Il était une fois une jeune princesse convoitée par un jeune et beau prince aimé et estimé de tous.
Cette dernière, aveuglée par les charmes de celui-ci, succomba dès le premier regard. Elle pensait bien évidemment qu'il serait l'amour avec un grand A, et cela malgré les avertissement de la voyante du village.
Nombreux ont été à lui dire de renoncer, de ne pas continuer, qu'elle ne connaîtrait pas cet « happy end », celui qu'elle attendait depuis tant de temps. Mais elle espèrait, elle y croyait dur comme fer, elle savait au plus profond d'elle même qu'il ferait d'elle la reine de son cœur.
Jusqu'au jour ou elle tomba de haut : Il était parti.
Elle ne connaissait que son oreiller de satin pour verser les larmes qui coulaient à flot. Il avait fait de cette majestueuse princesse, toujours souriante, pleine de joie, une jeune femme triste, au teint maussade, au cœur brisé, qui ne se souciait plus de rien, qui ne vivait plus, qui ne riait plus, qui regardait le soleil se lever et se coucher chaque jour à attendre qu'il revienne, qu'il lui envoi ne serait-ce qu'une simple lettre.
Les semaines passèrent, et vint alors le soir du grand bal. Elle s’était remise physiquement pour ne pas inquiéter son peuple, mais au fond elle savait pertinemment qu'elle ne l'avait toujours pas oublié, et qu'elle ne l'oublierait certainement pas maintenant.