Ayah
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Mais quel est ce goût salé qui tombe sur mes joues ? Serait-ce les nuages qui me jouent un tour ? Il serait idiot de se dire que mes sentiments sont amères tel que cette eau emplie d'hormones qui ruissellent le long de mes pommettes. J'ai beau leur dire d'arrêter de couler, elles ne m'écoutent pas et font un long fleuve sur le long de mes joues, joues si pâles de n'avoir rien mangé depuis quelques temps, joues si fatiguées d'absorber toute cette eau chaque jour, joues qui ont perdues toute trace de joie, de vie depuis quelques temps...
Comment garder toute cette eau remplie de rancoeurs, de tristesse, de stress ? Je pense les avoirs gardées trop longtemps enfermées dans mon coeur, et aujourd'hui c'est la fin, tout coule, toutes mes forces de caractère se sont évaporées, et aujourd'hui je suis faible.
Je suis une simple fille, faible, avec pour seul sentiments ces larmes de tristesses et de désespoirs...
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"Salut, c'est moi. Je pense à toi, alors je t'écris en souhaitant qu'un jour tu reçoives mes lettres."
Suivez le départ psychologique et physique d'un père de famille. Quelles-sont les raisons ? Vous le saurez tôt ou tard.
Suivez le départ psychologique et physique d'un père de famille. Quelles-sont les raisons ? Vous le saurez tôt ou tard.
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Il était une fois une jeune princesse convoitée par un jeune et beau prince aimé et estimé de tous.
Cette dernière, aveuglée par les charmes de celui-ci, succomba dès le premier regard. Elle pensait bien évidemment qu'il serait l'amour avec un grand A, et cela malgré les avertissement de la voyante du village.
Nombreux ont été à lui dire de renoncer, de ne pas continuer, qu'elle ne connaîtrait pas cet « happy end », celui qu'elle attendait depuis tant de temps. Mais elle espèrait, elle y croyait dur comme fer, elle savait au plus profond d'elle même qu'il ferait d'elle la reine de son cœur.
Jusqu'au jour ou elle tomba de haut : Il était parti.
Elle ne connaissait que son oreiller de satin pour verser les larmes qui coulaient à flot. Il avait fait de cette majestueuse princesse, toujours souriante, pleine de joie, une jeune femme triste, au teint maussade, au cœur brisé, qui ne se souciait plus de rien, qui ne vivait plus, qui ne riait plus, qui regardait le soleil se lever et se coucher chaque jour à attendre qu'il revienne, qu'il lui envoi ne serait-ce qu'une simple lettre.
Les semaines passèrent, et vint alors le soir du grand bal. Elle s’était remise physiquement pour ne pas inquiéter son peuple, mais au fond elle savait pertinemment qu'elle ne l'avait toujours pas oublié, et qu'elle ne l'oublierait certainement pas maintenant.
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Défi
Je marchais dans les rues de la banlieue de Paris, à réfléchir sur ce que j'allais bien pouvoir lui dire aujourd'hui.
Je pense qu'une petite remise en contexte doit être faite. Voici trois années que je vois Monsieur le psychologue.
A la recherche de la réponse absolue, je le rencontrais toute les semaines et lui parlais de mes tracas les plus sombre si je puis dire. Ma famille, ce vide immense autour de moi, cette sensation d'être seule entourée de tout le monde. Oui, je pourrais dire solitude. Mais effectivement je ne l'avais pas encore découvert. Je savais que j'allais mal, et je ne m'en cachais je me devais pour me sentir mieux, aller encore plus mal. Alors je criais mon malheur sur tout les toits, à recueillir les compliments, les encouragements, et encore les compliments de tous. Plus j'allais mal et plus j'étais entourée.
Finalement, ce n'était peut-être que de la comédie ?
Alors maintenant trois années passées, je me retrouve, de nouveau, en direction de son cabinet toujours à la recherche de la réponse absolue, celle qui guérira tout mon malheur, et ça quand bien même sa source disparue.
Aujourd'hui, étrangement, il était en retard. J'avais mis ma plus belle robe, celle que ma mère m'a récemment achetée. Il faisait une chaleur à toute épreuve. une vingtaine de minutes plus tard, il m'accueille avec un grand sourire.
Comme par réflexe, je m'assieds dans le fauteuil au fond àgauche et le regarde.
"Bien, je vous écoute"
Je commence donc à parler, de moi forcément. Et soudain, je pris conscience pour la millième fois que si je vais mal, c'est parce que je le veux bien. Mais cette fois-ci c'est différent, il fit d'un ton posé : "Mais quel est ce sentiment dont vous n'arrêtez pas de me parler ?"
C'était la révélation. L'aboutissement d'une partie qui jusqu'à présent me tourmentait. Durant des années, je cherchais par tout les moyens, à faire comprendre à qui voulait l'entendre que je n'allais pas bien, que j'avais un problème psychologique, une maladie. Je pense qu'au fond vous voyez où je veux en venir. Je me pensais dépressive.
Mais au final, peut-être le suis-je ? Une chose est sûre, si je le suis les causes ne sont pas mes tracas, mon étrange passif ou autre, mais ce sentiment de douceur froide.
