Tous les défis littérairesUne femme morte étranglée
fleur rose vous lance un défi !
Bonjour à tous, je vous propose un nouveau défi. Imaginez une scène où une femme est étranglée pourquoi méritait-elle un tel destin ? Maintenant, c'est à vous de raconter !
Bonne chance !
3 auteurs ont déjà relevé avec succès ce défi !
Défi
(Un bout d'intrigue avec les personnages de Western, Bonanza)
Pendant ce temps, sur la piste, à quelques miles de Ponderosa.
Henry Dexter et Joe Cartwright arrivent en vue du ranch. Matin frais dans le ciel du Nevada. Personne sur la piste, évidemment. Pas un bruit, deux oiseaux de proie qui tournoient dans l'immensité bleu-gris de la plaine caillouteuse et désertée. Pas un souffle de vent, et toujours la poussière qui se soulève sous les sabots ferrés des chevaux.
Henry et Joe parcourent les derniers yards qui le séparent de l'imposante structure de bois. Ils mettent tous deux pieds à terre, Henry grimace quand sa jambe heurte la selle. Sa blessure a été bien soignée, ça va guérir, mais la douleur est vive. La veille il a été obligé de se tirer une balle dans le pied, parce qu’un crotale avait attaqué sa botte. Par chance le cuir l’avait protégé mais la balle avait fait des dégâts.
« Joe, j'ai un pressentiment, regardez, la porte est ouverte.
Ni une ni deux, Joe dégaine, à l’affût.
« Je vais passer par le côté. »
Henry n'est pas armé. Il boitille, mais parvient à se mettre à l'abri près de l'abri à bois, de l'autre côté du ranch.
Joe tente le tout pour le tout. Il tire un coup de feu. Au moins savoir à qui ils ont à faire et si la maison est vide. Son tir fait exploser les carreaux de la fenêtre, Joe attend, pas de riposte. Il fait signe à Henry de s'avancer.
Henry sort de sa cachette et se dirige vers sa maison. Il monte lentement les marches de bois qui craque sous ses bottines. De sa main, il pousse la porte peinte à la chaux.
« Mère ? »
Pas de réponse. Une réelle inquiétude s'empare de lui maintenant. Il explore chaque pièce : la salle de séjour, la cuisine, le sellier , tout est impeccablement rangé. Sa chambre également et la pièce qui suit, pas encore terminée, qu'il destine à devenir la nursery. Rien n'a été déplacé. C'est très étrange. Et sa mère qui ne répond pas. Pour sûr il a dû se passer quelque chose. Il ressort de sa chambre. Dans sa poitrine, son cœur fait des bonds à n'en plus finir. La seule chambre qu'il n'a pas explorée, c'est celle de sa mère. Il ferme les yeux, essaie de chasser les images sombres qui déjà s'y amoncellent. En fils bien élevé, il frappe à la porte, espérant encore que la voix dure et tranchante de sa mère lui répondra. Non, faux espoir, seul le silence. Henry pose la main sur la poignée en laiton et porcelaine fleurie. Retenant son souffle, il avance le pied et pousse la porte. La pièce est plongée dans une semi-obscurité; un des volets est fermé; l'autre entrebâillé, dans un mouvement suspendu, interrompu. Le lit n'est pas défait. La lampe posée sur la table de nuit s'est éteinte; réserve d'huile épuisée. Petite mèche noircie.
***
Il l’aperçoit, une forme noire au sol, il s'avance, le cœur battant à tout rompre dans la poitrine. Terrifié par ce qu'il croit reconnaître. Il se fige, porte la main à sa bouche, mais pas un son ne sort. C’est bien sa mère qui est allongée par terre, oui, il n’y a pas de doute. Il se baisse, pose la main sur son cou, s’arrête un instant sur la marque bleue foncée sur la peau, il recherche une pulsation. Rien, il lui prend la main. La main retombe sur le corps sans vie. Il lui soulève la tête, délicatement. C'est poisseux, il retire sa main. Il y a du sang dessus. Sa mère, étranglée, a une vilaine blessure derrière la tête. C'est fini, il n'y a plus rien à faire. Il ne sait pas quoi faire. Il s’assoit sur le lit et se prend la tête à deux mains. Il a les jambes qui tremblent, prises d'un tremblement incontrôlable. Il a le cœur au bord des lèvres, il porte ses mains à sa bouche. Il a envie de vomir. Il faut qu'il aille se laver les mains.
