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GoM

GoM
(C.V.) Là où s’arrête la civilisation humaine, commencent les terres reculées. Des lieux abandonnés, la nature y est sauvage et indomptée, violente et cruelle. Il y rôde des mythes et des légendes. Plus anciens que les premiers rois, plus forts que les plus puissantes armées, c'est là où capitule l'ambition humaine et où commence la désolation.
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GoM
Ce n'est pas dans la profondeur de la psyché qu'on apprend le dépassement de soi.
C'est le dépassement de soi, qui est soit un dépassement, soit quelque chose d'atteignable, mais cela va de soi.

Bref un peu d'humour et de craquage de cerveau.

"Trash", "geek", "plusieurs personnes dans une", non ce n'est pas des mots clés de sites douteux, mais une définition de cette forme de journal intime de forme humoristique.

(Reprise d'un autre site, cette création personnelle a pour but de jouer avec les codes de l'écriture)
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GoM
Tout à commencer le jour où je suis devenu mon antagoniste !
On ne nait pas Super Vilain, on choisit de l'être.


Descriptif : Cet œuvre est un projet à demi-avorté. C'est prévu pour être une courte fiction un peu poétique, du journal d'un Super Vilain. Comme un comics intériorisé.
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GoM

On a beau en rêver, en cauchemarder, l'enfant qui grandit sous couvert d'un ventre maternelle est une question. Vous qui pensiez qu'il est la réponse. Que d'attente et d'inquiétudes, de joies et d'annonces d'un changement.
Vous revoyez vos parents et maintenant vous comprenez une part de ce qu'ils ressentent. Ce profond bonheur mêlé d'angoisses, à imaginer le meilleur comme le pire. Mais on ne va pas se mentir, on imagine souvent le pire.
Même le père le mieux préparé, le plus instruit, le plus débrouillard, ne peut éviter toutes les questions. Celles qu'il se pose, celles qu'on lui pose et celles qui s'imposent. Des questions, comme une marée, une obsession qui vient et revient avec une intensité différente.
Sont-ils à la hauteur tous ces pères soumis à la question ? Névroses personnelles, éducation et souvenirs d'enfance. Pourquoi nos parents ont ils fait ces choix ? Ces principes et décisions qui nous ont élevé, et on fait de nous une part de cet homme devenant père. Tant de réponses à chercher. En vain. La principale inconnue bouleversant plans établis et désirs d'éducation. Affrontant le présent et le quotidien, on se construit père sur le moment, d'échecs en réussites. Pour ma part j'attends encore, dans les questions et les plans. Une seule certitude, je suis déjà heureux.
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Défi
GoM


Il m'arrive parfois d'être très conscient de ce qui se passe dans mes rêves. Ils sont parfois limpides et se déroulent tels des histoires fantastiques.
Je ne parle pas de ces rêves où on revoit des éléments et des personnes connus, dans des actes désordonnés sans grand intérêt. Il arrive qu'on dérive de cette chose sans queue ni tête, ce banal du monde des songes, à une œuvre de nuit. Là où votre cerveau démontre des capacités à vous plonger dans un faux réel, constant, sans failles.
Le monde y est palpable, sensible. Votre conscience si elle est éveillée à beau vous dire que vous rêvez, que vous pouvez résoudre et imaginer des solutions, vous n'échappez pas à l'impression de vivre ce rêve. Un piège immersif. La sensation de réel vous emporte et quand le banal devient fantastique vous jouez votre vie dans ce récital écrit par votre cerveau.
La dureté de ce que vous vivez est alors aussi intéressante, qu'impressionnante. Vous êtes alors captivé par votre propre chute.
Je vais vous introduire à une rêverie se transformant en cauchemar, quelque chose qui encore aujourd'hui me met mal à l'aise. Comme si le réel et l'irréel c'était touché, l'espace d'un instant.
Je me réveille rarement et encore plus rarement en sueur et choqué.
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Défi
GoM

"C'est terminé Ludivine !" C'est ce que j'ai dis à ma soeur en rentrant du travail.
Je n'avais pas conscience de, si c'était moi ou si c'était lui. Mais les choses avaient l'air terminé.
Devant la tête surprise, de ma colocataire et soeur, je devais m'expliquer.
"Aujourd'hui" Commençais-je.

