Ecrire pour inventer la suite de l'histoire, parce que l'histoire ne nous plaît pas.
Ecrire pour sortir de la noirceur d'un quotidien que l'on voudrait un peu plus enchanté.
Ecrire pour remplir chaque page du grand livre de la vie.
Ecrire pour dire qui on est et comment on avance chaque jour un peu plus loin, un peu plus sage, un peu plus éclairé, un peu mieux qu'hier.
Ecrire pour faire du bien, poser des mots pour apaiser les maux de la vie, les maux du passé, les non-dits et les trop dits.
Ecrire pour partager un sourire, pour apporter du réconfort à un coeur blessé.
Ecrire pour poser le mot juste sur un ressenti, sur une émotion, sur un moment fort vécu avec intensité ou pour décrire un moment de douce folie.
Ecrire pour garder la trace de tous ces instants précieux qui sont déjà hier.
Ecrire pour garder la trace d'un baiser, d'un amour vécu avec intensité et passion.
Ecrire pour soulager l'esprit, trop rempli des pensées du quotidien.
Ecrire pour aller au magasin et penser à ce dont on a besoin.
Ecrire pour demander "pardon" et oser relever les yeux, reconnaître ses erreurs et avancer vers un nouveau départ.
Ecrire pour toutes les fois où on n'a rien pu dire, où on n'a pas été entendu, pas compris;
Ecrire pour fixer le cadre, poser la limite pour garantir à chacun la liberté d'être et le droit de se mouvoir et de s'exprimer.
Ecrire pour tous les "si" qui démarrent les projets et les belles idées de celles et ceux qui y croient.
Ecrire pour rendre hommage à celui qui a fermé les yeux, qui a cessé de danser, qui regarde la Vie depuis là-haut, avec tendresse.
Ecrire avec des mots d'une autre langue, pour faire chanter l'Autre dans sa différence, son droit à une autre langue, à une autre culture, écrire pour partager avec l'Autre un bout de son voyage.
Ecrire, même si certains mots sont des "arrache-coeurs" et qu'on voudrait ne plus les trouver dans les dictionnaires.
Ecrire pour élever l'âme à la hauteur des plus beaux sentiments, des plus belles passions et des plus nobles ressentis.
Ecrire pour ces petits êtres dont la date de décès se confond avec la date de naissance, pour ces arrivées silencieuses, pour ces bougies qui dansent au firmament, avant d'avoir pu briller.
Ecrire pour ces chagrins immenses.
Ecrire pour illuminer des sourires un peu trop éteints, écrire pour réchauffer des âmes un peu glacées, écrire pour accompagner la valse lente d'une larme qui roule sur des joues rebondies.
Ecrire pour jouer la partition de sa propre vie, écrire pour construire son avenir. Ecrire parce qu'on est vivant.

LA QUESTION ! Celle qui nous grattouille, nous harcèle, nous bouscule !

Pourquoi écrire ?
Pourquoi ne pas jouer aux échecs, faire du patin à roulettes
ou savourer des crêpes ?
J'essaie encore de savoir...

Mais pourquoi pas ?

(citation en couverture de Marguerite Duras)

J'espère que ce court texte répondra au défi.

-Pouic

Cette question du sens, de la cause et du but de l'acte d'écrire est obsessionnelle chez moi. j'en ai retiré une partie d'un recueil de poème(dont je poste deux poèmes ici) ... c'est le sujet principal de mon prochain roman...

Réponse (écrite avec les tripes) au défi "pourquoi j'écris"

Vous voulez savoir pourquoi j'écris ? Vous êtes à la bonne oeuvre !

