Ma motivation d’écriture a évolué au fil du temps et de maturité. Au début, les mots me venaient aisément. Je couvrais de mon écriture cursive des pages et des pages d’aventures chevaleresques et de combats héroïques dans l’espace. Ce n’est qu’à l’université que j’ai commencé à réfléchir à la question. Ensuite, je voulais simplement devenir écrivain de métier. J’imaginais aisément passer ma vie à ébaucher des mondes fantastiques et funestes. Mais hélas, quelle naïveté ! Je n’ai jamais eu ni assez de talent ni d’assiduité. Plus tard, mon écriture devint un exutoire. J’avais l’impression que des centaines d’histoires nichaient dans mon cerveau et se bousculaient pour en sortir. Ne pas écrire me provoquait une gêne immense ! Mais cela n’a pas duré : mon inspiration a vite tarie avec l’âge… Finalement, en vieillissant, j’ai compris : je voulais écrire pour inspirer des émotions, donner aux autres ce que tant d’autres écrivains m’avait offert. Et c’est toujours le cas !