Chapitre 6 : Terreur dans les bois

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La jeune femme ouvrait lentement les yeux et s’étiré dans ce grand lit, elle ressentait encore les sensations de sa toute première fois dans tout son être et fixant le plafond venais déposer ses doigts fins sur ses lèvres, rougissante en repensant au corps nu du comte sur le siens elle souriait toute fois au bonheur qu’elle avait ressentis lors de sa première fois. « Alors c’est donc cela l’amour ? je n’arrive pas à croire que je l’ai fait. » pensé telle alors qu’elle décidé de se lever. Marchant vers la salle de bain, le corps drapé dans le drap de soie du lit elle semblais joyeuse, mais une sensation étrange la parcourait toutefois. Passant une main sur son cou sans y prêter plus attention elle fit couler l’eau dans la baignoire en porcelaine blanche dénudant son corps quelle fixais et sur lequel elle faisait glisser ses mains. « Et si cela ne lui avait pas plu ? » elle jeté un œil a la porte se demandant ce que son aman de la veille pouvait bien faire. Tendant l’oreille elle espéré entendre un son de piano comme lorsqu’elle c’était éveillée ici la première fois. Mais tout rester silencieux, seul le bruit de l’eau qui coulais resonnais dans la pièce. Sans vraiment savoir pourquoi l’idée de ne pas savoir ou le trouver et ce qu’il pouvait faire la rendais triste, elle ressentait un désir profond d’être à ses coté la tout de suite de pouvoir sentir sa douce peau glaciale et d’être dans ses bras.

Le comte qui avait passé un moment à l’extérieur retourné vers sa demeure marchant d’un pas lent les mains dans le dos, il semblait bien pensif lorsque de l’agitation venais le distraire soudain, provenant des bois, les lycan semblais avoir pris en chasse un petit groupe de cerfs. Il soupirait alors et repris ses esprits ne pouvant décidément pas rester avec un air si morose une fois qu’il serait auprès de sa belle invité et amante. Il ignorait alors cette partie de chasse bruyante et entrais dans la grande demeure, le son de l’eau qui coulais à l’étage lui indiquais que la jeune femme était éveillée et lui laissais un moment d’intimité allant s’étendre sur un des canapés du grand salon, celui la même où il c’était pour la première fois abreuvé du sang de sa douce invitée. Fixant ainsi le plafond n’entendant plus que le crépitement du feu de cheminé près de lui il fermait alors les yeux. C’était en fait un calme reposant, mais l’image de la jeune femme hantée son esprits. C’est avec de tendre pensée qu’il resté ainsi immobile comme endormie paisiblement.

Pendant ce temps au domaine de Stérole l’ancien chasseur bien que partiellement remis de ses blessures s’apprêtais avec son groupe de sauvetage à entrer dans les bois du territoire maudit. Chacun possédant autour de la taille une ficelle qui les reliés à des poteaux en bois planté en lignes face en l’entré des sombres terres.

- Chers amis, il est l’heure maintenant de nous mettre en route … ceux qui ont changé d’avis et veulent finalement rester peuvent encore le faire. Ils ne seront pas accablés pour cela. C’est une quête des plus dangereuse qui nous attend mais soyons fort et retrouvons mademoiselle Dante pour la ramener parmi nous saine … et sauve.

Ce court discours remplissait les valeureux hommes de courage et aucun, ne jetais l’éponge. Les soldats formant un petit groupe à côté d’eux les fixais sans dire mots. C’est alors ensemble qu’ils passé la frontière et pénétrais dans les terres maudites. Les femmes restaient à l’extérieur les fixais, en pleurs et le visage inquiet les perdant de vus après qu’ils avaient fait quelques mètres. Avançant en essayant de faire le moins de bruit possible dans les bois la dizaine d’hommes rester collé les uns aux autres. Armé d’une torche l’ancien chasseur vint rallumer un premier brasero. Les grognements, ainsi que la course des lycan en pleine chasse resonnais au loin dans la forêt. Alors que le feu s’embrase éclairant d’avantage les lieux autour d’eux ils se retrouvais soudain nez à nez avec un immense lycan au pelage grisâtre et aux grands yeux jaunes, tenant dans sa gueule un cerf d’une assez bonne taille. Ses pattes imposantes aux griffes acérées était fermement ancré sur le sol. Il les fixait relâchant un grognement inquiétant. L’ancien chasseur se tenant face à lui ne démontré aucune peur, tenant la torche enflammée dans sa main il fixait la créature dans les yeux celle-ci faisant de même, les reflets de la flamme s’agitant dans ses yeux. Le duel de regard durait comme une éternité alors que les autres hommes restant en arrière observé la scène avec inquiétude mais gardant le silence. Le lycan finissais bientôt par se retourner et s’éloigné avec sa proie. Tous lâchaient alors un soupir de soulagement.