Pourquoi j'écris ? Bonne question! La première réponse qui m'est toujours venue était pour ne pas devenir folle...
A mon fils, quand il était petit, je répondis :
- Imagine mon esprit comme une marmitte qui bout, qui bout... Les mots et les lettres se mélangent pour donner du sens. Ils s'entrechoquent et donnent un texte que je couche sur le papier avec mon stylo.
Il me répondit que je cuisinais avec des mots quand ma mère le faisait avec de la nourriture.
Pourquoi j'écris ? Parce que l'écriture est une soupape de sécurité qui permet à ma cervelle de se vider et de déverser le trop-plein d'idées qui vivent dans mon esprit. Une fois déposés soigneusement sur ma feuille, elles ne viennent plus me hanter...
Pourquoi j'écris ? Parce que je me suis rendu compte que ce que j'aimais par-dessus tout, c'était raconter des histoires. Celles de mes amis imaginaires qui ne m'ont jamais quittés. Ceux qui me permirent de survivre dans ce monde où je ne me sens pas souvent à ma place ...
Raconter mes histoires pour moi, pour les relire.
Pour appliquer le proverbe : on n'est jamais si bien servi que par soi-même !

Un jour je me les ferai imprimer chez mon petit imprimeur, juste pour mon usage personnel.
Ces livres, je les ai écrits , ils sont ma production, donc je sais que je ne serai pas déçue...
et j'aurai mon petit péché de vanité : avoir mon nom sur la couverture....
Alors oui ! j'écris pour moi et peut-être pour les rares lecteurs qui trouveront que mes histoires sortent du lot...Juste pour se détendre et quitter l'espace d'un instant, ce monde si peu joyeux et heureux. Un monde où il est nécessaire de se prendre la tête pour survivre n'a pas ma préférence. Il ne m'apporte plus rien d'heureux.
Suis-je dépressive ? Peut-être. Suis-je malheureuse ? pas toujours... Je préfère me réfugier dans l'écriture quand le monde se fait menaçant.
L'écriture m'offre une porte de sortie.
Voilà le contenu de mon esprit très torturé...

Une réponse au défi "Pourquoi j'écris...?" de @Elya_Swan.

Un grand merci à toi pour ce défi !

Pourquoi j'écris ?

Voici, en toute simplicité et honnêteté, les raisons qui font que j'écris.

Merci pour ce défi !

J'écris. Je m'écris. Je m'écrie. Je crie. Tu écris. Il écrit.

Pourquoi j'écris ?

Ecrire est un bonheur.
Ecrire est une délivrance.
Ecrire est une consolation.
Depuis mon plus jeune âge j'écris.
Pourquoi?

J'écris quant tu me marches sur les pieds
J'écris quand tu ne m'écoutes pas
J'écris à tue tête
J'écris mon désespoir
J'écris dans la nuit
J'écris mais personne n'entend
J'écris au loup
J'écris comme l'enfant pousse son premier cri
J'écris à corps perdu

Pourquoi j’écris, moi-même, je me poses parfois la question
On dit que les mots s’envolent et que les écrits restent
Alors peut être que j’écris pour laisser une trace de moi
On naît tous pour un but précis, le mien, c’est d’écrire.

J’écris parce que c’est l’un des moyens que j’ai trouvé pour m’exprimer
Je ne suis pas quelqu’un de très prolixe quand je parles à des gens en direct
Du moins était-ce le cas avant, et ça l’est toujours un peu aujourd’hui.
J’arrive à transmettre plus de choses à l’écrit qu’à l’oral.

C’est assez étrange mais en écrivant ce texte, je pense à ma vie si j’avais été muet.
Peut-être aurait-elle été plus facile car j’aurais laissé mes mains parler pour moi.
Elles l’auraient peut-être mieux fait que ma bouche qui parfois est à la peine.
J’écris parce que je me sens bien à taper sur ce clavier d’ordinateur, très bien même.

Enfin, j’ai une histoire en tête, que je veux pouvoir raconter au monde entier
Et même si j’aime les conteurs, je ne me vois pas conter celle-ci oralement.
J’écris pour ne pas oublier certaines personnes importantes dans ma vie
Je m’inspire des ces gens pour en faire des héros que j’espère inoubliables.

