Urbaine
Je me sens désœuvrée au cœur fou de la ville
Rien à faire de moi que d'observer les gens ;
Ils s'affairent, pressés, mouvement pulsatile
Que le feu tricolore orchestre savamment.
Sur le long trottoir gris que le soleil écrase,
Se hâtent des piétons incommodés de sueur
Et un jeune livreur en soupirant décharge
Carton après carton un camion de primeurs.
La cathédrale dresse au loin sa flèche claire,
Par-delà les maisons aux volets rabattus ;
Et le tilleul du cours, de son feuillage vert,
Murmure une chanson de moi seule connue.
Vous aimez lire Ninib ?
Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.
En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.
Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion
Annotations
Versions