73 – 6 février 2023 – Un autre sonnet bancal pour pallier le temps qui fuit.
Bonjour à toi, lectrice/lecteur, paire d'yeux qui brillent derrière ton écran. Je n'ai hélas que quelques minutes aujourd'hui, pour des tas de raisons que j'aimerais développer mais ce sera pour un autre jour.
Alors je te propose un sonnet au pied instable et à l'image cliché.
Ne m'en veux pas, je suis meilleur poète quand je décide d'enjamber les rimes.
Finis bien ta journée et que la grève te soit favorable.
Ecoute !
Ecoute ! Il faut te vivre comme une histoire.
Tu n'es qu'un personnage et tu n'as rien écrit.
Et tu surgis comme une virgule, et le hasard,
N'en doute point, collectionne tous ceux de tes cris,
Qui résonnent sur les pages imprimées, reliées,
Pages dont tu ne verras jamais l'encre ou la plume ;
Et l'intrigue, sous tes pas, te pousse d'allié
En adversaire et d'adversaire en agrume.
Parce qu'il faut te vivre comme une histoire, alors oui !
Mais une histoire sans fin où la logique se tait.
Tu respires, tu bosses, tu t'étrangles sur un latte.
Le chapitre s'achève et tout ce qui te suit,
D'autres le vivront, s'autoriseront à naître.
Ta vie n'est pas crédible, elle se contente d'être.
Allez, zou, je ferai mieux la prochaine fois. Mille baisers littéraires.
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