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Elora_Nipova

Défi
Elora_Nipova
Pour ce défi « place à la rêverie », je vous raconte ce cauchemar qui me hante depuis des années.
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Elora_Nipova
— Qu'est-ce que vous attendez pour m'éteindre ce foutu plateau ? beugla une voix nasillarde.  Un homme courtaud, engoncé dans un immonde costume rouge, s’agitait dans les coulisses. Déjà rouge de colère, avant même que l’émission ne commence, il interpelait tous les employés de la chaine. — Où est Bérénice ? rugit-il. Une des techniciennes de la chaîne traversa le couloir en courant, l'air paniquée, casque vissé sur la tête pour communiquer avec la régie. Elle bredouilla quelques mots à peine audibles et sursauta quand il haussa encore le ton. Ça n’allait pas assez vite à son goût. C’était le même cinéma tous les samedis soirs. Les projecteurs s’éteignirent enfin et plongèrent le studio dans la pénombre.  — Trouvez-moi Bérénice ! aboya-t-il à nouveau. Les employés du studio se lancèrent quelques regards anxieux. Thierry Roquet avait toujours le don pour créer une ambiance de travail détestable, encore plus quand il se mettait à vociférer sur ses chroniqueurs et particulièrement sur Bérénice. Chaque semaine, la jeune femme s’enfermait dans sa loge à peine arrivée et n’en ressortait que quelques secondes avant le lancement du direct, ce qui le rendait fou. Il fulminait de ne pas la t
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Elora_Nipova
Une droite. Un coup de genoux. Je tombai sur le sol crasseux. Je retins un gémissement de douleur. Il ne fallait pas que je me montre faible. Alors, je tentai de me relever. Quelques graviers s'enfoncèrent dans la paume de mes mains. Le géant contre qui je devais me battre ricanait, encouragé par les beuglements des autres. Fallait pas que je me laisse abattre. J'avais besoin de cet argent pour me payer une nuit à l'hôtel, loin de chez moi. C'était le seul moyen. Me battre ou me faire battre, le choix était vite fait. Alors, je me remis sur mes pieds. On me hua. Un gars cria à l'autre de m'éclater. Tu parles, ils attendaient tous que ça. Ils en avaient marre de me voir gagner. J'avais fait perdre trop de thunes à trop de monde. Alors on me trouvait toujours des adversaires plus forts, plus difficiles à vaincre. J'y arrivais quand même. C'était l'instinct, celui du survivant. Pas ce soir. J'esquivai un coup, je lui en mis un. Il recula. Mais ça avait fait que le mettre plus en rogne. Il était enragé. Et c'était une montagne de muscles et de graisse. Il devait bien faire deux mètres et peser cinquante kilos de plus que moi. J'étais pourtant loin d'être un gringalet. Je passais trop d
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Défi
Elora_Nipova
Depuis qu'ils m'ont vue dans le jardin, ces humains ont tout fait pour m'attirer chez eux. Je leur laisse croire qu'ils ont réussi, mais ils ne savent pas que j'ai décidé d'habiter chez eux. J'ai repéré cette maison au cours d'une partie de chasse. Je courais après une souris quand le gros chat roux qui essaie de me sauter dessus depuis des jours m'a prise en chasse. Alors, je me suis réfugiée près des humains. Le chat roux n'a pas osé me suivre. Et les humains m'ont donné à manger. C'était un bon plan. Alors, j'ai continué à venir tous les jours leur demander un peu de nourriture. Et puis, un jour, alors qu'ils avaient le dos tourné, je suis rentrée dans la maison. On est en plein été et il fait très chaud dehors. J'ai tout de suite su que je me plairai chez eux. Il fait frais. Et puis, il y a tous ces fauteuils... Je fais le tour du salon, je renifle le canapé, mais le cuir ne me dit rien. Et puis je connais les humains, ils n'aiment pas les traces de griffes sur le cuir, c'est ce que maman m'a dit. Je regarde les chaises en bois autour de la table à manger, mais elles n'ont vraiment pas l'air très confortables. Et puis, il y a ce fauteuil moelleux couvert d'un tissu rouge mal ag
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Elora_Nipova
« Je vais mourir. »  Le message que Léna avait reçu la veille n'en disait pas plus. Quand ? Elle ne le savait pas. Mais il avait raison, il n'y avait plus aucune échappatoire.  Mélange de désinfectant, strips, sueur et bétadine, l’odeur qui embaumait la chambre de Jules frappa Léna de plein fouet. Jamais elle ne se ferait à ce parfum répugnant. Une angoisse sourde l’étreignit à la vue de son frère, allongé sur son lit. Ses yeux bleu océan se perdirent dans le vide, ils essayaient d’échapper à cette vision douloureuse. Jules ne l’avait pas encore vue, elle pouvait encore reculer… Elle soupira. Comment pouvait-elle penser fuir ? À demi endormi, Jules paraissait si apaisé qu’elle ne put retenir un sourire nostalgique. Depuis quand n’avait-il pas réussi à trouver le sommeil ?  Tout à coup, le regard du jeune homme s’ancra au sien. Trop tard pour partir, désormais. Alors, elle entra et s’assit au bord du lit. Un sourire discret creusa un peu plus les joues du grand blond, amaigri par la maladie. Avant que son état ne se dégrade, Jules était bel homme : une silhouette athlétique, des iris d’un bleu profond et deux fossettes qui lui donnaient un air enfantin et faisaient chavirer les cœur
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