Oui, vous savez ce sentiment agréable mais en même temps froid. Celui qui vous ramène à vos souvenirs les plus lointains, celui qui vous pousse à vous faire souffrir, à vous faire revivre des choses mémorables mais qui en même temps vous fait prendre conscience qu'elles ne reviendront
plus
jamais.
Oui, je sais nous y sommes presque.
Ce sentiment qui vous rend heureux et triste, qui vous donne tout pour mieux vous le reprendre après.
Oui,
ce sentiment de
Mélancolie.
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"Au fond, l'humain n'est qu'un être qui se fait manipuler par ses propres sentiments." - Ayah
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Défi
Mourir c'est l'esprit qui divague,
Le coeur empli de vagues,
Les mains moites,
Les sentiments qui s'accroissent.
Mourir c'est l'esprit vide,
Le coeur aux battements absents,
Les mains rigides,
Les sentiments inexistants.
Mourir c'est comme aimer,
Le coeur où tout est opposés,
Les mains où tout est opposés,
Le sentiment infini d'aimer.
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Défi
Mon coeur palpite. Je prends une grande inspiration. Je ferme les yeux un instant. Et lorsque je les ouvre mon souffle s'est calmé. Alors je serre les points. J'essaye de submerger mon esprit de pensées inutiles. Alors je pense à mon repas de la veille, à si j'ai donné à manger à mon chien. Alors j'essaye de penser à d'autres choses, jusqu'au moment où mon souffle est court. J'ai chaud, très chaud. Et pourtant je sens de l'eau sur mon visage. Mes yeux se ferment instinctivement. Alors je prends conscience de mes larmes.
Je me revois assise à côté de ma mère, à la regarder faire à manger. Je me vois à côté de mon père, en train de découper des planches. Et puis étonnamant je revois ma grand mère, je marche à côté d'elle sur le bord de la plage, les pieds dans la mer.
Soudain, une douleur atroce m'arrache la jambe. Le feu. Je vois des flammes danser à mes pieds et se propager dans la cabane. L'air n'existe plus, enfin je pense. Je n'arrive plus à respirer. Alors toutes les personnes qui me sontt cher, je les vois disparaître. Elles partent en cendre et se propagent autour de moi.
J'ai tellement mal. Je veux que ça s'arrête. Je veux que les flammes en finissent. Je veux partir loins d'elles.
Quelques secodnes plus tard, les yeux fermé, je remarque une douleur étrange au coeur. Je me dis que c'est la fin. Alors j'ouvre les yeux et je vois ma chambre. Je suis allongée dans mon lit, un livre à côté de moi. Une bougie est allumée à ma droite, alors je souffle dessus. Je sens que ce n'est que le début lorsque jeressens cette même douleur au coeur.
Aujourd'hui j'aurais appris à quel point le feu peut-être insignifiant face à un mal-être constant. J'aurais préféré périr dans ce cauchemars, que de me réveiller dans un cauchemars qui lui est bien réel.
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Défi
Notre vie se réusme à divers changement, tel que la naissance, la perte, la maturité, le déménagement, le mariage ou bien la mort.
Chacun de ces changements font partie de nous, il nous font grandir, évoluer, forge notre caractère et nous aide à nous trouver.
Quel est l'exercice le plus difficile que celui de se trouver n'est-ce pas ? Constemment à la recherche de son véritable moi, celui qui aime, n'aime pas, veux, ne veux pas ou bien pense, ne pense pas.
A chaque changement lors de ma vie, plus particulièrement la perte, j'ai eu l'occasion de me remettre en question sur beaucoup de sujet, plus particulièrement ce dernier. Je trouve ça juste, n'aime pas ça, veux ceci. Mais au fond est ce que ce que je trouve juste, je ne le trouverais pas juste, tout simplement parce que les autres le trouve juste. Compliqué n'est ce pas ? Ne baissez pas les bras, j'arrive à la fin.
Si pour une fois j'essayais de mettre un sentiment sur ce que je ressens. Si pour une fois nous aimions quelque chose pour nous et pas parce qu'a la naissance on nous a dit "oui ça c'est bien et ça c'est mal" ?
Si pour une fois nous réfléchissions aux sujet dit "ridicule" parce qu'on nous dit que c'est "ça", et que ce n'est donc pas la peine de réfléchir si la réponse est là.
Idées assez difficile à exprimer, à partager et donc à faire comprendre au monde qui m'entoure. Mais n'oubliez pas, ce n'est pas parce que c'est dit mal que ça l'est, ce n'est pas parce que vous trouvez ça correct ou pas que ça l'est, puisque vos goût mes surtout vos pensées sont inconsciemment manipulé par la société, les idées reçues, et ça dès la naissance.
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Alexandre n'a que 16 ans, et à un passif plus que lourd. Comment gérera t-il ses émotions à travers sa nouvelle vie ?
Entre réalité et cauchemars, il n'y a qu'un pas.
Entre réalité et cauchemars, il n'y a qu'un pas.