Pour terminer, je voulais prendre l’opposé, «pourquoi, je n’écrirais pas ?»
Alors si je n’écrivais pas, une bonne partie de ma vie serait différente
Si je n’écrivais pas, je ne sais pas du tout ce que je ferais et ça m’inquiète
J’ai fait de l’écriture,un but de vie,et celle-ci serait vide, si je n’écrivais plus.

Ecrire s'est imposé à moi, comme un instinct de survie. J'ai commencé à écrire quand je suis entrée au collège. Vers l'adolescence la période la plus compliquée de ma vie sûrement. Parfois pour me sortir de la vie, parfois aussi pour me défouler. J'ai toujours été le clown de la classe. J'étais toujours celle qui souriait, celle qui fait attention aux autres , qui les aide et s'oublie peut à peu . Et écrire me permettait de me découvrir d'être moi et enfin de m'écouter et de m'épanouir. Les mots sortaient sans peine sans "réflexion", chaque soir mes doigts glissaient sur le clavier de l'ordinateur sans que je ne les contrôle. Des personnes se droguent, d'autres font du sport, et il y en a qui fument pour vivre, pour moi l'écriture est ma seule ligne de vie.

Pourquoi j'écris ?
Tout simplement...
Car l'écriture me rend libre d'inventer, libre de rêver, libre d'écrire.
C'est une grande passion, pour moi. C'est ma façon de vivre, de rêver, de ne pas m'ennuyer.
Cela paraît court, mais, je vous préviens: mes explications ne sont pas complétées car je ne sais pas tout expliquer.
A.B

Pourquoi écrivez-vous?
Grande question...

Au début, j'ai voulu trouver un sens à cet élan, à ce désir d'écriture qui ne passait pas. J'ai sondé mon passé, relu mes journaux d'adolescente, cherché les traces de cette envie. Rien de probant n'est sorti de tout ça même si j'ai pu entrevoir que depuis toujours, j'écris. Mais dans ma tête.
Jusqu'à maintenant, les histoires restaient au stade de réveries, d'élaboration sur ce que je pensais, ce que je vivais, ce que je voyais. Mes personnages étaient des figures plus ou moins proches, les situations des pastiches de ce que je venais de vivre. Je faisais varier les trames, les dialogues, les épilogues...
Puis, et je ne saurais dire pourquoi, ça n'a plus été suffisant. J'ai eu besoin de sortir ces histoires, il fallait qu'elles existent vraiment, qu'elles prennent corps. Il était temps d'en faire quelque chose.
Désormais, j'écris tous les jours et je me contrains à ne pas me poser la question. Les réponses sont multiples et mouvantes:
- ça m'apaise, ça calme le flot de pensées, les histoires dans la tête
- j'aime jouer avec les mots, chercher la phrase qui sonnera juste, la tournure qui traduira le mieux l'image mentale qui me saisit
- j'apprécie les retours des lecteurs, les discussions qui se créent à ce sujet
Il y a un peu de tout ça, mais ce n'est pas suffisant à donner un sens à quelque chose qui me déborde et se pose comme une évidence. Sans que j'ai la réponse absolue à la question "pourquoi j'écris ?"

C'est marrant on m'a posé la question il n'y a pas longtemps. :)

Quand j'étais petite, j'aimais écrire, enfin, j'aimais recopier des pages de livres. Puis, mon imagination s'est mise en marche, et avant de m'endormir je faisais mes propres scénarios. Je pouvais être une princesse, une guerrière ou même une extraterrestre.

J'aimais m'évader dans mes histoires.

Les années ont passé, et il y a trois ans, pendant un long arrêt maladie, j'ai découvert l'auteur et psychologue Jacques Salomé. Il a écrit des poèmes « Contes à guérir Contes à grandir, Contes à aimer Contes à s'aimer, Conte d'errances, Contes d'espérance...) qui font travailler notre inconscient par des mots pour soigner nos maux.
Mon préféré est « Le conte des petits bobos », j'ai compris beaucoup de choses grâce à ce conte. Il explique que notre corps nous lance des avertissements par des petits bobos, et si on n'est pas attentif, c'est les gros bobos qui viennent ! Et c'est ce qui m'est arrivée !