il se relève, saisi d'horreur, d'effroi. Il porte ses mains à son front, se retourne, bute dans le lit et sort de la chambre. Il s'accroche au montant de la porte, tellement il est chancelant, il a le souffle court. Il traverse le couloir, descend les escaliers. Brrr patatras. Le voilà qui débaroule dans les marches. Il se relève et repart. Il ne voit pas Joe qui vient vers lui.
« Hé Henry, qu'est-ce....
Henry heurte Joe de plein fouet, les yeux ailleurs.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
Henry ne répond pas. Il se retourne et tend la main vers les escaliers; vers l'étage. Il tend sa main droite, sa main tachée de sang.
« Mais Henry, votre main ! »
Henry ne dit rien, il se laisse glisser le long du mur. Joe, armé, se précipite à l'étage. La porte ouverte attire son attention, Joe se glisse dans le couloir, arrivé à hauteur de la porte entrouverte, il s'arrête et prend une profonde respiration. Il hésite à entrer, se demandant ce qu'il va trouver.
Il voit.
***
« Henry, venez, on part, il faut prévenir le shériff ! »
Henry répond machinalement, son cerveau fonctionne au ralenti. Ses instincts d'homme de loi tardent à refaire surface. Il est avocat, il connaît les procédures : enquête, circonstances, ça lui parle. Et pourtant le voilà incapable de fournir cet effort violent, pour se redonner une composition et sortir de son abattement. Où trouver l'énergie que nécessite l'action ? Comment se mouvoir quand on vient de basculer dans l'horreur la plus ignoble, la plus immonde. Il a le sang de sa mère sur lui, sur les mains....
***
Comment est-il monté à cheval ? Comment a t-il parcouru les miles qui les séparent de Virginia City, il n'en sait strictement rien. Lorsqu'il pénètre dans le bureau de Roy Coffee avec Joe à ses côtés, il a retrouvé un semblant de calme. Un semblant seulement, car il est au bord de s'effondrer. Il y a cette nausée qui lui remonte incessamment aux lèvres; cette vague d'horreur qui menace de le submerger.
« Oh bonjour Joe, monsieur Dexter; qu'est-ce qui vous am… ? »
Joe abrège les salutations. En quelques phrases brèves et sèches, Joe fait comprendre à Roy qu'il doit le suivre.
« On t'expliquera en route.... »
*** dans le ranch des Dexter
Regroupement silencieux autour du corps de la victime. Regards consternés; maladresse des hommes autour de ce corps de femme livide. Henry plongé dans une profonde détresse regarde Roy soulever le corps et le poser sur le lit, sur lequel son adjoint à pris soin de déposer une couverture. Tâche de sang sur le plancher; Henry détourne les yeux. Rien, personne ne sait rien de la macabre scène qui s'est déroulée ici. Le froid de l'horreur transperce le pauvre homme de loi. Cloué sur place, oui, cloué sur place en contemplant le sang séché sur le plancher et le corps froid de sa mère. A peine l'a t-il touchée pour recouvrir sa bottine; ne pas laisser apparaître la cheville ou... Pourquoi ? Décence inavouée, geste tendre envers celle qui n'avait jamais été aimante. Cette fin horrible vient-elle effacer la douleur des années sans amour ? Même une sans cœur ne mérite pas une telle fin. Et c'est ce qui taraude son esprit; tandis que Roy interroge des yeux l'espace de ce huis-clos assourdissant de malaise et de questions en suspens.
