Chapitre 7 partie 4
Andjo, Candice, et Udgy étaient toujours dans le sous-sol du lycée, entourés de murs de pierre et de vieilles boiseries. L'endroit était sombre et silencieux, créant une atmosphère lourde et oppressante. Les seules sources de lumière provenaient de faibles ampoules suspendues au plafond, projetant des ombres inquiétantes sur les murs. L'air était humide et portait une odeur de moisissure ancienne, accentuant le caractère sinistre du lieu.
- Nous devons sortir d'ici et trouver des réponses, déclara Andjo, prenant une profonde inspiration. Il y a quelqu'un que nous devons retrouver. Une autre âme errante comme Udgy. Elle s'appelle Beckie.
Candice le regarda avec confusion.
- Qui est Beckie ?
- Beckie est une autre âme errante, expliqua Andjo. J'ai entendu des rumeurs à son sujet. On dit qu'elle vient d'un autre lycée et qu'elle est souvent vue près des arbres à l'arrière du bâtiment. Peut-être qu'elle pourra nous aider à comprendre ce qui se passe avec Udgy.
Candice fronça les sourcils.
- Et quel est le rapport avec Udgy ? Pourquoi est-elle importante ?
- Si nous pouvons aider Beckie, répondit Andjo, nous devons la sauver aussi. Peut-être qu'en l'aidant, nous trouverons des indices qui nous aideront à comprendre la situation d'Udgy.
Udgy hocha la tête, bien qu'il semblait réticent.
Ils avancèrent ensemble vers la porte du sous-sol et remontèrent les escaliers. Le bois des marches craquait sous leurs pieds, ajoutant une note de tension à chaque pas. En arrivant à la porte principale du lycée, Andjo, Candice et Udgy tentèrent de sortir. Dès qu'Udgy essaya de passer, une force invisible le repoussa violemment en arrière. Il tomba au sol, les yeux écarquillés de surprise et de douleur.
- Udgy ! s'écria Candice, se précipitant pour l'aider à se relever. Ça va ?
Udgy se redressa lentement, secouant la tête pour chasser la confusion.
- Je... je vais bien. Mais il y a quelque chose qui m'empêche de sortir.
Andjo, inquiet, s'approcha de la porte et tendit la main. Il ne sentit aucune résistance et franchit la porte sans problème.
- C'est comme si la barrière ne retenait que toi, Udgy."
Candice essaya également de franchir la porte et réussit sans difficulté.
- C'est insensé. Pourquoi Udgy ne peut-il pas sortir alors que nous le pouvons ?
Andjo réfléchit rapidement.
- Il doit y avoir une raison à cela. Peut-être que c'est lié aux rituels que nous avons effectués. Quelque chose te retient à l'intérieur du lycée.
Udgy semblait désemparé.
- Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Andjo prit une profonde inspiration, déterminé. "Udgy, tu dois rester ici. Nous allons sortir et trouver Beckie. Nous reviendrons avec elle et, avec un peu de chance, nous trouverons des réponses."
Candice regarda Udgy avec compassion.
- Ne t'inquiète pas, Udgy. Nous reviendrons vite."
Ils laissèrent Udgy près de la porte d'entrée et se dirigèrent vers l'endroit où Beckie était censée se trouver. En remontant les escaliers, Andjo et Candice ressentaient un mélange d'inquiétude et de détermination. Leurs pensées étaient remplies d'interrogations et de doutes. Pourquoi Udgy ne pouvait-il pas quitter le lycée alors qu'ils le pouvaient ? Quel était ce mystérieux lien qui le retenait ici ?
- Pourquoi ne peut-il pas quitter le lycée alors que nous le pouvons ? demanda Candice, perplexe.
- Il doit y avoir quelque chose que nous ignorons, répondit Andjo. Peut-être que Beckie aura des réponses. Nous devons espérer.
Ils franchirent les portes du lycée et remarquèrent immédiatement les regards des autres élèves, tous fixés sur Udgy, qui attendait près de l'entrée. Les couloirs, habituellement animés par les bavardages des élèves, semblaient étrangement silencieux, comme si tout le monde retenait son souffle en attendant de voir ce qui allait se passer.
- Pourquoi ils le regardent comme ça ? murmura Candice, inquiète.
Un des élèves, un garçon plus âgé, pointa Udgy du doigt avec une moue de dégoût.
- Il ne fait pas partie du lycée, lui. Pourquoi il est là ?
Andjo sentit son cœur se serrer. Il comprit alors que le rituel avait ramené Udgy physiquement, mais sans les souvenirs des autres. Personne ne se souvenait de lui.
