Renaissance
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Les fêlures éludées de L'ancienne innocence
Ne te seront jamais alibis ni excuses,
Et tes yeux décillés te montreront l'absence,
Tes doigts se saliront au corps de qui abuse.
Les flammes surgiront éveillées de ton souffle,
Sur la braise de nuits que tu regretteras ;
Tu sentiras ton cœur sombrer au fond du gouffre,
Et mourir chaque soir,
Mais le matin viendra
Où le soleil égal sera d'une autre trempe,
Quand tu auras saisi, renoué dans tes mains
Le fil bleu de tes jours qu'éclairera la lampe
D'un esprit résolu et fidèle à tes soins.
Tu seras le rocher où le flot se sépare
Que heurte le ressac et qui pourtant demeure ;
Et tu seras le chêne à l'écorce barbare
Où veillent en secret des pétales de fleurs.
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