J'étais tranquillement à mon bureau après la pause de midi, le matin nous avions eu une lourde réunion sur les bilans de l'entreprise et la façon de communiquer cela. L'équipe au grand complet.
Jacques, notre N+2 était aux aboies. Les prévisions étaient très mauvaises, les ventes stagnaient et la demande de la direction était clair. Le troisième trimestre devait regonfler le morale des financeurs et des actionnaires. Autrement dit nous devions faire un profit, mais le marché s'effondrait.
Le marché n'allait pas miraculeusement remonter, nous le savions. L'équipe élargit de la DRH et de la communication interne comprit que la masse salariale allait être dégrossi. Nous allions devoir nous séparer d'un nombre important de collaborateurs dans toutes la structure et dans toutes les couches, de l'atelier jusqu'au bureau.
Mais tout le monde comprenait, malheureusement. Les investissements avaient été lourds et les résultats attendus tardaient à venir. On devait faire un geste. La tension avait pesé sur le bureau depuis trois mois. Et depuis trois mois, chacun faisait le dos rond dans le service. Je connaissais des gens dans l'atelier et j'essayais de leur donner quelques informations. Histoire qu'ils ne soient pas surpris, le jour où on devra annoncer des licenciments et des fins de contrats.
Je n'étais pas serein. Mes commandes graphiques penaient à avancer, Bernard, mon tuteur senior et responsable était devenu distant et me refilait les créations au compte-goutte. Mais j'étais à jour et j'aidais mes collègues quand je le pouvais. Bernard absent pour une formation, ne m'avait pas prévenu de la réunion et de son contenu.
Du coup, j'ai eu l'air bête quand on m'a demandé de présenter, les dernières créations graphiques pour les produits internes. J'ai voulu aller récupérer le tout sur mon ordinateur. Mais Jacques n'avait pas le temps et est passé à autre chose.
J'en reviens à ce début d'après-midi. Comme toujours, je ne vais pas à la cantine. Je mange un petit plat à mon poste et je m'accorde quelques minutes de distraction. Il restait 5 minutes avant que le gros de la troupe revienne dans l'open space.
Christian, mon N+1, chef du service interne de communication, arriva derrière moi. Sarah étant absente pour maladie, c'est le chef en personne qui est venu me trouver pour une question graphique.
J'étais encore sur mon jeu de naviguateur, mes pages de réseau social ouverte. Je m'aperçu qu'on me regardais et je me retournais en pivotant sur mon siège. Christian visiblement énervé par ma décontraction éclata.
"Mais vous jouer au bureau !"
"Je m'excuse monsieur, je ferme cela tout de suite. J'y prends sur mon temps de pause."
"Non NON et NON ! Ne me la faites pas à l'envers vous jouez au bureau. Je vous trouve très décontracté Monsieur DESPERIAN. Déjà ce matin, devant le directeur des Ressources Humaines vous êtes pas foutu de montrer deux produits alors que l'ordre du jour stipulait d'amener tous les éléments de travail. Vous êtes le seul à n'avoir rien présenter."
"Monsieur, d'habitude c'est Bernard qui me transmet les ordres du jour et il est en formation."
"Oui, vous vous reposez toujours sur Bernard. D'ailleurs, il n'est pas élogieux vis-à-vis de votre comportement au travail."
"Je ne comprends pas, je suis à jour de toutes productions graphiques."
"Parce que Bernard vous mâche le travail. Qu'il fait tout à votre place. Vous auriez du voir le compte-rendu qu'il fait sur votre fiche d'évaluation ces derniers moi."
"Bernard ne m'a jamais fait de remontrance sur ce point et j'ai ... "
"Fainéant, procrastinateur et peu attentif. Je comprends mieux quand je vous vois jouer au bureau ce que Bernard veut dire."
"Je comprends tout à fait que mon passe-temps ne devrais pas interférer avec mon travail, mais je le prends pendant un temps de pause."
"Croyez-vous que j'ai le temps de faire une pause moi ? Croyez-vous que je me permets de tel futiliter au bureau !"
"Non, monsieur."
"Tout le monde bosse d'arrache-pied pour que l'entreprise ne s'effondre pas. Et vous, vous jouez."
