Relativité
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Chacun sous le soleil est différent, mon fils ;
Chacun conduit sa vie, selon ses errements ;
Chacun fait ce qu'il peut ; l'existence n'est lisse
Qu'aux yeux du souvenir qui oublie et qui ment.
On ne saurait conclure avant l'ultime page ;
Et il ne faut jamais, jamais jurer de rien ;
Tel est fou qui croyait pourtant être plus sage,
Il est d'éternels voeux qui sont sans lendemain...
Tu ne te connais pas toi-même qui espères
Forger un avenir conforme à qui tu es.
Tu avais tout écrit mais ton chemin se perd...
Tu cueilles des fruits verts à défaut de lauriers.
Evite le mot dur qui juge et qui accable,
Evite de trancher comme avec un couteau ;
Garde-toi de l'orgueil amer de ceux qui savent ;
Garde-toi du mépris, c'est l'attribut des sots.
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