Mon maître
Il portait bienveillance au fond de ses yeux noirs,
S'accommodant, patient, du pas où nous allions ;
Et il prêtait sa voix aux premières histoires
Que chaque samedi, pour lui, nous écrivions.
Je lui dois mon amour de l'arbre et de l'oiseau,
Il m'apprit tout des loutres et des grues cendrées ;
Et je lui dois de voir dans le ciel un tableau
Que chaque jour, sans faute, il me faut contempler.
Amoureux de musique, il donna à entendre
A l'oreille attentive que nous lui prêtions
La vielle à roue plaintive, la flûte de Pan tendre...
Ce qui était pour moi la vraie récréation
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