- Il faut croire que le cerf semblait bien plus appétissant que nous.

Lâchais alors l’ancien chasseur d’un ton amusé. Les hommes qui le suivaient le regardais et les deux frères qui lui avais sauvé se mirent alors à rire légèrement. Cela détendait l’atmosphère entre eux, mais il n’était pas tant de faire une pause ni même de rester planté la sans savoir si le lycan allais revenir. Ainsi ils continuer d’avancer cherchant le moindre signe de la jeune femme.

Celle-ci était loin de ce douté qu’une expédition de sauvetage était en cours plus loin dans les bois et sortais tranquillement de son bain. Elle se séchais alors le corps et les cheveux avant de se rendre compte que les deux seules robes dont elle disposé était l’une déchirais et l’autre taché. Retournant dans la chambre entièrement nue elle regardait autour d’elle et ouvrais alors une grande armoire en bois dans laquelle était accrocher des dizaines de robes plus somptueuse les unes que les autres.

- Qu’elles sont belles … je me demande si je peux en prendre une …

Après un instant de réflexion et s’être regardé le corps elle n’avait pas vraiment d’autres choix que de ce décidé à en choisir une et de la passais sur elle.

- Après tout je n’allais tout de même pas me présentais devant lui entièrement nue cela n’aurait pas était … correct.

Ses joues prenaient une couleur rougeâtre a l’idée d’imaginais la scène, bien évidemment le comte aurais surement était surpris mais peut être aurait-il alors eu le désir de s’étendre à nouveau sur elle. Secouant la tête pour chasser ces pensées coquines elle se coiffé du mieux quelle pouvais avant de sortir de la chambre dans une robe en velours bleuté et légèrement pailleté, le col décoté laissant paraitre une partie de sa belle poitrine ronde, une fine ceinture de chaine en or pendant autour de sa taille. Le bas de la robe glissant sur le sol derrière elle alors quelle marchais dans le couloir pour se rendre au salon, ou elle espérait trouver le comte.

Descendant l’escalier, elle pouvait voir de la lumière s’échapper du salon, son cœur battais alors plus fort alors qu’elle s’en approchait et doucement posé sa main sur la porte entrouverte qu’elle repoussé lentement. Etrangement elle ne le voyais pas tout de suite, ce n’est qu’en se rapprochant des canapés qu’elle le vit, étendu sur ce dernier les yeux fermés, le voire ainsi la faisait véritablement fondre tant elle le trouvait parfait et séduisant. Alors doucement elle s’approchais de lui s’agenouillant au sol a ses coté elle posait délicatement sa main sur la sienne et un doux baisé sur sa joue. L’homme lâchais alors un sourire et ouvrais les yeux pour tourner le regard vers elle.

- Eh bien je dois avouer que c’est une façon de dire bonjour des plus agréables.

La jeune femme se mettant à rougir tournais alors le regard mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit il venait poser sa main sur sa joue déposant ses lèvres froides sur les siennes. Ce baisé eu raison d’elle et elle se laissé aller à une valse langoureuse.

- Vous désirez manger ou boire quelque chose en particulier ce matin ?

- Juste un thé, je ne mange pas grand-chose le matin… mais vous … vous avez mangé enfin … bu quelque chose ?

Le comte la regardait en souriant et lui attrapais alors le menton restant a moitié allongé sur le canapé.

- Si je dis non tu m’offrirais à boire ?

- Je me suis entièrement offerte à vous hier, de ce fait man sang comme mon corps vous appartiennent désormais …

Elle repoussé ses cheveux pour libère accès à son cou en penchant la tête sur le côté. Le comte ne s’attendant pas à une telle réponse fixais se cou si doux et délicieux que la jeune femme lui offrait et en une fraction de seconde se retrouvais assis en face d’elle ses bras autour de son corps.

- Vous êtes bien sûr de vous …

- Je le suis, alors n’hésitez plus … mordez moi.

