Il m'arrive parfois d'être très conscient de ce qui se passe dans mes rêves. Ils sont parfois limpides et se déroulent tels des histoires fantastiques.
Je ne parle pas de ces rêves où on revoit des éléments et des personnes connus, dans des actes désordonnés sans grand intérêt. Il arrive qu'on dérive de cette chose sans queue ni tête, ce banal du monde des songes, à une œuvre de nuit. Là où votre cerveau démontre des capacités à vous plonger dans un faux réel, constant, sans failles.
Le monde y est palpable, sensible. Votre conscience si elle est éveillée à beau vous dire que vous rêvez, que vous pouvez résoudre et imaginer des solutions, vous n'échappez pas à l'impression de vivre ce rêve. Un piège immersif. La sensation de réel vous emporte et quand le banal devient fantastique vous jouez votre vie dans ce récital écrit par votre cerveau.
La dureté de ce que vous vivez est alors aussi intéressante, qu'impressionnante. Vous êtes alors captivé par votre propre chute.
Je vais vous introduire à une rêverie se transformant en cauchemar, quelque chose qui encore aujourd'hui me met mal à l'aise. Comme si le réel et l'irréel c'était touché, l'espace d'un instant.
Je me réveille rarement et encore plus rarement en sueur et choqué.