"Mais monsieur, je travaille dur moi aussi. J'ai fini les commandes pour les services en avance."
"Ne me faites pas rire, j'ai vu les commandes, deux semaines de retard. Vous n'êtes pas en avance, loin de là."
Ludivine n'a pas trop compris. Moi même je ne comprenais pas tout de suite comment mes commandes pouvaient avoir deux semaines de retard. Mais si on réfléchissait un peu, on voyait vite que mes commandes passaient par le même homme qui m'accusait de ne rien faire. L'absence de lourds dossiers, le message non transmis sur l'ordre du jour. Tout passait par Bernard. Cela fait dix ans voir plus qu'il est dans cette boite. Il a vu venir le dégraissement des services et pendant qu'il passe pour le bon élève, je trinque en cible idéal. Cet enfoiré m'avait niqué sur toute la ligne. Mon calvaire lui commençais.
"Je vous assure que je fais tout ce que Bernard me transmet."
"Ne relâchez vos ingérances sur Bernard. Il connait le boulot et je lui fait confiance."
"Un problème avec ce jeune homme, Christian ?"
C'était Jacques le grand chef, il venait interrompre la dispute. Nous nous aperçumes alors que tous les membres du bureau était en rang d'oignons au fond de l'Open space, regardant la scène dans le plus grand silence.
"Monsieur le directeur, c'est DESPERIAN, le graphiste."
"Ah, Oui. La réunion de ce matin, je vois." dit Jacques d'un air dédaigneux.
"Son poste de travail est encombré de détritus de repas. Il joue à un jeu vidéo, consulte les réseaux sociaux sur son temps de travail..."
"J'étais en pause monsieur."
"Cessez vos simagrées ! Monsieur le DRH n'est pas là pour les détails !" cria soudainement mon N+1.
"Oui cessez, vous coupez votre chef." me reprit le N+2.
"Je disais, qu'il divague pendant le travail et comme vous avez pu le voir ce matin, n'est pas au fait de son travail. De plus, il se permet de révéler aux personnels de l'atelier, certains détails du bureau."
"En quoi, mes rapports avec les gars de l'atelier est-il un problème. Tout le monde se doute de quelque chose et à l'atelier, ils veulent des réponses. Pas des chiffres ou des choses confidentielles. Ce sont nos collègues." interpelai-je mon boss.
"Vous n'avez rien à divulguer !" pesta Christian.
"Nous sommes à la communication interne, je ne vois pas ce que je fais de mal, surtout quand on va licencier." Repris-je
"Taisez-vous DESPERIAN !" S'énerva le DRH
"Les licenciements sont des sujets sensibles pouvant réveiller syndicalistes et affiliés. Vous êtes syndicaliste Monsieur DESPERIAN ?" M'interrogea le chef des services de communication interne.
"Rangez votre bureau DESPERIAN. Enlevez moi vos jeux et pages internet et suivez moi dans le bureau de votre chef." Cingla mon N+2.
"Et vous tous, au lieu de regarder votre collègue se pavaner, reprenez le travail." Siffla Christian.
Mes collègues me regardèrent tous aller au bureau du directeur de la communication interne. Malgré le fait qu'ils reprirent le travail, ils ne loupèrent pas une miette de la scène. Les cloisons vitrées étaient tout sauf des murs. Ils purent entendre mes patrons faire la revue de tous mes défauts. Enfin ceux listés par mon tuteur et responsable.
Il me hurlèrent dessus combien une honte pour l'entreprise. Que je ne respectais rien, ni les règles établies, ni le job de mes collègues. Tous purent entendre la version de Bernard, celle où j'étais un boulet pour lui et l'équipe. Il avait volontairement gonfler les aspects négatifs et tut ma mise au placard depuis un ou deux mois.
Il était absent et ses dix ans d'ancienneté parlaient à sa place. Je n'étais plus rien, mes deux ans et demi passé ici à donner le meilleur, à construire une bonne image professionnel. En 45 minutes, tout cela fut briser.
Ce que n'entendirent pas mes collègues, c'est mes excuses, mes pleures. Mes chefs non-plus ne les entendirent pas. Tout ce qui restera, c'est que le jeune graphiste était un glandeur, qu'il s'est fait enguirlander et qu'il a craqué. Tous les commérages diront alors, que je serai le premier à partir.
Je regardis Ludivine. Choquée et profondément triste, elle ne trouva pas de mot pour me réconforter.