A ses mots il ne résister davantage et plonger ses crocs dans sa chair tendre, la jeune femme passant ses bras autour de lui le serrais fortement contre elle tout en gémissant au plaisir que lui procurais cette morsure. Le comte lui faisait de son mieux pour rester concentré et ne pas lui prendre trop de sang. Ainsi après peu de temps il retiré ses crocs, du sang commençant a dégouliné vers la poitrine de la jeune femme qu’il venait stopper du bout de la langue. Cette simple sensation la faisait frémir alors qu’elle le fixais du coin de l’œil. Levant les yeux vers elle il rapprochais alors son visage du siens et vint l’embrasser avec tendresse, la jeune femme complètement sous le charme de son amant approfondissais ce baisé passionnément.

Non loin de là le groupe d’homme et les soldats du comte avancé sur un chemin de terre les menant à un pont assez large qui passais au-dessus d’un large ruisseau d’où provenais quelques chants de grenouilles. Passant alors sur ce dernier ils finissaient bientôt par apercevoir au loin la silhouette de l’immense demeure du comte Werly. Tout semblait mort autour de cette dernière. L’ancien chasseur fixait alors la demeure et les alentour remarquant alors de fraiche traces de pas sur le sol. Il en était maintenant sur, si la jeune Lola avait trouvé cet endroit dans sa fuite elle serait surement à l’abri à l’intérieur ou peut être qu’elle serait prisonnière d’une créature du diable ? aussi l’homme s’avancer vers la grande porte d’entrée et décidé de l’ouvrir. Lentement et produisant un son de grincement celle-ci fit comme annoncé à toute la demeure la présence d’intrus. Vincent qui entendait ainsi la porte d’entrée se relevais et allais voir qui venait de passer par la porte du salon entrouverte. A la vue du groupe d’homme armé et de soldat il fixait la jeune femme du coin de l’œil, celle-ci le regardais d’un air interrogatif mais lorsqu’elle allait ouvrir la bouche pour dire quelque chose le comte lui fit signe de ne rien dire. Voyant tant de sérieux dans le regard de son doux vampire elle reculer alors mettant instinctivement les mains sur sa bouche. Lui faisant signe de ne pas bouger il sort de la pièce restant devant la porte comme pour en interdire l’accès aux étrangers qui venais de le perturbé dans sa tranquillité.

- De quel droit osez-vous mettre les pieds en ma demeure ?

Leurs lançais-t-il alors d’un ton sec, bien sûr a son intervention le groupe d’homme ne pouvais retenir un sursaut et le fixais avec inquiétude. Seul l’ancien chasseur le fixait sans crainte.

- Nous sommes à la recherche d’une jeune femme…

- Oui son fiancé, le comte Loïs a hâte de la rencontrée alors si vous savez ou elle se trouve parlez !

Face a une telle insolence le vampire en un instant disparu pour réapparaitre derrière lui posant une main sur son épaule et murmurant a son oreille.

- Sa fiancée ? … elle est mienne dorénavant alors quitté cet endroit ou je vous donne à manger aux lycans ….

Sans attendre une quelconque réponse de sa part et avec puissance il le projeter à l’extérieur de la demeure et fixais le groupe d’homme affichant ses canines pointue. Il ne leurs en fallu pas davantage pour tous prendre leurs jambes à leurs cous et fuir à travers la forêt, seuls les deux frères restais encore là se tenant derrière l’ancien chasseur. Il semblait prêt à se battre contre lui et à tout faire pour lui reprendre la jeune femme qui visiblement il tenait captive. Malgré son handicap il dégainer une épée et lui faisait face.

- Tu perds ton temps, elle ne repartira jamais d’ici …

L’homme armée ce jetais alors sur le vampire qui esquivais chaque coup avec aisance et facilité.

- Tu es blessé, handicapé et tu penses pouvoir me tuer ?

Commençant à être essoufflé l’homme fut en un instant désarmer par le vampire qui d’un geste rapide s’apprêtais à couper la tête de ce dernier lorsque la jeune femme ayant entendu des bruits de lutte arrivait et lui retenais le bras.

- Non je vous en prie ne le tuer pas … je le connais, il m’a sauvé la vie alors … je vous en prie épargnez la sienne …

Face a la jeune femme pour qui son cœur mort basculer il ne pouvait se résoudre à exécuter cet insolent personnage.

- Si c’est vous qui me le demander, ma tendre amie alors j’accepte d’épargner sa vie …

- Je vous en remercie.

