Aux plantes
Je peux vous l'avouer maintenant mes mignonnes,
Je ne vous aimais pas lorsque j'étais enfant.
Et même j'ai été de ceux que , sans vergogne,
Vos bourgeons et rameaux laissent indifférents...
Laquelle d'entre vous m'aura parlé en rêve ?
Et pourquoi votre sève a-t-elle médité
De convertir mon cœur à l'inquiétant manège
Qui fait naître vos fleurs de tiges enterrées ?
Me voici aujourd'hui avide du feuillage
Que déplie doucement votre patience muette
Vous m'avez gentiment comme prise en otage
Mon horizon ouvert de douces lueurs vertes.
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