« Monsieur Dexter, votre mère était seule à la maison ? »
- Oui, euh oui, j'ai passé la nuit à Ponderosa chez les Cartwright. J'ai quitté le ranch vers 21h00. »
Joe acquiesce.
« Et ça , qu'est-ce que c'est ? »
Roy tient dans sa main un bout de papier.
« Je l'ai trouvé dans la main de votre mère. Elle le serrait dans son poing. Un bout de papier déchiré; avec juste écrit dessus : chambre 9, grand hôtel, Virginia City.
« Ma mère ne m'a pas dit qu'elle avait loué une chambre; elle venait de s'installer dans cette pièce, chez nous; Nous sommes allés dîner au Grand Hôtel, mais elle ne m'a pas dit qu'elle dormait en ville.
***plus tard
Hank Peterson, le fossoyeur, arrive au ranch des Dexter. Il vient chercher le corps de Mme Dexter. Henry assiste à la levée du corps. Il n'arrive pas à poser la main sur celle qui n'est plus. Sentiments figés, comme éteints en lui. Insensibilité, protection ? Elle n'a pas su aimer. Il est atterré par l'horreur du geste, par le danger débarqué dans sa vie. Quelqu'un a étranglé sa mère et l’a projetée au sol avec force. Qui ? Qui peut faire une chose pareille à une vieille dame ? Et puis pourquoi ? Rien n'a disparu dans la pièce. Bijoux sur la table; bourse bien en évidence sur le lit; broche précieuse épinglée sur la cape de velours. On n'assomme pas quelqu'un sans un motif crapuleux; ne rien lui prendre, à part la vie; cela dépasse l'entendement ; surtout dans ces contrées où la richesse attire les convoitises.
Le plancher craque sous le poids des personnes qui entrent. Les Cartwright prévenus par Joe pénètrent dans la pièce; mine contrite et chapeau à la main. Le père aux tempes grise, Benjamin Cartwright, suivi de ses deux fils, Adam et Hoss. Ils sont accompagnés de Joan, l’épouse de Henry. Ben s’approche de Joe et lui demande, d’un regard, s’il va bien. Joe hoche la tête en silence. Il racontera, plus tard.
Sans un mot ils avancent. Joan, pâle, dans sa longue jupe gris-bleutée et son chemisier blanc fermé par huit gros boutons de nacre. Ben qui a passé une veste sur sa chemise de lin couleur crème. Et Joan ose le geste que Henry n'espérait plus. Elle pose sa main gantée sur l'épaule de son époux. Henry frissonne, ce geste l'apaise. Elle incarne à ce moment la bonté et la tendresse. Comment ne pas évoquer la maternité, elle est là auprès de lui; elle le console; elle vient soigner une vilaine blessure. Elle ne parle pas mais le langage de ses yeux est sans équivoque; limpide, il signifie je suis là, je suis avec toi, je suis là pour toi. Ben s'avance aussi, ne pouvant détacher son regard de ce petit bout de femme; qui au delà de sa propre peine, offre du réconfort à celui qui lui a fait mal. Elle est la femme à qui on a menti. Elle voit différemment, elle réinvente l'amour, en en faisant l'amour tendresse, l'amour compagnie, l'amour soutien. Elle ne veut plus rien savoir, ne veut plus penser à ce papier. Pardonné, aurait-elle pardonné ? Ben n'en sait rien. Il ne peut pas en savoir plus. Elle est là dans un geste tendre; comme une parenthèse dans un chapitre pénible. Comme une respiration différente dans ce moment d'égarement où se perdent les souffles de deux vies unies.
***même jour, en fin d'après-midi.
Virginia City, derrière la maison chapelle, réservée au culte, un espace ombragé par des pins dans lequel reposent tous ceux qui ont cessé de vivre.
Hoss et Joe, pelle à la main, terminent de creuser une fosse pour le cercueil de la défunte. Ils ont pris soin d'ôter leur veste; qu'ils ont laissé dans le chariot...
