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Jeanne Sivertsen
Les plus lues
de toujours
Le ciel est gris
nos vies sont grises
pas de place pour la différence
et si pour une fois le monde se tachait de rouge ?" Ils cris, ils chantent. tous ensemble, à l'unisson. C'est l'hymne de la rebelion.
nos vies sont grises
pas de place pour la différence
et si pour une fois le monde se tachait de rouge ?" Ils cris, ils chantent. tous ensemble, à l'unisson. C'est l'hymne de la rebelion.
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22 heures sonne. La plupart des foyers sont encore éveillés mais le silence règne en maitre sur la grande ville de Rouen. chaque famille vague à ses occupations en prenant soin de ne pas impacter sur la sérénité des autres occupants. A peine rentré de ma journée que je m'affale sur le canapé de mon petit studio. je prends mon livre posé sur la table basse et commence la lecture. Un protagoniste que la vie n'a pas épargné, un antagoniste à interner, encore un de ces histoires dans le moule de la litterature actuelle. Je pose finalement mon roman répugné par sa futile banalité. Les lumières s'éteignent, une panne de courant ? peu importe. la fatigue m'envahit et je coure vers mon lit.
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Défi
chere Emma
Si aujourd'hui je t'écris c'est uniquement parcequ'une vague de honte m'envahie... non, un tsunami. Tu m'as toujours tout dit, tout avoué et moi j'ai gardé cela pour moi. Depuis le jour ou je t'ai rencontré mon coeur bat la chamade et chaque soir avant que je ne ferme les paupières je prie pour qu'un jour se soit toi qui t'endorme à coté de moi. je n'ai jamais osé te le dire car j'avais peur: peur du regard des autres, de mes parents mais surtout du tiens
Emma je t'aime
ton amie de toujours Hanna
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Défi
Les cours de français sont d'un ennui mortel. Oh ma feuille est froissée. Tiens, ça me rappelle que j'ai laissé ma copie de math sur la fenêtre, il fait si beau.C'est fou que l'on soit la seule planète avec une température prospice à la vie. Attend... on n'est peut être pas les seuls. si nous sommes tous uniques. Après tout nous sommes pratiquement uniquement composés de vide. Quel masse ferions nous si les atomes étaient. sûrement bien plus que tous les insectes de la planète réunis. Je me demande comment les insectes nous voient. Comme des montagnes. Et les poux, nos cheveux leurs servent de ponts après tout. Et si nous aussi nous étions l'infiniment petit d'un infiniment grand sans même le savoir. Comme des cellules defectueuses qui s'autodétruiraient entre elles. Mince. Et l'écologie on doit faire quelque chose !! CLAQ
- Mademoiselle Hassana pouvez vous nous faire le plaisir d'être parmis nous ou est-ce trop vous demander ?
- IL FAUT SAUVER LA TERRE!!!
- Mademoiselle... CHEZ LE PROVISEUR
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Défi
Ses guenilles sales flottaient au vent. Son visage se levait à la venue de chaque passants et il répétait cette même phrase inlassablement. " une petite pièce s'il vous plait". Mais ses yeux disaient tout autre chose. Il se demandait quand est-ce que l'on allait le remarquer, que l'on allait lui parler, le considérer comme un homme à part entière. De la fenêtre de ma chambre je l'observais. Ses mains transies par le froid tremblaient faisant onduler la petite pancarte de carton qu'il tenait entre ses doigts osseux. La rue grise semblait absorber sa présence. A présent il faisait partie du paysage à tel point que je me demandais si j'étais la seule à le remarquer.
je descendis de mon petit immeuble. Les escaliers fraichement lavés sentaient la javelle. La porte s'ouvrit dans un long grincement. Nos regards se croisèrent, et je me sentie comme envahie par une vague de culpabilité. Je décidai alors sur un coup de tête d'aller m'asseoir près de lui et je lui dis simplement: "Bonjour monsieur, comment allez-vous aujourd'hui ?" C'est alors que ses yeux se perlèrent de larmes. Voilà si longtemps que l'on ne lui avait pas engagé la conversation. Ce geste anodin avait éclairé sa journée.
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Défi
je me vois dans tes yeux ; telle une fleur, belle et fragile qui ne demande qu'à être protégé. Mais sache que moi aussi j'ai des épines. Regarde moi. Que vois-tu? Une enfant j'imagine. Sauf que j'ai grandi. Je sais me battre. Je n'ai pas besoin de toi. Durant un combat ne fait pas attention à ma chute. Je percute et j'utilise cette force. Je ne veux pas être guidée. Où est la complicité, où la bataille. Je te le demande. Je suis une femme et je suis comme toi. En mieux. Pas du fais du sexe non mais de mon experience et de ton regard qui me force encore et toujours à frapper plus vite à rugir plus fort. A Aller plus loin. Et tout cela pour être comme toi. Si ça t'aide vois moi comme un homme tant pis. Mais arrête, s'il te plait arrête avec cette galanterie excessive. Ne me tient pas la porte; j'ai des bras et des mains. Ne retiens pas ta course ni tes coups, et encore moins mes chutes. J'ai commencé le sport en même temps que toi et n'oublis pas que je te bats. alors je te demande une dernière fois : que vois-tu ? Une lionne ? une rose ? ou simplement le plus beau des compliment : une femme
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Défi
Chaque soir, en rentrant du collège, je me réfugie dans ce garage abandonné : je fuis. Je fuis ma journée, mes amis, ma famille. Soudain tout me parraît plus simple, mes idées sont claires. La pluie frappe sur le plexiglas. Tout est si calme ici.
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Défi
Fais dodo
Qu'est ce qu'on peut y faire
Fais dodo
Car il fait trop chaud
Y a pu d'couche d'ozone
Les rayons arrivent
Y a pu d'eau potable
Bonjour la famine
Fais dodo
Car monte la mer
Fais dodo
car il fais trop chaud
Vois la mer qu'arrive
Bientot plus de terre
quarante huit degrès
bonjour la misère
Fais dodo
Y a pu rien à faire
fais dodo
Maint'nant plus un mot.
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Défi
voilà un an que tu nous a quitté mais la blessure reste beante. aujourd'hui je part me recueillir sur ta tombe. les petales tombent en pluie et forment un rideau pourpré.
attend moi.
ne pars pas
ton amie Anaïs
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Défi
j'ai peur, je fais peur, je suis peur. Chaque matin je me reveille dans le corps de quelqu'un d'autre. Le monde est trop grand. Les gens sont trop sombre. Je sens mon coeur battre la chamade. Je me renferme. Je ne peut y aller. L'angoisse me pend au tripes. j'habite les gens. " non lui il n'est pas normal. Attention cache toi!" Je murmure dans leurs oreilles mes pensées vagabondes. Ils partagent ma douleur
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