Chapitre 5 : Il était une fois Sélianor
Il y a de cela plus de 1000 ans, le domaine de Sélianor n’était qu’un vaste horizon, parsemais de lac, de colline et d’une luxuriante forêt. Il n’y avait rien, rien d’autres que des animaux et quelques créatures dites magique. En effet ce domaine autrefois regorgé d’une forte concentration magique. Ainsi tout en ces lieux regorgé de vitalité. Les arbres était plus grand plus imposant et grandissais bien plus vite qu’ailleurs. Les animaux eux aussi était plus grand, plus gros et surtout bien plus délicieux que n’importe quels autres animaux. Cette terre d’une richesse magique aussi pur fut renommé noyaux de la magie, par les quelques autochtones qui y vivais. Des nomades qui parcourais alors le monde, venais trouvais refuge en ces terres lorsque le climat trop froid de l’hiver venait s’abattre sur eux.
Ces autochtones, les Sucomiens prirent pour habitude de se dévouer à la terres, soignant les animaux blessés, ne chassant que ce dont ils avaient besoin pour passer la saison, ils respecter ainsi la vie et la magie. Mais un jour de nouveaux étrangers vinrent fouler ces terres, et avec égoïsme prenais tout ce que le noyau de la magie avait si richement emmagasiné depuis des siècles, voir même depuis la création du monde. Lorsque les Sucomiens revinrent et virent le désastre que les étrangers avais commis, c’est fou de rage qu’ils prirent les armes pour les chasser. Guidé par un chef fort et courageux nommé Norbert, les Sucomiens purent venir a bout des parasites de ces terres. Aussi et afin que cela ne se reproduisent plus, ils prirent la décision de bâtir ici une cité. Sucomia, la première cité du domaine de Sélianor. En tant que chef Norbert s’y installais comme protecteur de la magie, de la vie et de la nature. Il était jeune, musclé le corps couvert de peinture noire démontrant son rang parmi les Sucomiens. Il épousait alors une belle femme et avec elle eurent 5 enfants. Lorsque l’ainé pris la tête de la famille a la mort de ses parents il renomma alors le domaine en leurs hommage, Sélia prénom que portais sa mère et nor de Norbert, son père.
Le temps passait et avec lui Sucomia grandissais à son tour. 5 siècles plus tard sélianor était devenue un domaine baigné de lumière ou les descendant des fondateurs de Sucomia, vivais encore et continuer de protéger ces terres. Sigfried Werly et son épouse Layola avais trois fils, William, Gabriel et Vincent. Vincent qui était alors l’ainé était connus de tous, dans tout le domaine comme un jeune homme talentueux aussi bien au tir à l’arc qu’à l’escrime, et maitrisé également l’art du combat a la lance. Cavalier émérite, il passé de longue journée à arpenter le domaine sur sa monture noir, il avait pour habitude de toujours aider ceux dans le besoin que ce soit au travail de ferme ou des champs, il était du genre à se salir les mains, même si désormais leur famille n’était plus uniquement chef de clan mais de nobles aristocrates que le roi Taraquin Borris, avais anoblie après que les Werly lui ai sauvé la vie.
Allant bientôt avoir 20 ans le jeune homme pressé par son père de se trouver une épouse, devais en ce premier jour de printemps, rencontré quelques prétendantes. Mais comme à son habitude ce n’est pas au manoir de la famille qu’il se trouvait mais bien dans un champ aidant un paysan trop âgé pour effectuer son travail. Le sourire aux lèvres la sueur perlée sur son front quand un homme arrivait pour lui demander de rentrer. Il n’était pas du genre rebelle bien au contraire et fit simplement ce qu’il devait mais sur le chemin du retour vers le manoir il remarquait une petite roulotte au bord de la route, visiblement en difficulté le jeune homme s’arrêtais donc à la hauteur de celle-ci et vit une jeune femme a la longue chevelure bleutée et aux yeux noir comme la nuit tenté de faire avancer son cheval qui avais selon toute vraisemblance décider qu’il n’avancerait pas d’un pas de plus. Devant cette scène quelques peu comique le jeune homme ne put retenir un léger rire ce qui attirais l’attention de la jeune femme.
- Seriez-vous en train de vous moquer cher monsieur ?
- De vous ? absolument.
Fronçant les sourcils la jeune femme d’un air boudeur tiré davantage sur la bride du cheval têtue.
