Chapitre 7 : Périr par les flammes
Arrivant à la demeure du comte Loïs, le soldat descendait alors d’un bon de son cheval et pénétrer à l’intérieur de l’immense propriété en courant. Traversant l’immense entrée, il se dirige vers la pièce ou le comte avais pour habitude de s’installer après son repas fumant tranquillement un cigare dont l’épaisse fumée envahissait l’espace autour de lui. Arrivant devant celle-ci l’homme essoufflé par son trajet et sa course pris un instant pour reprendre ses esprits et frappa deux coups à la porte. Il ne fallut que quelques seconde pour qu’une voix lui permettant d’entrer ce fasse entendre. Ainsi il ouvrait la porte en bois peinte en bleu ciel et entrais alors dans la pièce ayant le souffle coupé par la fumée qui s’était accumulé dans l’air.
- Mon … mon seigneur, je sais où se trouve votre fiancée.
Les mots de l’homme firent directement réagir le comte qui se tourné alors écrasant même son cigare dans une tasse de thé.
- Ou est-elle ? pourquoi ne pas l’avoir ramené ? je ne vous ai pas demander d’y aller pour faire du repérage !!
Hurlais t’il a l’homme qui baissais la tête d’un air désolé.
- J’aurais bien voulu mais on m’en a empêché.
- Qui ça ? Est-ce ce maudit chasseur ?
- Non mon seigneur … un vampire. Il dit que maintenant mademoiselle Lola lui appartient et qu’il ne la laissera jamais partir.
- Quoi ?! Comment ose t’il prendre ce qui m’appartient ?!
Furieux de cette nouvelle le comte renversait alors un petit guéridon sur lequel était posé une magnifique face en porcelaine blanche qui venais alors se briser violemment sur le sol en bois vernis. Il n’était pas le genre d’homme patient ni même a qui ont osé prendre ses biens. Il désirait cette jeune femme et avais décidé qu’il l’aurait, ainsi il avait tout fait pour endetter le père de cette dernière, allant même jusqu’à l’assassiner pour que sa veuve n’ayant plus de choix accepte l’union de sa fille. C’était un plan qu’il avait soigneusement monté depuis des années et aujourd’hui il était sur le point de perdre tout ce pour quoi il avait donné son énergie, son temps et son argent. Aussi il quitté la pièce d’un pas rapide le bruit de ses pas résonnant dans le long couloir et poussant tous ceux qui avais le malheur de le croiser. « Il y en a assez de ces créatures, de ce territoire maudit, je vais mettre fin à tout cela et récupérer ce qui est miens ! » pensait alors le comte alors qu’il se dirigé vers la sortie de sa demeure. Le soldat qui était venue lui annoncer la nouvelle l’avais suivi se demandant ce qu’il allait faire mais n’osant pas lui poser la question au vu de son énervement.
Quittant les murs de sa propriété, il avancé pour se rendre à l’écurie ordonnant à un pauvre serviteur épuisé de lui préparer son cheval frappant ce dernier qui se relevais alors à la hâte pour exécuter l’ordre de son maitre.
- Mon seigneur ou allez-vous ?
Le comte fixait le soldat d’un regard froid qui fit reculer ce dernier de quelques pas.
- Préparer la guerre ! remontes-en scelle tu m’accompagne !
Sans un mot de plus le soldat retourna à son cheval et monta alors rapidement sur son dos avant de partir avec le comte une fois que ce dernier avait récupéré sa monture. Ainsi les deux cavaliers traversaient alors à toute allure le territoire du domaine d’Alamar. Le comte gardant un air furieux affichait sur le visage. Suivant son seigneur le soldat qui revenait du territoire maudit ne disais rien, il le fixait simplement ne pouvant cacher son inquiétude. « Une guerre, contre ces créatures, contre ce … monstre ? il est fou on va tous mourir »
Il leurs fallut trois bonnes heures de route pour arriver devant un immense fort gardé par près d’un millier de soldat. Ce trouvant près des montagnes a l’ouest de la cité d’Alamar où se trouvait la demeure du comte ce fort était l’un des plus grands du domaine. Aussi en le voyant arrivé les gardes ouvraient la grande porte qui donné sur une immense cour ou des soldats torse nu s’entrainer aux maniements de divers armes. D’autres sur les remparts faisait leurs rondes quotidiennes sans se soucier de la venue du comte. C’est un homme grand et musclé, vêtue d’une belle armure en argent qui les accueillaient alors. Il devait avoir une cinquantaine d’année et avais une balafre sur le visage qui passé sur son œil gauche ce dernier étant couvert d’un cache œil en cuir noir. Ses cheveux grisonnant et mis longs danser avec le vent lorsqu’il retirait son casque et posais un genou a terre. A sa ceinture il portait une longue épée ranger dans son fourreau dont la garde en argent et le sceau qui était inscrit dessus démontrer son rang dans la société. Il ne portait pas de titre de noblesse mais avais des exploits de guerres et de quête qui était reconnu par le roi lui-même. Sa fierté était son armé, sa loyauté allé au roi mais le comte avait ardemment demandé au roi de le transférer dans son domaine et pour simple argument mentionné les terres maudites qui se trouvait collé au siens. Son domaine étant comme une cage coincée entre le domaine maudits et la chaine montagneuse la demande d’avoir le meilleur général de l’armée présents près de sa cité était pour le roi un argument censé qu’il n’avait pas pris longtemps avant d’accepter cette requête.