Henry arrive. Redingote noire, pantalon rayé, chemise claire à fines rayures blanches et grises, gilet gris cintré sur lequel pend une chaîne en argent, la chaîne d'une montre rentrée dans la petite poche sur la droite du vêtement. Ses yeux sont gonflés, cernés, un peu vide aussi. Vestiges des nuits sans sommeil et de l'alcool des derniers jours. Les larmes ? Pas vraiment, Henry n'en a pas versé : ni sur son mariage détruit, ni sur la dépouille de sa mère. Elles sont sans doute toutes là, sous ses paupières; vont-elles s'écouler ?
Derniers coups de pelle, poussière qui s'envole au dessus du monticule sous lequel repose Mme Dexter. Joan qui dépose des fleurs; bouquet de marguerites, chaque pétale comme une larme blanche sur un cœur en or. Et Henry qui s'avance; avec dans ses mains un panneau de bois sur lequel sont gravés ces simples mots :
Ici repose Eugénie Sue Dexter, décédée le 23mars 1857.
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épilogue
On apprendra plus tard, lors du procès, que Mme Dexter avait été la complice d’un affreux bandit. Celui-là, expert en faux, avait établi un faux certificat de mariage, annonçant que son fils était déjà marié, avant d’épouser la jeune Joan. Ce qui avait ruiné le dit mariage. Mais il y avait une autre fausseté. Mme Dexter avait été victime d’un assassinat et d’une usurpation d’identité. Henry n’avait point été choqué, car il avait quitté sa mère bien longtemps auparavant et il avait été abusé. Henry sera poignardé quelques jours plus tard et le coupable, Marchildon, sera pendu pour triple homicide, c’est lui qui avait tué la vraie mère d’Henry, l’usurpatrice et Henry.
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Défi
Lorsque la police arriva Berthe était déjà morte depuis un bon bout de temps.
Malgres des traces bleues tout autour de son cou elle était comme à son habitude droite.
Ses mains étaient croisées sur son ventre et sa bouche pincée.
Toute sa vie Berthe avait été bibliothécaire, elle ne l'avait pas choisie. Elle se l'était imposé,
que pouvait-elle devenir d'autre ? Elle si froide si distante si acide. Si Berthe pouvait ressentir d'autres émotions elle ne le montrait pas. La seule qu'elle faisait ressortir c'était une aversion terrible pour toute sorte d'amour. A chaque démonstration affectueuse dont-elle était témoin sa
bouche se tordait pour se rétracter en une ligne droite et ses yeux se fermaient brusquement.
Personne au monde ne possédait une explication.
Personne ou presque. Deux hommes connaissaient la véritable raison. L'un en était responsable.
Jacques et Philippe. L"histoire s'était déroulé en 1964. Berthe avait alors 24 ans, il en était de même
pour Jacques et Philippe.
Jacques était un jeune homme rondouillard. Sur son visage s'étalait toujours un doux sourire.
Philippe lui était absolument magnifique, toutes les filles du quartier se serait battues pour un
simple sourire. Berthe faisait partie de ses plus ferventes admiratrices. Elle était toujours là où
il était.
Et un jour il la remarqua. Elle et ses Beaux yeux noirs de jais, sa peau claire et ses cheveux brillants, sa bonne humeur, son humour. Pour Berthe ce fut la gloire, sortir avec le plus bel homme du quartier. Dans sa tête des espoirs se formèrent. Philippe n'était pas seulement beau, il était bien élévé, catholique, propre et riche ! Berthe s'imaginait déjà un mariage splendide, des enfants merveilleurx, une immense maison et des vacance à la plage.
Lorsque leur "couple" devint officiel il n'eut pas que des heureux. Les autres filles se mordaient de jalousie et de son côté Jacques fut brisé.
Jacques et Berthe se connaissait depuis leur plus tendre enfance. Et depuis tout ce temps Jacques était fou amoureux de Berthe. Ce n'était un secret pour personne mais nul n'ignorait qu'il n'avait pas la moindre chance.
Elle était élancé il était lourd, elle était belle et lui sans plus, elle était légèreet lui pataud. Mais il gardait espoir et l'observait de loin.