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GoM
Un homme, un chat, un café, un petit appartement dans un quartier silencieux.

Une vie quotidienne dans une ville de taille moyenne. En quelques cris et sans un mouvement de foules, l'horreur survient. Pas de raz de marrée de morts, pas de milliers de victimes, pas d'informations. La fin d'un monde sous une chape de plomb. Et si votre conscience restait allumer... .
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Défi
GoM

Pont du 11 novembre d'une décennie précédente, et oui tu me reprochereprocheras de parler comme un vieux. Dix ans presque, alors je m'offre le droit de parler comme un ancien.
Un lundi plutôt calme. Rien à faire ce 10 Novembre. Comme à mon habitude, je campe sur mon ordinateur. Je suis seul, les parents sont parti en week-end. Solitude momentanée et choisie. Ce soir, on joue à la maison. Une bonne vieille LAN party. Je me suis déjà installé dans le salon, la maison est à moi, autant en profiter.
10 heures du matin. En pyjama, sur MSN. Mon ordinateur, mon café et le temps qui défile en écoutant un bon morceau de musique. Les fenêtres de conversation clignottent. Sur MSN, les banalités s'enchainent, les gens vont et viennent. Puis, tu viens me voir. Comme d'habitude, on tourne en rond dans cette discussion. Tu essayes tant bien que mal d'obtenir une réaction, un sursaut de ce type qui végète chez lui, en pyjama devant son ordi.
"Tu fais quoi aujourd'hui ?" me dis tu ?
Je réfléchis, rien avant ce soir. Je n'ai rien à faire de ma journée. La glandouille, telle que je l'imagine. Je sais exactement comment sera cette journée d'automne à la maison : Animés, musiques et jeux vidéos. Au son du clavier, je te réponds. J'hésites, tout en me fendant d'un "Rien de spécial". J'hésite à proposer, on se cotoie au lycée et même si une certaine relation existe entre nous, je ne me fais pas de faux espoirs. Même si plusieurs de nos amis ont insisté et ont essayé de me faire comprendre ce qu'ils se passait. Mais quand on n'a jamais vécu cela, on ne vit que dans des questions aux réponses qu'on imagine négatives. Je ne sais plus à force qui a proposé une journée en ville, surement toi. L'initiative ça me ressemble si peu. Toutefois, dans un élan de sagesse mon cerveau m'incite a obtempéré. *Non, mon gars, t'as rien à faire tu le sais. Et tu lui l'as dit en plus, t'as plus aucune raison de refuser. Retrouvez vous en ville.*
Qu'est ce que cela me coûte ? Une journée de glandouille. Mais mon pote vient ce soir et ce soir on geek ! Alors restez là ne serait qu'une énième répétition sans intérêt d'une journée à rien faire. Je te demande si on se rejoint au centre-ville. Vers Rue de la République peut-être. Cela te convient.
Passer la journée avec une fille du lycée, ça m'aidera à la connaître. Puis j'ai ma petite 106, avec mon auto je sais où je vais me garer. On discute encore un peu et on se donne rendez-vous en début d'après-midi. Je glandouille jusqu'à midi. Même si une bizarre sensation m'habite. Je vois certes une fille que je connais, mais on ne sera que deux. Et je fais rarement des activités à deux, avec une fille. Une espèce de malaise nait en moi, me rappelant que je n'ai rien à lui dire. Mais le lieu, je le connais, y a la FNAC et des rues commerçantes. Tu lui payes un cacao, une viennoiserie à tel ou tel endroit. Au moins, même si t'es un gros nul en matière de discussion, tu l'auras invité. Tu ne passeras au moins pas pour une pince. *Ce n'est qu'une amie de toute façon, même si ton pote du lycée te dit que t'as une ouverture, ne t'imagines rien. Fais lui passer une après-midi correcte à déambuler dans les grandes rues commerçantes. Au mieux, si tu sens qu'il se passe quelque chose, tu aviseras.*
Ce n'est pas comme si je me sentais pousser des ailes. J'essaye de me dire que c'est une après-midi entre potes en ville. Le malaise ne part pas. Ai-je une attente vis à vis d'elle ? Vais-je lui dire quelque chose qui pousse dans ce sens ? Non, soit prudent. Très prudent. Ne t'avises pas de gacher ce semblant de relation. T'as aimé des filles et tu ne t'es jamais précipité. Tu n'as jamais rien obtenu du coup et tu en as souffert. Mais cela serait encore pire de mettre mal une fille que tu apprécies, juste pour un sentiment que surement toi seul ressent. Cette espèce d'envie de ne plus être seul à tout prix. Fais toi une raison, les filles que tu trouves mignonnes ou jolies ne t'ont jamais montré que tu avais une chance.
Mais certaines choses montrent qu'elle n'est pas indifférente. Et les dires des amis vont dans ce sens. *Ne te fais pas trop d'idées et n'écoutes pas trop les rumeurs. Les entremetteurs, si tu comptes là dessus, t'es le dernier des imbéciles. Y a si peu de gens qui t'aiment vraiment, alors pourquoi un de plus. Pépares toi et vas en ville, rendez-vous de potes, c'est tout.*
Je me prépare et je file au rendez-vous. Même en roulant bien, j'aurais un peu de retard.
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Défi
GoM
Réponse au défi.
Image et titre générés via le lien indiqué dans le défi.

