Nuages lourds, gris,
Tours dressées contre le vent,
Un vol d'oiseaux blancs.

Evren a tout perdu.

Dans le monde où elle a grandi, les femmes dirigent avec les hommes, les liens filiaux passent par la mère, l'amour est libre et la possession de l'autre défendue. Tout bascule le jour où un coup d'état politico-religieux s'en prend à sa famille et la condamne à l'exil dans un monde inconnu, où la femme, et l'humain en général, ne jouit pas des mêmes droits.

Evren cherchera par tous les moyens à rentrer chez elle pour sauver ce qui peut encore l'être, jusqu'à ce que ceux qui l'ont recueillie lui demande de tout sacrifier pour sauver ce monde qui n'est pas le sien.


Entre émotions et rebondissements, ce roman vous fera suivre les aventures Evren, qui n'aura de cesse de se battre pour la dignité humaine.

Pour la première fois réunies en un seul recueil, mes 12 plus beaux portraits de femmes. Douceur, désir, délicatesse : un hymne à l'amour et à la beauté féminine pour (r)échauffer vos sens!

J'espère que vous prendrez du plaisir à lire ce recueil de nouvelles de charme. Il se découpe en 14 chapitres:
Une poésie, douze portraits de charme et une dernière poésie pour terminer.

N'hésitez pas à laisser des commentaires, cela me ferait très plaisir de lire vos avis.

Merci à tous les lecteurs et lectrices qui m'ont encouragé et ont partagé avec moi leur goût, leur vision, et leur aide.

Les aventures érotiques d'une jeune femme qui n'arrive pas à dormir.

Que peuvent raconter deux petits seins?

source image: http://dites.bonjourmadame.fr/page/193

L'absurde c'est beau. C'est laid aussi, c'est libre. C'est même plus libre que la liberté.

Une poésie qui parle des femmes que l'on croise et qui ne reviennent jamais, comme le font les passantes de Brassens.

Photo: Olivier Rath.

"Le meilleur moyen de perdre sa liberté de penser et d'être, c'est d'avoir une image à défendre coûte que coûte, une image qu'on a chargée d'être... notre identité." Alain Amselek

Après avoir vécu une aventure sexuelle libératrice, Noémie s'engage sur un chemin troublant et enivrant, qui la mènera à la découverte d'elle-même.

John fixa le verre qu’il tenait entre le pouce et l’index, comme on contemple un animal à la fois dangereux et fascinant.
Il inclina lentement le verre, et considéra la liqueur ambrée qui léchait le rebord. Le parfum du whisky se répandit dans l’air. D’abord les effluves boisées, puis celles, plus aériennes, du malt.
Ce whisky n’était pas ordinaire.


Le barman, qui jusque là s’était tu, l’interpella:
– John, chuchota-t-il, c’est l’heure.
Puis, comme si cela ne suffisait pas, il ajouta :
– Il faut y aller.


John leva la tête et considéra l’ homme qui se tenait face à lui. Il se voulait compatissant, mais était surtout inquiet pour son établissement. L’un de ses habitués avait rendez-vous avec le destin... soit ! Du moment que ça se passait dehors.


John se replongea dans le verre. Comme s’il était devenu lui-même minuscule, il apprécia la force de la liqueur, sa consistance à peine visqueuse, le flot désordonné des parfums qui les uns après les autres s’assemblaient comme pour raconter une histoire. L’essence de bois, lourde, détrempée d’arôme qui l’entraînait au fond, l'orge, tantôt amer, tantôt doux, qui assenait tour à tour brûlures et caresses, les notes fleuries de la vanille, légères, fragiles.


John saisit son verre.
Adieu Saloon ! Adieu les hommes ! Adieu la vie !
Il porta les lèvres au calice et balança la tête en arrière. Le liquide se déversa sur sa langue, envahit sa bouche, et inonda sa gorge de sensations qu’il avait plus tôt imaginées. La chaleur ferme et charpentée du sherry, puis une déferlante de goûts maltés qui se retira en laissant un souvenir chaud et poivré.

John se leva et se dirigea vers la sortie tandis qu’en lui le feu du breuvage s’éteignait peu à peu.

Deux vieux amis discutent. L'un reproche à l'autre sa différence, l'autre lui en veut de ne pas comprendre.

En réponse au défi "différent ?"

Elle se redressa un peu, ajusta le large chapeau qui lui servait d'ombrelle du bout de son index, puis, en prenant son temps, poussa ses grandes lunettes noires le long de son nez du même doigt expert...

source image:http://dites.bonjourmadame.fr/page/124

C’est l’instant précis où les plafonds endormis se réveillent et la regardent ; la danseuse. Ils la déshabillent. Parce qu’il n’y a plus besoin, parce qu’il n’y a plus qu’elle et que le bon goût n'en saura rien, il est dehors, en bas, il se détend.

Crédit image: dites.bonjourmadame.com