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Défi
Je longeais la côte en rêvant de nous, de toi. Je nous revoyais rire de tout, de nous. Tu mettais du baume à mon coeur, j'ai passé mon enfance ici, chez toi. Ton rire, ta voix, tes grimaces, tes affaires, je me souviens de tout de toi.
Aujourd'hui tu as laissé son coeur en émoi, le miens avec, le tiens n'est plus. Le temps s'est arrêté trop tard, sans toi. Je rêve de toi, nous rêvons de toi, pas toi. Le coeur vif et vide, crois moi. Maintenant tu me manques, je crois. Le temps passe, ton souffle s'efface. Mon esprit s'en va, pour toi. Ce n'est pas grand chose, pourtant c'est toi. Tu as laissé un goût d'amertume à mes mots, c'est trop. Nuls sont mes sentiments, je mens. Pour toi, je crois, ce n'est qu'une question de temps, je mens.
A jamais je longerais cette côte, rêvant de nous, de toi. Je te promet, j'essaye, pour toi. Le vent est fort, trop fort. Je vais à contre sens, sans trop savoir comment faire, je nous revois toi et moi, retrouvant cette mer dans cet hospice, écoutant les vagues, je prie pour que ça soit une blague, dis moi. Tes yeux, si bleu, tout de toi, c'est toi. Nos souvenirs, mon avenir, c'est toi, pour toi. Par ta faute, je crois, ton odeur toujours près de moi. Je veux que tu ris, que tu me cris, que tu vis, pour toi, pour moi. Je suis egoïste, mais ce n'était qu'une question de temps, pour nous, ou pour toi...
C'est trop tard, mon coeur n'est plus, mon esprit est vide, pour toi. Bientôt je te revois, mais sans toi, pour toi. Je te dis que je t'aime une toute dernière fois, plus jamais je ne pleurerais, plus jamais je ne t'aimerais, je mens, pour toi ou pour moi. Je t'aime à jamais, seulement plus jamais tu ne m'entendras, c'était pour toi. Je ne vois plus la fin, pourtant tout commence, sans toi, crois mois...
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Défi
Mon coeur palpite. Mes sentiments me submergent, ou devrais-je dire mon angoisse. Les évènements me dépassent et je me sens si petite, si seule au milieu de cette foule, foule de problèmes évidemment.
Autrefois, j'aurais contemplé le ciel azur, ses nuages de beaux temps, le soleil capable de m'éblouir et de me faire sourire.
Désormais c'est la pluie que je vois, que je sens, ou ressens devrais-je dire. Les nuages m'empêchent même de voir jusqu'ou mon chemin m'emmène.
Alors je ferme les yeux, humide il faut le préciser, et je te vois. Je sens alors cette chaleur réchauffer mes bras, et je la sens alors envahir mon corps. Il fait bon, mon coeur s'apaise, mes angoisses se dissipent. Je sais ou je suis, et ou j'en suis.
Mon dos contre toi, tes bras m'encerclent. Je suis dans tes bras et désormais je n'ai plus peur. Pourtant je sens les larmes monter. Et je sais à partir d'ici que je suis heureuse et que ce n'est plus la pluie, mais l'arc-en-ciel qui s'en suit.
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Défi
Je ne veux rien perdre de ta personne, ne rien oublier. Pourtant le temps me rattrape et je sens mon esprit qui divague. Mon souffle est court, la brise effleure mes cheveux. Une brume étrangement douce m'empêche de voir ou je vais. Serait-ce ça l'avenir ?
Je ne veux plus avancer, de peur que ma mémoire ne s'altère. Plus j'avance et plus mes pas se font confus, lourd, lourd de sens certainement. Prise d'angoisse, je suffoque.
Je ne veux plus rien apprendre, ne rien retenir. Je veux lâcher prise et m'envoler dans les airs comme j'aurais du le faire il y a de ça quelques temps déjà. J'imagine mes mains au vent, ce même vent frôler mes joues légèrement rosé par la fraîcheur du temps.
Je ne veux plus voir, ni entendre. Envahit par le doute d'en oublier ces derniers mots, ces derniers gestes. Alors je ferme les yeux, retrouvant tout les sens que j'avais à ce moment. Ta posture, ton odeur, ta voix, tes paroles. Je ne pourrais oublier ces paroles. Ou ne voudrais.
Je ne veux plus rien comprendre. Je souhaite éteindre cette douce étincelle de mes yeux, étincelle de joie ? De nouveau ce doute, cette angoisse. Ne plus réfléchir libérerait mon âme si empressée de s'évader.
Je ne veux plus respirer, ne plus te sentir. Ton odeur envoûtante, presque méprisante, me rend euphorique, à la limite du masochisme. Etrange complésance, si s'en est une.
Alors mon esprit se remet à divaguer, comme lorsque je me battais pour faire perdurer ta mémoire, seulement aujourd'hui je ne souhaite plus faire perdurer ton esprit ailleurs que dans mon seul esprit, mon seul corps, de part mes souvenirs. Cette peur, aussi térrifiante qu'elle puisse être, d'oublier ta personne me fait m'oublier moi même, me fait absoudre à quel point je désirais transmettre ta mémoire. Ce désir de vivre pour toi s'est, avec le temps, tranformé en désir de te rejoindre à tout prix.
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