- Eh bien j’espère que vous passé un moment agréable ! bonne journée !
Le jeune Vincent descendait de son cheval et s’approchais d’elle lui prenant la bride des mains et en quelques gestes sûr de lui fit répondre le cheval aux demandes de la dame.
- Voilà problème régler. Avec un cheval têtu comme cela il faut savoir se montrer sur de soi.
Disais t’il a la jeune femme d’un air presque insolent. Celle-ci le regardais assez surprise par sa technique alors quelle venais de passé 3 bonnes heures à essayer de le faire avancer.
- Je dois avouer que vous m’épater, comment pourrais-je remercie l’homme qui vient de m’éviter une journée de galère ?
- Vous ne me devez rien c’était la une aide pleinement gracieuse et généreuse.
- Allons, il doit bien y avoir une chose que vous désiriez ? et si je vous lisais votre avenir ?
- Mon avenir ?
Regardant la roulotte de plus près il pouvait remarquer que sous la saleté se trouvait écris, diseuse de bonne aventure.
- Je vois vous êtes une voyante.
- Je suis loin d’égaler le talent que ma mère avait mais oui je me débrouille. Alors intéressé ?
Il regardait la route qui devais le conduire chez lui un peu pensif et tournais ensuite son regard vers elle.
- Très bien si cela peut vous faire plaisir.
Tout sourire la jeune femme le fit monter dans la roulotte, ce n’était pas tré grand et remplis de divers objet a caractère occulte. Elle s’assied autour d’un petit guéridon nappé d’un tissus pourpre et le fit s’assoir en face d’elle. Elle le regardait droit dans les yeux et tout en affichant un sourire que le jeune homme avait du mal à ne pas lui rendre. Il est vrai qu’il la trouver séduisante, elle avait une vie visiblement simple et avec des capacités de voyance qui pourrais être bénéfique a l’avenir. Se perdant ainsi dans ses pensées il eut bien du mal à entendre la voix de la jeune femme.
- Hey ?! alors vous préférais quoi ?
- Hein ? euh … de quoi ?
- A quoi pensez-vous au point de vous perdre ainsi ?
D’un rire gêner il se frottais la tête.
- Pardonnez-moi mon esprit divague parfois. De quoi vous me parliez ?
- Vous préféré les lignes de la main ou la boule ?
- Les lignes de la main.
Il lui donnait sa main et lorsqu’elle la prit dans les siennes le cœur du jeune homme semblais faire un arrêt, retenant sa respiration un cours instant il la fixais alors que ses joues prenaient une couleur plus rouge. Tranquillement et sans y prêter attention elle lui disait son avenir, un avenir visiblement brillant mais dont il n’écouter pas le moindre mot son regard restant fixé sur le visage de la jeune voyante. Lorsqu’elle eu terminer elle le regardait avec un sourire et lui sans même s’en rendre compte lui disais la trouver belle. Cela n’était pas quelque chose quelle trouvais dérangeant bien au contraire mais elle n’avait que peu d’occasion d’entendre de tel paroles, sa clientèle étant plutôt féminine.
Durant les jours qui suivais, le jeune homme passais régulièrement voir la jeune femme avec qui il finis par entretenir une liaison. Cependant son père n’appréciant que peu que son fils fréquente une simple bohémienne interdisais à ce dernier de la voir. Pour la première fois de sa vie le jeune homme qui avait pour habitude d’obéir sagement avais décider que cette fois il n’en serais pas ainsi. Et pour cause il décidait même de faire d’elle sa future épouse. Oh bien sûr la jeune femme accepter sans un instant d’hésitation, regardant le jeune homme avec des yeux rempli d’envie. Mais au fond de son regard ténébreux brillé une tout autre envie, celle de mettre la main sur la plus puissante source de magie du monde et elle en était persuadé, cette dernière se trouvait forcément ici à Sélianor. Cachant ses véritables intentions à son tendre fiancé, elle l’utilisait sans regret afin de parcourir le domaine dans son entièreté. C’est dans la forêt qu’elle découvrait finalement cette puissance, gardais par une meute de lycan avec lesquels le jeune homme semblait très lié. Il lui fallait donc monter un plan afin de s’en emparer et ce mariage serais le moyen idéal pour y avoir enfin accès. Mais bien sûr avant cela il fallait l’approbation du père du jeune homme qui lui n’était pas disposé à accepter une telle union. Pour lui son fils mérité bien mieux, aussi il ne compté pas laisser cela se faire et décidais de son coté de sélectionner lui-même une jeune femme de bonne famille pour fiancer son fils. La belle qui fut ainsi choisi était la nièce du roi, une jeune femme raffinée et douce du nom de Corry. Ainsi mis au pied du mur et au vu de la relation qu’entretenais la jeune fiancée avec le roi le jeune homme ne put se résoudre a refusé non sans déception.