- Mon seigneur c’est une surprise de vous voir ici mais toujours un grand honneur de vous accueillir dans notre modeste fort.
- Oui, oui passons les banalités voulez-vous. J’ai à vous parler.
Le général un peu surpris par la demande du comte se relevais alors et le fit entrer a l’intérieur ou ils serais plus a leurs aise pour conversé des raisons de la présence de ce dernier. Aussi le comte prenant place dans un siège autour d’une grande table en bois et posé ses coudes sur cette dernière faisant reposer son menton sur le dos de ses mains. Il fixait alors le général et jetais un œil autour de lui.
- Etes-vous bien équipé dans ce fort ?
- Eh bien je pense que nous le sommes plutôt bien... Pourquoi cette question ?
- Car je vais avoir besoin de vos hommes, et de vous-même cela va de soit afin de régler un problème qui nuit à Alamar depuis trop longtemps.
- Un problème mon seigneur ?
- Le territoire maudit. Je veux qu’on extermine ces créature une bonne fois pour toute.
- Les exterminer ? mais ce territoire est bien trop dangereux mon seigneur, avec tout le respect que je vous dois je ne …
- Vous ne comprenez pas … nous allons réduire en cendre ce territoire et tout ce qu’il contient …
Le général choqué par la demande du comte s’assied en face de lui et le fixe.
- Le réduire en cendre ? mais monseigneur … ce territoire est vaste et …
- Et quoi ? vous avez des catapultes non ? des jarres d’huile ? alors vous avez de quoi enflammé ce domaine répugnant et anéantir les démons qui y traine !! n’oubliez pas que celui qui donne les ordres ici c’est moi. Et je vous ordonne de vous préparer à cette guerre !!!
- Bien… si tel est votre ordre. Nous serons prêts à prendre la route vers le village de Stérole d’ici deux à trois jours…
- Parfait, je vous y retrouverais donc. Je ne tiens pas a raté ce feu de joie … tous me vénéreront pour les avoir ainsi libérés du mal …
Il riait légèrement « et avec un peu de chance ma douce fiancée pourra enfin être récupéré … ». Il se levais n’ayant plus rien à faire au fort et décide de rentrais a Alamar afin de préparer son trajet vers Stérole prévu d’ici peu. Le général le suivait alors pour le raccompagner. L’aidant a monté à cheval il s’incline respectueusement avant de faire ouvrir les portes afin que le comte et son accompagnateur puisse s’en aller. Ainsi en les voyant s’éloigner le général croisant les bras restait songeur un instant, si bien que l’un de ses hommes s’approchais de lui sans qu’il ne le remarque.
- Général tout va bien ?
- Oui. Réunissais les hommes dans la cour j’ai une annonce à leurs faire.
- A vos ordres !
Le soldat s’activais alors à la tâche que lui avais donné le général alors que ce dernier se tournais pour revenir vers la bâtisse, ses hommes se mettant en place dans la cour, bien aligné et se tenant droit. Ils ignoraient encore ce que leur général avait à leurs annoncé mais voyant l’air grave sur son visage ils savais que ce ne serais pas une annonce d’une célébration quelconque.
La vaste cour fut alors bientôt remplie de soldat aligné les uns contre les autres, les eux derrière les autres. Tous sans exception restais silencieux, les gradés se tenant au côté du général, dont tous avaient les yeux river sur lui. Le grand gaillard resté debout devant cette masse en uniformes les yeux fermés il pris une profonde inspiration avant de relever la tête et de les fixer d’un air sérieux. Sa voix grave résonné alors dans l’immense cour silencieuse.