Candice, sentant la tension monter, s'approcha de quelques élèves et leur demanda, d'un ton ferme mais poli,
- Quel est votre problème ? Pourquoi fixez-vous notre ami ?
Le garçon plus âgé répéta avec insistance.
- Il n'est pas de ce lycée. On ne l'a jamais vu avant.
Andjo prit une profonde inspiration, essayant de contenir sa frustration. "Il est avec nous, et c'est tout ce qui compte pour le moment."
Candice et Andjo échangèrent un regard, conscients de l'urgence de la situation. Ils devaient agir rapidement pour résoudre ce mystère et restaurer les souvenirs de tout le monde.
- Udgy, reste ici. Nous allons chercher Beckie et revenir avec des réponses, dit Andjo.
Udgy hocha la tête, bien qu'il semblait réticent.
- D'accord. Faites vite, s'il vous plaît.
Andjo et Candice quittèrent le hall principal, se dirigeant vers l'endroit où Beckie était censée se trouver. Les couloirs du lycée étaient bordés de casiers métalliques et de vieilles affiches scolaires, mais aujourd'hui, ils semblaient étrangement oppressants. Les fenêtres laissaient entrer une lumière blafarde, accentuant l'ambiance sinistre qui pesait sur eux.
Ils retrouvèrent Beckie assise sur un banc près des arbres, plongée dans son livre. Le jardin était un lieu tranquille, avec des arbres aux feuillages épais qui filtraient la lumière du soleil, créant des motifs ombragés sur le sol. Lorsqu'ils s'approchèrent, elle leva les yeux, surprise de les voir.
- Bonjour, dit Andjo, essayant de paraître calme malgré la tension. Tu es Beckie, c'est ça ? Nous avons besoin de ton aide.
Beckie les regarda, perplexe.
- Oui, je suis Beckie. Mais je ne vous connais pas. Que voulez-vous ?
Candice prit une profonde inspiration.
- Nous avons essayé de quitter le lycée avec notre ami Udgy, mais une force invisible le retient à l'intérieur. Nous pensons que tu pourrais nous aider à comprendre ce qui se passe."
Beckie fronça les sourcils, visiblement sceptique.
- Une force invisible ? Vous vous moquez de moi ?
Andjo secoua la tête, son regard sérieux.
- Non, c'est la vérité. Nous savons que ça semble fou, mais nous sommes désespérés. Udgy est piégé et nous pensons que tu pourrais avoir des réponses.
Beckie hésita, pesant leurs paroles.
- Vous êtes tous les deux fous. Pourquoi est-ce que j'écouterais des inconnus qui me racontent des histoires de fantômes ?
Candice regarda Andjo, une lueur d'incertitude dans les yeux. Andjo eut soudain une illumination.
- Attends, Candice... tu veux dire que tu vois Beckie ?
Candice fronça les sourcils.
- Bien sûr que je la vois. Pourquoi cette question ?
Andjo resta silencieux un instant, ses pensées tourbillonnant.
- Parce que si Beckie est une âme errante comme Udgy, tu ne devrais pas pouvoir la voir. Quelque chose a changé.
Beckie, toujours sceptique, croisa les bras.
- Bon, écoutez. Vous avez l'air désespérés, alors je vais vous accorder le bénéfice du doute. Venez demain, à 17h00, devant ce banc. Si vous osez me mentir... vous le paierez.
Avec ces mots, Beckie se détourna et s'éloigna, laissant Andjo et Candice avec un mélange de soulagement et d'appréhension.
- Nous avons une chance, murmura Candice. Nous devons la saisir.
Andjo hocha la tête, déterminé.
- Oui, demain à 17h00. Nous devons tout préparer pour prouver à Beckie que nous disons la vérité.
En retournant au lycée, ils retrouvèrent Udgy toujours près de l'entrée, anxieux et impatient.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Udgy, regardant ses amis avec espoir.
- Beckie a accepté de nous donner une chance, répondit Andjo. Nous devons la retrouver demain à 17h00. En attendant, nous devons chercher des indices pour prouver ce que nous disons.
Avec cette nouvelle détermination, le groupe se mit à explorer le lycée, cherchant des indices qui pourraient percer le mystère de la barrière invisible et permettre à Udgy de retrouver sa liberté. Les couloirs du lycée, avec leurs carreaux usés et leurs murs recouverts de graffitis, semblaient garder leurs secrets jalousement, mais Andjo, Candice et Udgy étaient résolus à les découvrir.
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