Un soir d’automne, alors qu’il rejoignait sa belle, il se devais donc de lui annoncer que leur union n’aurais jamais lieu et qu’il allait à la place épouser la belle Corry. Mais la bohémienne voyant ainsi son plan s’effondrais entrait alors dans une colère noire. Aussi après s’être séparer de son aman elle retournait dans sa roulotte et entamé un rituel de magie noir puissant, rituel qui serais amplifié par l’énergie magique intense du domaine. Au beau milieu de la nuit le jeune homme se réveiller soudain pris de sueur froide et de frisson, une douleur puissante envahissais son corps et son cœur peu a peu se mit a cessé de battre. Mais cela ne sonnait pas la fin pour lui mais le plutôt le commencement d’un long et éternel cauchemar. Sa peau devint aussi froide que la glace son teint blanchâtre et des crocs vinrent a poussé dans sa bouche. Alors qu’il se regardais dans un miroir pour voir sa transformation opérer, il put voir son reflet disparaitre peu à peu. La gorge soudainement sèche il tomber à genoux poussant un hurlement de terreur qui attirais à lui sa mère. Mais alors qu’elle se précipité vers lui inquiète de voir son fils a terre se dernier dans un élan de rage et de soif sauvage se jeté sur elle pour la vider de son sang. Hélas elle ne fut que la première de ses nombreuses victimes cette nuit-là. Il prit par la suite la vie de ses jeunes frères ainsi que celle de son père. Lorsque son état de sauvagerie extrême fut calmé il réaliser avec stupeur ce qu’il venait de faire. Ses hurlements résonnaient dans tout le domaine et la jeune bohémienne assise dans sa roulotte souriais.
Ne comprenant pas ce qui lui arrivais, il finit par se résoudre à allé voir sa bohémienne afin de trouver auprès d’elle de l’aide. Mais alors qu’il approchait de la roulotte la jeune femme qui l’attendais le fixais en souriant.
- J’espère que cette transformation te plait, car tu la porteras pour l’éternité mon tendre ami.
Le jeune homme choqué par les mots de la jeune femme la fixait les larmes coulant sur son visage son corps couvert du sang de sa famille.
- C’est … c’est toi qui m’as fait ça ? mais pourquoi ?
- Pourquoi ? tu oses me le demander ? tu m’as trahi … et tu vivras ta vie entière avec ce poids sur la conscience !
Le jeune comte blessé intérieurement et furieux de ce qu’elle avait fait de lui, ne put se contrôler et l’attaquais a son tour, elle essayer bien sûr de se défendre mais la force du jeune vampire qu’il était la surpassé et dès que ses crocs vinrent s’enfoncé dans son cou elle finit par perdre conscience peu a peu, il ne lui rester tout juste assez de force pour attraper une barre de fer servant à maintenir la porte de la roulotte ouverte, et le frapper aussi fort qu’elle pouvait au visage. Et alors que son corps s’étaler sur le sol elle le fixait, et le maudissais lui et ses terres. Celle-ci serais à partir de ce jour priver de lumière, et deviendrais l’antre des plus dangereuse créature du diable. Il perdrait ainsi tout ce qui lui rester. Alors qu’elle succomber devant lui le ciel se couvrais de nuage, bien qu’il fît nuit noire et de petites créatures commençais à émerger du sol autour de lui. Il savait qu’il devait faire quelque chose pour tout son clan qui vivais sur le domaine, aussi il se précipiter pour essayer d’en sauver le plus possible les conduisant au manoir. Malheureusement plus de la moitié finirent par périr. Les lycan autrefois amis était devenu soudainement agressif et chercher par tous les moyens à tuer les survivants.