- Camarades, si je vous ai réunis, c’est qu’une mission des plus importante nous à été confié par notre maitre, le comte Loïs.
Durant son discours il laissait des instants de pose réfléchissant a comment tourné les choses de la meilleures des façons.
- C’est la une mission, comme aucun d’entre nous n’avons eu à effectuer jusqu’à présent. Nous allons lutter sous peux contre le mal a l’état pur… je vous demanderais donc de préparer vos armes, les catapultes et de quoi incendier la forêt des terres maudites qui borde ce domaine.
- Incendier la forêt ? … c’est impensable, qu’est-ce que ça veut dire ?
Commençais à s’élevais des murmures, partout dans la cour. Le général fixant ses hommes pris son épée la sortant ainsi de son fourreau et la levais vers le ciel.
- Soldat ! nous sommes tenues d’obéir aux ordres que l’on nous donne, demain nous partirons pour le village de Stérole, ce dernier nous servira de camp de base. Nous déploierons nos forces sur la longueur de la lisière de la forêt et … y mettrons le feu. Débarrassant ainsi le royaume de son nid de créature du diable. Tel est la volonté de notre maitre. Eradiquons cette vermine et chassons la peur des habitants du domaine d’Alamar !!
Les soldats en cœur brandirent leurs épées au-dessus de leur tête en hurlant.
- Pour Alamar ! Pour le royaume et pour le roi !!!
Comme demandé, les soldats se mirent alors au travail afin de préparer les armes, catapultes et jarre d’huile, bientôt la cour se retrouver remplie de machine de guerre, deux chariots avaient été chargé de jarre, les 5 catapultes dont disposais le fort furent sortie et aligné a la file indienne devant les grandes portes du fort. Il n’y avait plus de place pour les entrainements ou les pause de détente pour ces hommes qui comme de véritables fourmis ouvrières effectuer leurs taches avec organisation, sérieux et rapidité. Ils leurs fallut plusieurs heures pour terminer la première étape des préparatifs. Aussi alors que la nuit était tombée et que la lune brillée haut dans le ciel, la cour se voyais illuminé par les torches et les braseros. Le général parcourant cet immense espace s’assurant que tout soit en place, qu’il ne manque rien et surtout vérifié l’état du matériel. L’idée d’incendier la forêt ne lui plaisais guère mais tel était l’ordre qu’il avait reçu. Après tout le seul danger de ces terres était si l’on y pénétré. L’incendier en valait-il vraiment la peine ? était-ce vraiment la meilleure solution ? cette créature aussi diabolique soit t’elles étaient piégé ne pouvant sortir du domaine. Tout faire brulé serais comme enflammé une cage dont l’oiseau coincé à l’intérieur n’aurais aucune chance de survie. Le général n’était pas le genre d’homme à contredire les ordres bien que ces derniers aillent parfois au-delà de ses principes. Il était un fervent croyant, et protégé la vie quel qu’elle soit c’est là le serment qu’il avait prêter en devenant soldat pour sa majesté. Mais aujourd’hui son principe le plus important à ses yeux il allait devoir l’ignorais et l’écraser pour accomplir cette mission. « Le plus simple aurais été de faire bâtir un mur tout autour de ce territoire …. L’incendier… nous voilà a une solution des plus extrême » avait-il alors pensais en voyant tout cet arsenal encombré la cour du fort dont il avait la charge. Bien des soldats était de son avis et encore d’autres craignez que la malédiction ne s’abatte sur eux pour ce qu’ils allaient faire.
La nuit finissait par passé et aux premiers rayons de soleil, la troupe d’hommes reprenais leurs préparatifs, c’est lorsque le soleil atteignit son zénith que l’armée du fort commençais à prendre la route. Guidé par leur général et ses sous-officiers ils se rendaient à Stérole. Trainant avec eux de nombreuse chargent lourde, ils leurs faudrait bien plus que quelques heures pour atteindre leur objectif. Traversant ainsi les champs des fermes, sous l’œil intrigué des paysans du coin, la tête haute et au pas rythmé, ils avancé lentement. Cela n’était pas chose courante de voir tant d’attirail et d’hommes armées suivre une marche militaire au milieu du blé et du tabac qui poussais dans les environs. Les jeunes enfants qui croisé leur route s’amuser a imité leurs nobles marches. Mais les hommes en uniformes eux ne pensais qu’à leur mission. Avec craintes mais avec courage ils avancé, certains ne pouvais empêcher leurs mains de tremblé alors que le cortège se rapprochais de plus en plus du petit village, ou les femmes qui savais que leurs époux, fils ou frère ne rentrerais pas pleuré, déposant devant la forêt fleurs et autres objets de recueillement. Le prêtre du village lui-même s’était déplacer et une cérémonie d’adieu se déroulais alors. Le bruit de la marche militaire arrivant au village, accompagné par le grincement des roues des chariot et des catapultes sur la route interrompais soudain la cérémonie en cours faisant se retourner les habitants. Le comte Loïs n’était pas encore arrivé sur place, le général pris alors les choses en mains et commençais à faire monter le camp de base à ses soldats.
