Hier, je me suis fais voler ma carte bancaire.

(Par une distributrice.)L'histoire est idiote : je devais retirer de l'argent cinq minutes avant de partir pour la gare, j'ai paniqué, j'ai oublié mon code. "Carte retenue"...

J'ai presque paniqué, songeant à ma toute nouvelle impossibilité de rentrer chez moi (car pourquoi porter du cash quand on a la carte ?), mais mon ange de frère m'a passé ses quinze euros. C'est grâce à lui que j'ai pu rentrer et manger.

Pour cette fois, pas de forme, juste une histoire qui sera l'occasion parfaite de vous prouver à quel point je peux être sotte parfois (pour ne pas dire souvent).

Ainsi donc, je suis rentrée sans trop d'encombres. J'ai raconté l'affaire à mes parents, puis à ma banquière : cette dernière a bloqué la carte de ma mère au lieu de la mienne, et voilà que mon frère et elle ne peuvent plus l'utiliser ! Sérieusement, j'ai dix-neuf ans et je vis seule. Pourquoi j'utiliserais l'argent de ma mère ?

Enfin, bref. J'essaie de moins me plaindre et de davantage me concentrer sur le bon côté des choses ces derniers temps. Retrouver mon lit confortable, mes peluches, mon petit ventilateur et tout le confort d'une chambre bien à moi (et meublée...) avec plaisir.

Mais ce matin s'est révélé aussi prise de tête que la veille. Pour faire court - mon père (et je suis consciente du privilège que j'ai de pouvoir compter sur lui en tout temps, croyez-moi) m'a envoyé de quoi manger en attendant la carte. Le Western Union le plus proche était à deux kilomètres, l'heure d'ouverture, à neuf heures. Je me réveille donc sagement à sept heures, pars à huit heures et quelques. L'air était pur, les joggeurs trop nombreux et le soleil caressant ; en somme un début de journée plaisante...

Toujours en est-il que j'ai oublié mon passeport. Il a donc fallu revenir, repartir, faire huit kilomètres pour enfin avoir l'argent du petit déjeuner, le ventre dans les talons et les pieds douloureux...

Bon, voilà. J'ai vidé mon sac, et le restant de ma journée s'est bien passée ; je me suis assurée de finir mes inscriptions universitaires à temps, puis de faire mes devoirs. Demain, déjeuner avec une amie de la classe que je n'ai pas vue depuis mars !

Je suppose qu'il faut avoir des pépins en chemin pour mieux reconnaître sa chance.

Racontez-moi votre journée dans les commentaires, j'ai envie de discuter !