cause de leur choix. C’est peut-être là ce qui nous a manqué. Je voudrais au moins donner cela à cette lettre, lui donner une raison, et ainsi prouver par elle qu’il existait encore en l’Humain ce qui aurait pu le sauver.

Je suis plus consciente que tout autre personne que notre perte totale n’est qu’à un pas, et que peut-être nous l’avons déjà dépassé il y a quelques jours, et qu’il est donc futile de vouloir révéler ce qui nous reste quand ce qui nous reste à peut-être déjà disparu. Je ne sais plus mettre des mots aux sensations, mais j’essaie. Je veux faire l’anatomie de notre perte car à défaut d’être lu, il faut au moins s’articuler."