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Dahu Hypnotique

Adepte de Scribopolis, certifié par le sacrifice de six vierges à la six cent soixante-sixième heures d'une année bissextile (c'est ici => https://discord.gg/9pYVxuCeyG)..

Dahu Hypnotique, citoyen de la vénérable Scribopolis. Bro Canteur devant mes pairs.

Pour celui qui me cherche, il m'y trouvera : https://discord.gg/xcYGgVrB

Pour celui qui ne le fait pas, il m'ignorera et nous continurons nos chemins distincts qui, peut-être un jour, se croiseront un temps.

Je suis de ceux qui se font appeller les Canteurs, étant le Bro Canteur, je vous y invite de même en suivant ce lien : https://discord.gg/DbK8kVU9

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Œuvres

Dahu Hypnotique

Version audio par l'auteur : https://soundcloud.com/diu-negre/la-liee-avant-propos

Fanona, nous gageons que ce nom ne vous dit rien, non pas que son sens se soit perdu ou qu’il ne désigne plus rien – bien au contraire – mais parce qu’il s’agit d’une chose dont tout le monde parle, des Citées jusqu'aux Mers volcaniques, et dont personne ne connaît le véritable nom. Certes, cette chose-là a bien des appellations et certaines même sont devenues très courantes ces derniers temps. Autant d'essais sémantiques qui frisent bien souvent le non-sens et parfois même une ignorance revendiquée, mais qui auprès d’un public plus ignorant encore passe pour être la stricte vérité : le Désert Verdoyant, lequel se trouve être le quolibet le moins erroné et bien qu’il ait un poids poétique évident pour les jongleurs de toutes sortes, n’en reste pas moins faux. En effet, ceux qui y vivent l’appellent Fanona, ce qui pourrait se traduire par Vaste Plaine. Il s’agit donc du véritable nom de cet endroit fort éloigné qui fascine tant, se prolongeant par delà le Comptoir d’Illivian – celui-là même qui maintient ouverte la voie du sud – mais qui était jusqu’alors inconnu de tous. Ce sont des faits récents qui ont mis en lumière ce lieu du bout du monde. Car hormis les dernières découvertes fascinantes que nous y avons faites sur la nature même du monde, il est surtout l’endroit où naquit et vécut, une grande partie de son enfance, celle que l’on nomme la Liée. Pour ceux qui l’ignoraient encore, ce nom est celui d’une femme qui arpente depuis des années – certains osent dire des siècles – les terres d’Asvona et qui est à l’initiative de grands changements parfois loués, souvent décriés. De grands bouleversements qui ne seront pas explicités ici et si vous n’en espériez pas moins, nous vous invitons à vous rendre à la taverne la plus proche, dans laquelle vous trouverez à contenter votre curiosité, avec la version du moment sur ses faits et gestes.
La Liée, de son vrai nom Huna, naquit parmi les membres de la cavalerie du Vautour Auréolé, Svasi Nafna comme ils se nommaient eux-mêmes et qui établissait ses camps le plus souvent au sud-ouest de Fanona, entre les Côtes Occidentales – qui se dressent contre les vagues de la Mer d’Écume – et le plus long fleuve du continent nommé la Gèusi. Il s’agissait d’un clan de premier ordre qui pouvait prouver sa participation à la Hafizichan, la Grande Chevauchée – un événement historique qui tient plus du mythe fondateur que de la réalité, mais qui assurait à qui s’en réclamait, un grand respect auprès des autres clans –, avant l’arrivée des hucasis, des magistères, auxquels ils s’inféodèrent pour des raisons encore inconnues. La vie de la Liée y était donc très simple, partagée entre les activités nécessaires à la survie dans cette vaste étendue herbeuse – l’élevage ovin occupant le plus clair de son temps, tout comme la confection de divers objets du quotidien – et les activités récréatives, dont on dit qu’elles étaient bien plus variées que les premières. C’était une enfant qui ne souffrait de rester en place. Pour qui une journée bien remplie ne se limitait pas aux tâches quotidiennes, mais était faite plutôt de nombreuses expéditions par monts et par vaux et de périples allant jusqu’au crépuscule. Une habitude qui semblait être, dans ces contrées, un risque déraisonnable selon Navu, une sifao comme ils les nomment, une siffleuse d'histoires. Car en ce temps-là, en Fanona, lorsque le crépuscule se faisait de plus en plus évident, un vent puissant soufflait depuis les côtes lointaines, chargé du sel de la Mer d’Écume et frigorifiait tous ceux, humains comme bêtes, qui osaient arpenter Fachna, la Plaine Nocturne. C’est cette même sifao qui nous conta l’essentiel de ce que nous savons désormais des événements qui se déroulèrent en Fanona, alors que la Liée ne l’était pas encore. Des faits qui se trouvent être particulièrement éclairants quant aux motivations qui animent aujourd’hui ses actes. C’est ce que nous rapporterons ici afin que vous en sachiez autant que nous.
Au nom de la très Savante Université d’Antio,
Emib Seroy
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Dahu Hypnotique