Alors, voilà, après avoir lu ces contes, je me suis dit que peut-être que « mes maux » pourraient être apaisés par « mes mots ».

Je me suis lancée et depuis j'adore ça. Alors, je continue !!!

J'écris pour...

Parce que je n'ai pas vraiment le choix, en fait. Il m'arrive très souvent de bouder ma plume, mais ce n'est pas moi qui décide.
L'écriture, invariablement, finit par repointer le bout de son nez et prend possession de moi.

Vous avez déjà essayé de rester en apnée indéfiniment ? Vous finirez par vous remettre à respirer. Bref, vous voyez où je veux en venir...

Et puis je suis amoureuse des mots ; je ne parle pas d'une petite amourette toute mignonne qui s'achève aussitôt commencée, je vous parle de l'Amour, le grand, avec un grand A. J'aime la sonorité des mots, leur musicalité, leurs échos, leur ballet devant mes yeux quand ils s'impriment sur mon écran. C'est quelque chose qui éveille mes sens, et, peut-être me trouverez-vous étrange, mais je prends le risque de l'assumer : j'aime la sensualité des mots.

Et puis les mots n'ont pas de limite. Ils peuvent créer, construire, déconstruire, réveiller, tuer... Et quand c'est moi qui les façonne, j'ai l'impression d'être au pouvoir.
Oui, c'est ça : avec les mots, je suis au contrôle.

Et c'est quelque chose dont je ne me lasserai jamais.

Alors je continuerai à les laisser me posséder, tout en me complaisant dans l'idée que c'est moi qui dispose d'eux selon mon bon vouloir.

Je vous dis à bientôt, au rendez-vous des mots...

Réponse au défi de Elya_Swan : pourquoi est-ce que j'écris ?

Alors, je vais faire court, parce que la réponse est évidente.
Parce toi, toi, toi, et toi aussi (oui, c'est bien à toi que je parle), ainsi que nous tous, nous nous sommes tous dit la même chose :
"J'aimerai lire cette histoire là {insérer votre histoire de rêve} et puisque personne ne l'a écrit, je vais essayer de le faire moi-même ! "
Quelle brillante idée, maintenant, vous êtes coincés avec cette obsession en tête, et comme la première version de votre texte n'était pas suffisante, vous avez voulu essayer autre chose.
C'est malin, maintenant, vous passez votre temps à écrire...



Ps : Vous n'avez pas le droit de ne pas être d'accord, d'ailleurs, les commentaires ont été désactivés pour éviter que vous puissiez crier à l'infamie dans les commentaires !


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Amusez vous bien, c'était un défi sympa à relever :)

Pourquoi j'écris ? Une question qui peut à la fois paraître si simple, mais qui peut s'avérer complexe. Certes, la passion est une réponse, mais est-ce la seule raison qui pousse à écrire ?

Pourquoi est ce que j'écris ?
Pour fixer le monde que j'imagine, afin de poser les aventures que je vis dans mon esprit. Pour m'exprimer car je n'arrive pas facilement à m'exprimer à l'orale. Écrire pour m'évader, explorer et voyager dans ce monde imaginaire qui devient alors de plus en plus réel. Écrire pour partager cet univers, ses créatures, sa magie, son histoire en espérant que grâce à ça, d'autres pourront y vivre leurs aventures et que cela les inspire, pour leur propre univers, leurs créations voir même peut être les aider à surmonter quelques difficultés.

  Pourquoi j'écris ? Un peu personnelle comme première question, non ? Et j'pense pas qu'il y ai de bonne ou de mauvaise raison... Reste que j'oserai pas la poser à mon premier rendez-vous. Quoique y répondre pour une telle occasion ça peut permettre de se vanter un peu, dire que j'écris depuis longtemps et que c'pas mal en plus ! Faut-il encore que ma conquête du moment aime lire ou écrire... Y a peut-être mieux pour draguer en fait, non ? Comment je m'égare ? Ah oui, pardon...