- Par le seigneur, êtes-vous venue pour sauver les nôtres ?
Demandais alors une femme qui s’approchais de lui. L’homme en armure la regarde et secoue la tête.
- Pas exactement. Aucun de nous n’entrera dans le territoire maudit. Nous avons reçu des ordres que nous ne faisons qu’exécuter. Maintenant veuillez me pardonner madame mais j’ai du travail et ne puis en dire plus.
Inclinant sa tête pour saluer la dame devant lui il rejoignait alors ses hommes qui monté une tente a quelques centaines mètre de la lisière de la forêt. A son arrivais le lendemain matin, le comte pouvais alors voir le camp militaire entièrement monté, les catapultes installé face a la forêt et ne retenais pas son sourire en voyant cela. Il se dirigé donc en premier lieu vers la tente du général qui était en train d’établir un plan d’action avec ses sous-officiers.
- Alors général, je vois que vous faite honneur à votre réputation.
- Mon seigneur, avez-vous fait bonne route ?
- Je dois avouer que la qualité du transport laisse grandement à désirais, mais j’ai eu de quoi m’occupais. Dites-moi ou en êtes-vous ? quand allez-vous cramer cette forêt ?
Le général et ses hommes se regardais un instant quand l’homme au cache œil montrais une carte sur une table de bois. Il expliquait alors toute la marche à suivre au comte qui l’écoutais avec sérieux. Ainsi le comte finissait par s’installer alors que les soldats mettaient en œuvre les ordres du général. Les hommes chargés des catapultes les chargé alors de jarre remplie d’huile. Le général près du comte observé les bras croisés. Les sous-officiers répartis sur la longueur avaient la charge du lancement des ordres ainsi lorsqu’ils baissaient leurs bras le premier lancé fut envoyé dans la forêt ou les jarres d’huile se brisé au contact des arbres, déversant sur eux le liquide inflammable quelles contenais. Après trois lancé de jarre le général s’approchais les bras maintenant le long de son corps. Il sortit son épée et pointé la cime des arbres.
- Archers, …. Enflammez vos flèches.
Les hommes armés de leurs arcs pointé la pointe de leurs flèches dans une flamme se trouvant devant eux celle-ci s’enflamment rapidement. Il visait ensuite la forêt attendant l’ordre de tirer. Les villageois choqués parce qu’ils voyaient se dérouler devant eux commencé a haussé le ton.
- Mais que faites-vous ?!
- Nos hommes sont encore à l’intérieur !
Crier alors des femmes qui tentais de les empêcher de mettre le feu a la forêt. Retenu par des soldats elles supplié le général de ne pas faire ça. Mais en vain. L’ordre du comte ne changé pas et il abaissa son épée vers le sol d’un geste rapide.
- Tirez !
La pluie de flèches enflammé se précipité alors vers les arbres qui s’enflammé d’un seul coup. Devant ce spectacle le comte ne put retenir un rire et applaudissais la réussite du premier tir.
- Bravo, c’est magnifique. Continué comme cela général il ne faudra que peu de temps a vos hommes et a vous-même pour détruire ces sales créatures du diable.
Devant eux la forêt s’embrasé alors les flames s’intensifiant à chaque salve de tir des catapultes et des flèches enflammées que les soldats lancés sur elle. La chaleur de ce brasier était telle que même a plusieurs mètres de là les soldats, le comte et les villageois purent la sentir sur la peau. L’agitation des créatures de la forêt se faisait entendre, les hurlements des lycans, certains tentèrent de fuirent les flammes en voulant sortir de la forêt mais la malédiction les rejeté les flammes attaquant leurs corps, les brulant vif. C’était là un spectacle des plus affreux que le général avait du mal à contenir en lui, voyant ainsi une femelle lycan et ses petit disparaitre dans les flammes, leurs hurlements de douleur resonnant dans ses oreilles le grand et fort général baissais la tête ne pouvant retenir des larmes. Le comte lui riait aux éclats, il était insensible à ce qui se passais devant lui.
Annotations
Versions