   J’y suis enfin. Devant moi la ligne blanche, la seule qui importe vraiment, effaçant par là même et sans nul doute toutes celles que j’ai franchies jusqu’alors.
Elle est là.
Elle m’attend.
Et malgré cette certitude, j’ai encore beaucoup de mal à y croire : demain matin, il me sera permis de la dépasser.
   Autorisé à glaner quelques feuilles flétries aux lauriers de la gloire, je me lancerai, non sans alarme, sur la piste ; celle qui se déroule, tranquille, sous mes regards avides.
Déjà, je la parcours.
Déjà, je la dévore.
Déjà, elle parvient à me fuir ; se réfugiant, pudique, à l’ombre d’un géant :


le Mont Olympe.

   Depuis une éternité, le très céleste Olympien n’avait été, pour moi, rien d'autre qu’un objectif inaccessible. Un point lumineux, trouant mes nuits dans le lointain, engloutissant mes vains espoirs. Aujourd’hui, ce noeud s’est tant et si bien rapproché qu’il m’aveugle et me saisit d’une juste crainte : mon passé, mon présent et mon futur s’y confondant désormais.
Combien ai-je sacrifié afin que cela m’advienne ?
Combien d’échecs ai-je endurés afin que cet instant se produise ?
Combien il me coûte de ne pas fuir.
Dès l'aube, je serai au plus près de ces idoles aux éclats stellaires, brûlant ma peau nue aux rayons de leurs exploits, m’élançant et gageant, dans la course, mes rêves d’immortalité.
J’en tremble.
Aurais-je, moi aussi, une mer pour linceul ?
   La convocation olympique, lorsqu’elle me fut adressée, m’indiquait sans ambages que ni mes années d’entraînement, ni mes efforts acharnés et mes performances bien moins que le reste, ne m’avaient valu l’honneur ; je devais tout au triste sort, au hasard implacable. Il est aveugle, à ce que l'on dit, et il frappe à tâtons ; il y a une semaine, il se jeta sur le véloce Nestor, l’inébranlable enjambée d’Arcadie, et le tint en respect. Ce champion de tout un peuple, le plus dévoué parmi les Orion et le plus bien aimé des amants de Niké, passa son tour et j’entrai sur la piste. Était-il raisonnable de prétendre pouvoir le remplacer ? Qu’aurais-je dû faire ? Pécher par humilité ?
Peu importe !
      J'ai scellé mon sort.
               Je n'y renoncerai pas !
                         Demain, j’y serai.
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Dahu Hypnotique
Y serais-tu enfin parvenu ? Dormirais-tu ? Allongé sur une couchette froide et rudimentaire, Roy n’espérait plus dormir ; à dire vrai, il n’y était jamais parvenu. Mettant à profit sa nouvelle insomnie, le condamné à l’éveil examina ses bottes avec minutie : de toute évidence, elles avaient fait leur temps. Voyant qu’il partageait la même usure, il ne put s’empêcher de penser que, finalement, tout avait une fin et que certaines obsolescences étaient même faites pour coïncider. De toute évidence, tu as raison. À ce constat, il ne perdit guère plus de temps. Il se leva d’un bond énergique, s’étira machinalement et pointa son regard d’acier vers le haut-parleur grésillant qui le convoquait sur le pont : la voix du capitaine. Il était arrivé à destination. Enfin.   La porte du dortoir s’ouvrit par à-coups, révélant un couloir exigu et mal éclairé : le seul que comptait le Llewyn. Un corridor dans lequel s’engouffra Roy d’un pas égal et continu, maintenant une vive allure — il ne faisait pas bon sonder la patience du capitaine Davis. Il s’agit pourtant d’un homme bon, l’as-tu observé seulement ? Fort heureusement pour lui, le bâtiment était modeste, de ceux que l’on ne remarque même pas
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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J'écris pour supporter un peu le monde qui est le notre, sans quoi, je devrais me contenter de le subir avec tout ce que cela comportent de compromissions.

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