Sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro, Gisèle observe chaque soir les petits garçons qui viennent s’entraîner au foot, au coucher du soleil. Elle remarque notamment un petit garçon maigre, qui joue pieds nus dans le sable, s’arrêtant parfois pour observer ses camarades mais ne s’intégrant jamais au groupe. Les autres le regardent avec mépris d’ailleurs, mais Gisèle et son père notent que l’enfant est doué, sans doute plus que la moyenne...

Gisèle et sa famille s’embarquent pour une nouvelle année de voyages, en Afrique cette fois. Première étape : le Cap-Vert…


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A Buenos Aires, Gisèle s’assied près de la statue de Mafalda et, la main enserrant son objet magique, elle commence un dialogue avec la petite héroïne de Quino.

En séjour à Tigre, dans la région de Buenos Aires, avec ses parents, Gisèle découvre une population terrifiée par la présence d’un jaguar en liberté...

Copyright photo : Naturagency Photo - JL. Klein & ML. Hubert / Naturagency

Gisèle, une petite fille de dix ans, s'apprête à parcourir le globe, avec son jeune frère Alphonse et ses parents.
Elle a la chance de posséder un objet magique, un kaléidoscope très ancien, déniché chez un brocanteur, qui va lui permettre d’entrer en communication avec tous les êtres, quelle que soit leur nature ou leur langue, mais aussi de voir ce que les autres ne voient pas...

Sur l’île de Gorée au Sénégal, Gisèle visite la maison des esclaves.
Là, devant la porte ouverte sur l’océan, elle rencontre un petit garçon qui pleure... 

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Dans le désert de Tichitt, en Mauritanie, Gisèle découvre qu’il existe une vie dense et fait la rencontre de Tidiane, le gardien des livres.
Mais le kaléidoscope magique lui révèle des images troublantes...

Après l'Amérique du Sud, direction l'Afrique pour Gisèle et sa famille
Première étape : le Maroc...

(pour ceux qui connaissent les aventures de Gisèle, celle-ci sera la première en Afrique ;-))

Photo libre de droits (Pixabay)

Dans la nuit étoilée résonnent les tambours
Clameur sourde et profonde qui monte du cœur de l’erg
Étonnant rugissement…

En Terre de Feu, Gisèle entame un étonnant échange avec le maître des lieux, poète mal-aimé et incompris, le Vent...

De nouvelles images étranges habitent le kaléidoscope : un échiquier géant, aux pièces blanches et noires disproportionnées. Des boîtes d’allumettes aux couleurs vives. Des chiens féroces, des miradors. Le soleil qui cogne sur des toits de tôle ondulée. Puis le visage d’un homme, au regard doux et franc...

Je marche dans la nuit, les étoiles pour témoins La lune me sourit, complice de mon dessein Elle éclaire mes pas, guide ma destinée Et me souffle tout bas « rien ne sert de lutter » Mes pieds foulent l’asphalte, j’vais en avant, sans but… Dans mon cœur de basalte, un seul désir, abrupt Celui de frapper fort, de détruire, de blesser De sortir de mon corps, pour plus vite l’oublier Moi autrefois si sage, je sens qu’je deviens fou Je me rêve sauvage, assassin, loup-garou J’imagine mes crocs, dans l’coeur de mes victimes Le sang qui coule à flots… mon répit dans le crime Dans mes rêves maudits, la lune est mon alliée Elle étouffe les cris, abolit mes pensées Elle seule me console et réduit au silence La rage qui m’affole, l’objet de mes souffrances J’ai vécu comme on aime : le cœur vif et vaillant Une vie de bohème… qui s’en va à présent J’accepte la sentence, le verdict des médecins Mais je pleure en silence, je maudis le Destin Alors le soir je rôde, je cherche, le nez au vent Dans mes nuits de maraude je ne tue que le temps Ce temps que je n’ai plus, qui vient à me manquer Ces milliers d’heures perdues et déjà regrettées Et je m’en vais tout droit, tête baissée sous la lune J’oublie