Je vous emmène dans "La cave des alchimistes" - âmes sensibles s'abstenir.
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Défi
GoM

3h00 - Le babyphone s'allume, quelqu'un parle à mon fils, des mots incompréhensibles d'une voix rauque et étouffée ; un inconnu est entré chez nous.
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Défi
GoM


La porte claque. Je ne vois plus grand-chose. Seul le petit point orangé sur l’interrupteur m’indique l’endroit au appuyer. La fraîcheur m’atteint. Ils laissent toujours les fenêtres ouvertes dans ce couloir.
Le vent s’engouffre, je l’entends siffler en glissant entre les battants des ouvertures. J’appuie sur la lumière orange. Les lampes s’allument. Illuminant le triste petit perron de trois portes menant aux escaliers.
Je sors mes clés de ma poche. Mon trousseau devrais-je dire. Il racle dans l’orifice de mon jean. Quel con ! Je sais que je pars, j’aurais besoin de mes clés tout de suite pour fermer. Mais non, comme d’habitude il a fallu que je dépose tous mes objets aux fonds de mes poches. Ce n’est pas un pantalon c’est un sac à main. Les clés sortent, me griffent. Fait chier. J’aurais pu y aller plus doucement. Mais je suis tout le temps pressé, car je me crois en retard. Je le suis peut-être ça dépend des jours. Je cherche la bonne clé. Voiture, voiture, boite aux lettres, celles du bureau.
Ah enfin. Foutue clé. Je l'insère dans le système et je tourne un tour. Le bon gros clac du loquet. Je baisse la poignée et je tire. Je sais c’est inutile, mais je fais toujours ça. Sinon mes deux chats vont se barrer. Ils ne louperaient jamais une occasion pareille, si j’oubliais.
Je m’avance et tire la porte des escaliers, elle est lourde, chiante et comme les fenêtres sont toujours ouvertes, ne bloque pas la chaleur. Par contre elle bloque toujours ce bon vieux gars chargé de course. Trêve de tergiversations. Je me jette en courant dans les escaliers, du premier au rez de chaussée. J’enjambe le vélo qu’un gamin de l’immeuble à laisser en plein milieu. Cela m’énerve mais c’est un HLM après tout, ces gosses ont bien le droit de vivre leur vie de gosse. Les petits pas juste avant la porte de dehors. Suspens ! Non il ne fait pas trop froid. Je ferme juste le zip de mon sweat. Je suis dehors, j’essaye de me rappeler où j’ai mis ma voiture. Ah elle est là c’est vrai. Ma petite 106.
Les clés glissent dans la fente et j’entre mécaniquement. Je pose mon sac à l’arrière. Juste derrière mon siège. Je pose mes fesses. Agrippe le volant. Et mets le contact. Deux toussotements et le moteur se lance. Toujours aussi vive ma vieille amie. Les phares et me voilà lancer à toute bringue.
Le volant colle, il fait humide, c’est normal. Suis-je attaché ? Oui ! Ai-je bien fermé la porte de l'appart' ? Je ne m’en rappelle déjà plus. Fait chier. Non, j’y retourne pas ! Je cherche dans ma mémoire. Si, j’ai dû le faire, je me suis emmerdé avec les clés. On s’en fout, de toute façon, je suis en retard.
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Défi
GoM

A - Altruiste
B - Batterie
C - Chat
D - Dessin
E - Enfant
F - Fainéant
G - Gentil
H - Honnète
I - Incompris
J - Jeu vidéo
K - Kafkaien
L - Loseur
M - Métal
N - Nonchalant
O - Oppressé
P - Parent
Q - Questionneur
R - Rêveur
S - Spectateur
T - Terre
U - Univers
V - Vivant
W - Warhammer
X - Xénomorphe
Y - Yssingeaux
Z - Zoologie
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