Le vampire jetant ainsi l’épée a terre sentis alors la main chaude de son amante se prendre dans la sienne alors qu’elle lui souriait avec tendresse. L’ancien chasseur assis sur le sol en face des deux amants les observés et fixais la jeune femme d’un air surpris remarquant ses gestes et son regard tendre envers le vampire. Les deux frères étant resté en retrait jusque-là s’approchais alors de lui pour l’aider a se relevé. La jeune femme tournait alors le regard vers lui et voyant ainsi ses blessures plissais les yeux d’un air désolé. Elle s’approchais de lui et pris sa main dans la sienne.

- Je suis heureuse de vous savoir envie. Mais vous avez l’air d’avoir tant souffert.

- Ne vous en faites pas mademoiselle. Mon devoir était de vous protéger et je ne regrette absolument pas ces quelques blessures. Vous voir saine et sauve et …

Alors qu’il avait les yeux posés sur elle il remarquais les traces de morsures dans le cou de la jeune femme et fixais le vampire d’un air sombre.

- Vous avez osé la blesser …. Sale monstre …

- Non ce n’est pas ce que vous pensez … je …

Elle posé sa main sur son cou cachant ainsi la blessure causée par les crocs de son amant et rougissais légèrement.

- C’était mon choix.

- Votre choix ? mademoiselle il vous a peut-être sauvé la vie en vous cloitrant ici mais ça reste un démon. Votre place n’est pas ici mais auprès de votre fiancé….

Elle reculé à ces mots et fixais l’homme plissant les yeux.

- Jamais je n’épouserais cet homme. Je n’en ai jamais eu le désir.

Se tournant vers son vampire elle s’approche de ce dernier se blottissant dans ses bras puissants.

- C’est auprès de lui que je veux être.

- Mais mademoiselle ! il n’a fait que vous envouter c’est …

- L’homme que j’aime !! je sais que le comte Loïs vous avez payé pour me conduire auprès de lui mais vous êtes maintenant libéré de cette quête. Retournez le voir et annoncé lui mon décès … qu’il me fiche la paix !

- Mademoiselle vous n’y pensait pas …

- Je n’ai plus ni père ni mère. Je n’ai plus aucune raison d’accepté une union qui me dégoute. Et puis … je ne suis plus à honorer maintenant.

Les mots de la jeune femme resonnais dans la tête de l’ancien chasseur qui n’arrivais pas à comprendre comment elle avait pu tomber ainsi sous l’emprise d’un monstre. Le vampire passait alors son bras autour de la taille de la jeune femme la serrant contre son corps. Il démontré ainsi qu’elle lui appartenait et faisait clairement comprendre que jamais il ne la laisserait partir loin de lui. C’était peut-être égoïste de sa part, il le savait au fond, Lola était une jeune femme dont le cœur battais encore, qui pouvais quitter ce lieu maudit et vivre sa vie sous la chaleur des rayons du soleil, ne fussent qu’y pensais il imaginé à quel point sa beauté serais encore plus éclatante sous un beau ciel bleu. Dans un endroit baigné de lumière. De plus lui ne vieillirais pas, jamais, elle, elle se flétrirais un peu plus chaque jour, serais sujette aux maladies en tout genre, et surtout a la mort qui la toucherais. Mais malgré tout cela … malgré le meilleur qu’il aimerait lui offrir l’idée de la voir s’éloigner de lui était intérieurement insupportable.

Alors qu’ils étaient là, à l’abri des murs de la vaste demeure, dans les bois le groupe de fuyards qui courrais à en perdre haleine, se fit pourchasser par des lycans. Certains d’entre eux quittèrent le chemin pour se cacher parmi les arbres mais furent vite rattraper et dévorais. Des soldats voyaient leurs armures se faire transpercer par les griffes acérées des créatures. Bientôt ce ne fit plus que 3 hommes dont l’un d’eux, le soldat insolent ayant causé la colère du vampire arrivait finalement à la sortie de la forêt et eurent la vie sauve. Aussi les survivants rejoignez les leurs, quant au soldat, bien qu’à bout de souffle il se devais de faire un rapport détaillé à son maitre. Il montait alors sur un cheval et à toute vitesse fonçais vers la grande cité d’Alamar, dans les hautes montagnes du nord, où se trouvait la demeure du comte. Ce dernier assis a une grande table prenais son repas, s’empiffrant tel un porc en attendant des nouvelles. Il ne se doutais pas de ce qu’il allait apprendre bientôt et mener tranquillement son quotidien de fêtes, de femmes et d’alcool.

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