  Reprenons. Tout a commencé en l'an de grâce 2006 avec la découverte du jeu de rôle sur forum. Étant un grand friand de mangas et jeux vidéo, ce fut un monde fascinant qui s'ouvrait à moi et qui se nommair le "rp". L'idée de pouvoir incarner le personnage d'un de mes récits favoris ou mieux encore d'en créer un pour le jouer dans cet univers que j'adore, c'était si excitant ! Ça me procurait le sentiment d'être un écrivain ou un mangaka, imaginer des situations, écrire des scènes d'actions et le tout en jouant avec des gens qui petit à petit, sont devenus des amis. Au départ bien sûr, l'écriture avait surtout pour but d'incarner mon avatar, de le faire combattre d'autres personnages joués par des personnes derrière leurs écrans tout comme moi. Naissait ainsi une petite compétition : qui va gagner, comment vais-je esquiver cette attaque ? Puis l'évolution du protagoniste, la création de ses pouvoirs, imaginer encore ses nouvelles techniques. Et lentement, ce qui devenait important, c'était d'écrire de plus en plus, ajouter des détails, décrire les lieux, les personnages ainsi que leurs émotions : l'envie de s'améliorer juste pour son petit plaisir et la satisfaction que celui ou celle qui viendrait lire mon message y trouverait l'inspiration et l'envie pour me répondre. Vint ensuite l'envie de tester d'autres univers de mangas ou jeux vidéo, le défi d'inventer son propre monde avec son histoire pour y faire jouer mes amis et tous ceux qui seraient intéressés par ce qui était sorti de mon cerveau dérangé.

  La découverte de l'écriture fut comme une drogue, un plaisir au début, un moyen d'échapper à ses problèmes et la réalité, la possibilité d'être pendant le temps d'un récit : le héros de son propre monde. Et comme une drogue, vint ensuite le côté addictif, le besoin de tenter de nouvelles expériences : écrire à la troisième ou la première personne ? Pourquoi pas essayer même à la seconde ? Incarner un personnage qui aime le rap et écrire tous ses textes en rimes pour ajouter du rythme à la lecture et surtout une note d'originalité et d'humour. Se lancer le défi avec des copains de celui qui écrirait la plus longue biographie de son avatar, celui qui parviendrait à écrire un "rp" d'une vingtaine de pages Word, celui qui répondrait le plus vite. Tout servait d'excuse pour écrire encore et encore, ce besoin d'assouvrir une pulsion. J'avais remarqué cela quand après plusieurs années à jouer le même personnage, je le fis se suicider durant un affrontement titanesque. L'écriture de cet événement s'était avéré un exercice aussi intéressant que difficile. Faire vivre quelqu'un pendant plus de quatre ans et imaginer ses derniers instants, réfléchir à ce qu'il peut penser, ses hésitations et ses peurs, poser un choix difficile entre gagner pour la gloire et l'honneur ou se sacrifier pour sauver d'autres personnes, se remémorer tout ce qu'il a traversé pour parler de ses regrets ou ce qu'il aurait voulu faire. Sans m'en rendre compte, j'avais alors écris bien plus que d'accoutumé, mes yeux me brûlaient et non pas à force de fixer l'écran mais parce que je disais au revoir à un vieil ami que je ne reverrai jamais. Je me souviens encore de la fierté que j'avais ressenti en terminant ce texte et cette satisfaction quand d'autres le lisaient pour me dire que c'était touchant et surtout que je n'étais pas le seul à y avoir versé quelques larmes.

