Intérieur jour
Le ciel gris s'est fendu d'un large accroc bleu pâle
Et la pluie a cessé qui tombait ce matin
En cordes très serrées des gros nuages sales
Sur les pavés frileux, le malheureux jardin.
Je respire un air froid sous mon gros pull over
L'hiver, saison des livres, a déserté les quais ;
Il a comme jeté un halo délétère
Au front de la forêt alanguie qui se tait.
Ma joie ne doit plus rien à la nature anxieuse
Que la saison condamne à dormir pour longtemps.
Il me faut raviver la braise précieuse
Que renferme mon âme entre ses murs vivants.
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