A peine quelques mois plus tard Berthe et Philippe se mariait. 1 ans passa un garçon et une fille naquirent. 2 ans et Philippe partit sans prévenir pour une autre femme emmenant ses enfants.
Berthe fut brisée à son tour. Elle qui depuis toute sa vie avait été comblée venait de voir en quelques jours sa maigre existence détruite. Elle ne possédait plus rien, plus de mari, plus d'enfants, l'appartement était à Philippe qui ne tarda pas à l'en dégager.
Etant sûre de sa réussite elle ne travaillait pas. Désargenté elle fut obligé de retourner chez ses parents durant quelques années. A ses 30 ans elle partit vivre en banlieue ou elle venait de s'acheter un petit appartement grâce à son salaire de bibliothécaire. L'idée n'était pas d'elle mais d'un cousin qui lui avait méchament fait remarquer qu'elle était aussi bavarde et aimable qu'un cliché de bibliothécaire. Voilà comment avait commencé sa carrière de bibliothécaire.
20 ans passèrent Berthe ne déménagea qu'une fois à cause d'une invasion de souris dans sa cuisine.
Mais sa vie fut bouleversée lorsqu'un jour un nouveau voisin emménagea dans l'immeuble. Il se nommait Jacques. A peine arrivé il vint saluer ses voisins. Il finit par arriver devant la porte de Berthe.
Il sonna et lorsque Berthe ouvrit elle eut un choc. En 20 ans il n'avait pas tellement changé son doux
sourire était toujours là. Directement Berthe vit en lui une chance de sauver son triste avenir. Elle l'invita donc à entrer ce qu'elle n'avait fait pour personne depuis 20 ans. Elle lui servit à boire et ils discutèrent pendant 2 h. Brusquement Berthe lui avoua ses sentiments. Jacques prit au dépourvue n'eut d'autres choix que de lui avouer qu'ils n'étaient réciproque.
Berthe blessée dans son orgeuil lui assena qu'il la faisait atrocement souffrir. Ce fut un veritable coup de tonnere dans la tête de Jacques. Lui la faisait souffrir ?! C'était lui le méchant alors que toute sa jeunesse il l'avait attendu. C'était elle qui le faisait souffrir ! Pas le contraire.
Jacques fou furieux se jeta sur elle et l'étrangla. Berhe consciente que sa dernière chance de bonheur n'existait pas se laissa faire. Lorsque son coeur s'arrêta elle tomba sur le sol tel une poupée de chiffon.
Et Jacques s'enfuit.
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Défi
Pourquoi avait-t-elle été étranglée ? Une bien triste affaire... Monsieur Robert, comissaire de police, regardait le corps étalé par terre, le corps d'une ancienne petite amie... En plus, les traces d´étranglement dataient d'après la mort... Ce qui voulait donc dire que celui qui avait fait ça était un ignoble manique ! Mais pourquoi était-elle morte ? Aucun casier judiciaire, une vue sans problème, je ne voyais pas pour quelle raison on pourrait la tuer...
A moins que... Le frère de la victime était sorti de prison il n'y a pas longtemps... Il pourrait avoir eu besoin d'argent et aurait demandé à sa sœur, qui aurait refusé... En dernière solution, il l'aurait tué et ainsi peut-être gagné l'héritage de sa sœur.
- Mettez son frère en garde à vue ! criai-je.
- Allons, monsieur Robert, vous repensez encore à cette affaire ?
Monsieur Robert revint soudain à la réalité. Il était assis dans son fauteuil roulant, et son infirmière personnelle se penchait vers lui.
- Vous savez pourtant bien qu´elle s'est suicidée, et que c'est son frère qui l'a étranglée après. Au procès, il a été déclaré non coupable et a été libérée...
- Je l'aimais, soupira Monsieur Robert, je l'aimais, mais elle ne voulait pas de moi...
- Prenez vos cachets, Monsieur Robert, et tout ira mieux...
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