griseo
Les plus lues
de toujours
Cette nouvelle se propose, à travers la courte histoire d'un Narcisse moderne, d'explorer une psychologie de l'orgueil.
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Deux amies au langage un peu archaïque discutent du moderne dans une scènette en vers.
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Ah ! nous nous ressemblons, mais vous êtes meilleur ;
Vous viviez dans l’audace et je vis dans la peur ;
Vous jetiez loin de vous ce qui n’était pour l’âme
Aussi bleu que le ciel, aussi doux que les flammes !
Vous viviez dans l’audace et je vis dans la peur ;
Vous jetiez loin de vous ce qui n’était pour l’âme
Aussi bleu que le ciel, aussi doux que les flammes !
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Ô pantin
Tu sais qui est le maître
Et qui est l’esclave
Tu sais bien qu’ils ont le même corps…
Tu sais qui est le maître
Et qui est l’esclave
Tu sais bien qu’ils ont le même corps…
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- Monsieur Garou. - Bonjour, docteur. - Installez-vous, je vous en prie. Comment allez-vous ? - Je vais très bien docteur, merci. - Vous allez bien ! C’est rare, cela, un patient qui vient vous voir quand il est en parfaite santé ! Qu’est-ce qui motive donc ce rendez-vous ? - Ce n’est pas pour moi que je viens. Ça concerne ma femme. - Votre femme... Elle n’est pas là. - Je sais bien. Elle n’aurait pas voulu venir. - Ah bon ? Cette histoire m’a l’air bien compliquée... - Un peu. - Je vous écoute, vous avez toute mon attention. - Merci, docteur. Je viens vous voir parce que ma femme a un souci un peu… particulier. Ce sont des désagremment qui reviennent régulièrement. Il sont comme dictés par le calendrier, vous voyez ? Ce sont les jours qui décident pour elle. Et elle, elle ne peut qu’obéir. Oui, c’est ça… elle obéit, je crois. Vous comprenez ce que je veux dire ? - Je suis plutôt confus, monsieur Garou, je l’avoue... Vous me parlez d’un mal qui serait cyclique ? - Oui. Oui ! cyclique, c’est exactement le mot. Je suis quelqu’un de méthodique, certainement : c’est indispensable dans mon métier (je suis carreleur). J’ai donc noté minutieusement tout ce que je voyais s’inst
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Je suis seule et Quand mes membres se déchireront Les gens passeront sans m’examiner Car le sens extrait des âmes Sera nul Et nous serons face à l’écho d’un nous rejeté D’un nous sans existence Qui n’est vu que par nous Qui n’est vu que par moi et moi Ah vision folle Comment savoir que je suis Si tous les êtres M’ignorent Si aucun de ces êtres N’accuse m’ont âme ? Comment savoir si je vaux Plus que la poussière de la rue ? Et Si la pression me force d’ôter moi à moi Si elle m’ôte à moi même Il ne restera plus rien Qui reconnaisse cette âme solitaire
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