Aujourd'hui, ça tombe mal. Je t'épargne le laïus sur le tempus fugit cher à Miles Davis, et j'enchaîne le temps d'une cuisson de spaghetti, puis je me couperai la parole tout seul. Et advienne que pourra.

Procédons donc par déclarations lapidaires.

Pourquoi ce matraquage autour de Pierre Palmade ? Un fait divers comme un autre, prétexte à attaquer l'usage des drogues dures ? Ma foi, est-il besoin de prétexte ? On le sait que les trois quarts de nos politiques partagent le même fournisseur. Revenez trois ans en arrière et observez bien les pupilles de Macron 1er lorsqu'il nous invitait à « chevaucher le tigre ».

Est-ce une façon de condamner les chauffards ? Ma foi, Pierre Palmade reste une cible facile et je ne lui souhaite rien de particulier. Il se chargera lui-même, j'imagine, de porter le poids de sa honte et de sa culpabilité. Il n'y a pas un juge, non plus, quelque part, pour s'occuper de tout ça, plutôt que des milliers d'internautes jouant les mères outragées ?

Et voilà que le ministre de l'Intérieur s'en mêle, on croit rêver. Et s'il refermait sa braguette, tiens, qu'on y voie plus clair...

Tout ça sent l'enfumage à plein nez, la diversion. En pleine crise sociale sur fond de réforme inique, c'est à se demander si Pierre Palmade n'aurait pas viré barbouze !

Mais je pérore, bien sûr, je dis n'importe quoi et mon alarme sonne. Je vous laisse donc après ce texte incroyablement bref. Avec un peu de chance, Pierre Palmade en retirera quelque chose et écrira de vraies blagues – des drôles !

Bonne journée à toi et que les chauffards t'épargnent, que la coke te fuie, que la réforme meure.