Crépuscule d'automne
Le pastel orangé d'octobre aux mains brumeuses
A retouché forêt ça et là amoindrie
Et la lune pâlie lorgne du coin de l'œil
La corneille attardée sous le ciel dépoli.
La surface des eaux de sillages ridée
Reflète en son miroir, tendu infiniment,
Les nuages pensifs, nonchalamment brossés
Par quelque artiste muet au lourd pinceau d'argent.
Le troupeau à pas lourds marche vers la rivière
Effleurée par le saule au doigt compatissant ;
Au pied du grand rocher que courtisent les fleurs
Le soleil a noyé son halo rougissant.
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