Enfermé dans le manoir, ce dernier s’était empli de sanglot et de pleur d’enfant. Le jeune homme regardait les membres de son clan avec tristesse et avec regret. Cette femme qu’il avait aimée et qui avais était son premier amour fut également le pire fléau que le domaine ait connu. Lui qui descendait d’une grande famille de protecteur, il était maintenant l’origine de la destruction de tout ce que sa famille avait protéger durant des siècles. Mais le plus dur pour lui n’était pas tant la culpabilité a cet instant précis mais résister à l’envie de s’abreuver de sang humain. Dans les sous-sols du manoir il fit creuser des sous terrains pour la protection du clan disait -il. Bien sûr au vu de qui il était tous lui faisait confiance et obéissais à leur maitre. Ainsi commençais sa vie de solitaire. Le clan en sécurité au sous-sol là ou lui n’avais pas accès, et lui restant dans le manoir vide. Bien sûr au début les membres du clan se posais de nombreuse question. Pourquoi se séparer t’il ainsi d’eux ? et de nombreuses autres questions qui avec le temps finirent par prendre leurs sens. Et alors que leurs vies avancées tant bien que mal, chacun des membres du clan finissais par à leur tour devenir éternel. Plus aucun d’eux ne vieillissais, plus aucun ne tombé malade. Comme si leurs vies avaient été figé dans le temps. Jean le petit fils du vieux paysan que le jeune comte aider chaque jour était le seul survivant de sa famille. Et par égard pour eux et comme pour se racheter de ses fautes il le prit sous son aile, mais ne voulant lui faire aucun mal il le laisser vivre avec les autres. Les sorties pour eux était impossible, seul Vincent pouvait partir à la recherche de vivre. Mais là aussi le clan semblait comme incapable de se nourrir. Ils n’avaient besoin de rien et avais perdu le gout de toute nourriture. Bien sûr le jeune vampire aurait voulu les faire quitter le domaine mais chaque fois qu’il s’essayais à faire passer la frontière ils en étaient repoussés. Pourtant ceux de l’extérieur semblais pouvoir aller et venir sans véritable problème. Surement car ils n’étaient pas toucher par la malédiction.
Avec le temps les créatures du domaine devenaient plus agressives plus dangereuse et ainsi attaquer et tuer tous ceux qui entrais. Vincent bien sûr essayer d’en sauver le plus possible ainsi ces derniers rejoignez les membres du clan. Pourtant eux vieillissais et succomber de maladie, de froid ou de faim. On pourrait penser qu’il lui aurait suffi de les raccompagner vers la sortie mais les lycan devenant trop nombreux autour de la demeure cela rendais les choses bien trop risqués. 500 ans plus tard rien n’a changer si ce n’est que les lycan ne change plus de forme, que les petites créatures tel des charognards tournent autour des carcasses que les loups laissaient derrière eux. La magie qui était autrefois source de vie était maintenant devenue la puissance même de leur prison. Et depuis 500 ans le comte vampire chercher à briser cette malédiction. Ne serais ce que pour redonner vie aux membres de son clan. Mais alors que pour lui tout espoir semblait perdu, il repérait une jeune femme courir dans les bois. Etrangement lorsque son regard se posais sur elle la première fois, il eut l’impression de voir la belle Corry qu’il aurais dû épouser mais qui avais finalement péri, dévorais par des lycan alors que son oncle le roi et elle se rendais à la demeure Werly afin d’y célébré leur union. Le jour où il découvrait leur corps mutilé fut une véritable déchirure et bien que son cœur ne battrait plus il lui semblait le sentir se briser. Tant de fois il lui demander pardon, que ce soit envers elle, au roi, a sa famille pour ne pas avoir écouter, pour s’être épris d’une femme qui avais tout réduit en cendre. Alors l’idée de l’apercevoir semblais le remplir davantage de regret. Ce n’est qu’en l’observant un moment écartant autour d’elle tout danger qu’il décidais de devenir son protecteur. Ainsi la jeune Lola serait -elle la clé de la rédemption qu’il attendais tant ? Il l’espérait en tout cas. Car tout ce qu’il désire pour elle ce serais simplement de lui offrir une vie qu’elle serait heureuse de vivre.
Debout devant les quatre tombes, il ouvrait les yeux et se tournais vers la demeure a laquelle il jeté un œil, sans vraiment la regardais son regard semblant passé au travers. Aujourd’hui plus que jamais le remord s’emparé de lui et pourtant il était décidé à tout faire pour briser cette terrible malédiction. Et pourquoi pas enfin épousé une femme, cette femme qui était entrais si soudainement dans sa vie…
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