  Depuis ce moment, je n'ai jamais réussi à m'attacher autant à un personnage car j'imaginais qu'il pouvait être remplacé ou tué. L'idée de reproduire une scène aussi dramatique me hantais et je cogitais à comment y parvenir alors que l'avatar était tout juste créé. C'était une nouvelle approche, une autre façon de concevoir les choses, d'accepter que tout en ce bas monde n'est pas éternel. Tout ? Peut-être pas car à bien y réfléchir, les textes restent, c'est un moyen de laisser une trace : un souvenir pour les autres et même pour soi. Petit déjà, j'aimais m'imaginer dans des aventures folles aux côtés de mes héros préférés, c'était à présent une autre façon de faire. J'ai toujours eu du mal à m'endormir et presque toutes les nuits je lutte contre de l'anxiété. J'imagine alors des scènes avec mes protagonistes, réfléchissant à la suite de l'intrigue, un moyen comme un autre d'attendre l'arrivée de Morphée sans angoisser, sans se prendre la tête. Et après plusieurs nuits à réfléchirs à la même scène, je sais qu'elle sera parfaite ainsi car j'ai eu le temps d'envisager toutes les réactions, tous les détails du décor et je sais même sur quoi elle débouchera.




 Pourquoi j'écris ? Car j'ai besoin de me changer les idées, de m'échapper de ma réalité, de pouvoir m'imaginer ailleurs ou juste avoir l'illusion d'être important. Après tout, mes personnages ne peuvent vivre sans moi. Et parce que je me sens inspiré par un rien : un passage d'une série télé, une action cool dans un manga ou même juste une situation lambda dans mon quotidien peut suffire à me faire rêver et me sentir inspiré. C'est presque un besoin que j'ai décrire comme si faire glisser mes doigts sur le clavier suffisait à m'aérer l'esprit et dynamisait mon imagination pour que celle-ci s'épanouisse davantage. L'important maintenant, c'est parvenir à ordonner tout ça pour que l'histoire est un semblant de logique sans oublier qu'il faut toujours essayer d'améliorer son vocabulaire, son orthographe et sa grammaire car mine de rien... lire même la meilleure des histoires si c'est truffé de fautes ou écrit de façon enfantine, ça casse rapidement tout le charme... J'espère d'ailleurs ne pas en avoir trop fait et que cette petite histoire sur ma vie aura été agréable à lire.

Pourquoi écrivons-nous ?
Si jamais un jour quelqu'un vous pose cette question que répondrez-vous ?
Ecrire est tout un art ,rentre dans cette univers nouveau ,comprendre ,s'intégrer n'est pas aussi facile qu'on le pense . Avoir un objectif tracé peut t'aider bien plus que tu ne le penses ,pour certain l'objectif est simple ,facie à trouver. Tandis que d'autre trouve énormément de difficultés à avoir un objectif bien précis . Moi ce que j'essaye de faire et que j''ai échoué un nombre incalculable de fois ,c'est de transmettre un message à travers l'écriture.Oui vous transmettre un message . Alors qu'attendez-vous , ce monde enchanteresse n'attend que nous .
Alors pourquoi moi j'écris ,pourquoi donc ?

Pourquoi j'écris...pourquoi j'ai Christ ? Jésus autrefois que lorsque je coupais des tranches de Jésus, je psaumais le début et la faim. Ainsi, vous voulez savoir pourquoi je Bic ? Et vous, est-ce pour le plaisir d'Herbert ? Si je Baez l'haïku dans la haie, c'est un risque d'y courir 110m et je fais qu'un maître quatre vins. À Vincennes prêt, c'est Montrouge qui scribouille. Donc, pourquoi je Bic ? Bonne question. La réponse est simple: le stylo-plume d'un kamasoutra réussi, c'est de jeter l'encre. Je suis addict en vérité, à Joué-les-Tours aux mots, ceux qu'on attend pas. Eau d'Hépar, c'est ma lady marmelade qui a transformé en moi, l'émoi du poète. Je suis devenu un Hulk poétique, en vert solitaire et Anvers les moules/frites. Pour qui j'écris ? Pour Kant...non quoique, le fauteuil d'Emmanuelle (pas celui de l'Élysée hein), une belle muse qui inspirerait à ce qu'Emma Vergelesse son encre. Non, je suis pas un schtroumf bleu.

Pourquoi j'écris ? Ce serai trop long à résumé. Par ce que je ne peut pas faire autrement.